mercredi 5 octobre 2016

Poesia sin fin

Afficher l'image d'originePoesìa sin fin d'Alejandro Jodorowsky (Fr/Chili/Japon) °°° 2h08
Second volet de l'autobiographie loufoque et surréaliste de Jodorowsky. Maman chante toujours au lieu de parler. Papa a cessé de lutter contre les tyrans et en est presque devenu un. Il jouit quand il peut humilier un pauvre et traiter de pédés tout le monde. Bref notre héros se veut poète et cela ne plait pas. Il s'enfuit et rencontre quantité de personnages burlesques. C'est moins jouissif que " la Danza de la realidad" (n°1 au top du Daniloris) mais on y retrouve cette folie esthétique, 1000 idées à la seconde, les photos personnages, ou de train, un café Iris aux serveurs zombies, les gens masqués plongés dans l'anonymat, des nains, des clowns, une muse aux cheveux rouges, une traversée de la ville en ligne droite, des couleurs magnifiques de carnaval. Quand c'est réussi on s'abandonne à la magie, aux fantasmes, mais quelques fois c'est moins probant mais le plan d'après est de nouveau sublime. On est sur des montagnes russes entre bonheur total et regard plus critique. bref une vraie proposition de cinéma. Moi, je suis totalement preneur mais je sais que cela peut agacer. Pour une fois la formule à vous de voir est vraiment de mise.

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