Sans jamais nous connaître de Andrew Haigh (G.B) °° 1 H 45
Après le magnifique "Week-end", on attendait peut-être un peu trop de ce film encensé par les critiques. Tiré du très beau "Présences d'un été", ce film a d'immenses qualités et les défauts de celles-ci. On nous apprend trop tôt le décès des parents, on ne reste pas assez dans le flou ( Magnifiques Jamie Bell et Claire Foy), le réalisateur ne nous manipule pas assez avec cet immeuble irréel où habitent seulement deux gays. ( ça devrait nous interroger plus) Là où il réussit c'est avec le personnage de Paul Mescal ( Ah, ces yeux bleus et ce sourire!!!) substitut du psy, du confident, pour éponger le sentiment du manque, de la douleur de n'avoir pu revendiquer son homosexualité du vivant de ceux-ci, boulet que trainent beaucoup d'homos. La fin est bouleversante. A voir donc même si on est pas aussi ému qu'on aurait pu l'être.
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