Radical, ça l'est ! mais pour un résultat époustouflant. Le temps s'est arrêté dans la tête d'Erna quand sa famille estonienne est déportée par le régime de Staline, lors de l'épuration ethnique. Exactement comme dans le film. La caméra se balade, alors entre des personnages immobiles, figés dans le moment. Les lents déplacements de la caméra dans la stupeur sont à peine troublés par un clignement d'œil tout juste perceptible ou un tissu qui flotte au vent. L'auteur fait le choix du noir et blanc, d'une suite de tableaux vivants comme au théâtre et pourtant on a une impression de mouvements ininterrompus. Comme la parole est rare, notre imagination prend le temps, tout en étant plongée dans l'action même. C'est déroutant mais indispensable: du jamais vu.
vendredi 13 mars 2015
Crosswind
Radical, ça l'est ! mais pour un résultat époustouflant. Le temps s'est arrêté dans la tête d'Erna quand sa famille estonienne est déportée par le régime de Staline, lors de l'épuration ethnique. Exactement comme dans le film. La caméra se balade, alors entre des personnages immobiles, figés dans le moment. Les lents déplacements de la caméra dans la stupeur sont à peine troublés par un clignement d'œil tout juste perceptible ou un tissu qui flotte au vent. L'auteur fait le choix du noir et blanc, d'une suite de tableaux vivants comme au théâtre et pourtant on a une impression de mouvements ininterrompus. Comme la parole est rare, notre imagination prend le temps, tout en étant plongée dans l'action même. C'est déroutant mais indispensable: du jamais vu.
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