Homo sapiens de Nikolaus Geyrhalter (Aut) °° 1h34
Succession de plans fixes de paysages apocalyptiques, des bâtiments, théâtres, stades, centrales nucléaires éventrés, inondés, livrés au vent, aux rares animaux qui s'y risquent - pigeons, crapauds- des bateaux échoués dans des herbes folles, un grand huit échoué, on se demande comment, sur une plage, caressé par les vagues. De temps en temps, on entre dans des villes abandonnées aux magasins explosés, dégoulinants de livres, de revues, éparpillés ou d'immeubles fantômes au bord de falaise. C'est hypnotique: aucun commentaire ne trouble notre transe, aucun personnage ne vient rompre nos rêveries, nos réflexions sur l'après Homo sapiens. Quelques travelings auraient été judicieux pour casser la monotonie du timing des plans. Une expérience étonnante.
Succession de plans fixes de paysages apocalyptiques, des bâtiments, théâtres, stades, centrales nucléaires éventrés, inondés, livrés au vent, aux rares animaux qui s'y risquent - pigeons, crapauds- des bateaux échoués dans des herbes folles, un grand huit échoué, on se demande comment, sur une plage, caressé par les vagues. De temps en temps, on entre dans des villes abandonnées aux magasins explosés, dégoulinants de livres, de revues, éparpillés ou d'immeubles fantômes au bord de falaise. C'est hypnotique: aucun commentaire ne trouble notre transe, aucun personnage ne vient rompre nos rêveries, nos réflexions sur l'après Homo sapiens. Quelques travelings auraient été judicieux pour casser la monotonie du timing des plans. Une expérience étonnante.
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