Le temps des aveux de Régis Wargnier ( Fr) °°°
L'histoire de François Bizot, ethnologue enlevé par les khmers rouges au Cambodge filmé par Régis Wargnier de façon tout à fait intéressante. Pas de grandiloquence, de la retenue. Du coup, on est près du "héros". On partage ses questionnements, ses doutes, ses colères et bien sûr sa culpabilité de n'avoir pas pu aider plus de personnes à se sortir de cet enfer. Surtout que sa liberté il la doit à un tueur en masse Duch sans scrupule qui lui enlève sa femme lors d'un dernier passage de frontière ( très bien filmée). Quand nous avons visité S21 à Phnom-Penh, je me rappelle que nous étions si bouleversés que personne ne parlait plus, ne mangeait plus, ce fut un des moments les plus douloureux à vivre parce que le lieu était rempli de fantômes tellement présents. On retrouve ce sentiment de gêne, de malaise dans la scène finale entre l'otage libre qui refuse de témoigner et son bourreau qui l'appelle "son ami" dans une poignée de main hésitante. Très fort.
L'histoire de François Bizot, ethnologue enlevé par les khmers rouges au Cambodge filmé par Régis Wargnier de façon tout à fait intéressante. Pas de grandiloquence, de la retenue. Du coup, on est près du "héros". On partage ses questionnements, ses doutes, ses colères et bien sûr sa culpabilité de n'avoir pas pu aider plus de personnes à se sortir de cet enfer. Surtout que sa liberté il la doit à un tueur en masse Duch sans scrupule qui lui enlève sa femme lors d'un dernier passage de frontière ( très bien filmée). Quand nous avons visité S21 à Phnom-Penh, je me rappelle que nous étions si bouleversés que personne ne parlait plus, ne mangeait plus, ce fut un des moments les plus douloureux à vivre parce que le lieu était rempli de fantômes tellement présents. On retrouve ce sentiment de gêne, de malaise dans la scène finale entre l'otage libre qui refuse de témoigner et son bourreau qui l'appelle "son ami" dans une poignée de main hésitante. Très fort.
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