Rester vertical d'Alain Guiraudie (Fr) °°° (Fr) 1h40
Il ose tout et il a raison. On ne devrait pas pouvoir croire à cette histoire de trentenaire qui tombe amoureux d'une bergère ( comme dans la chanson), d'un jeune homme tout à fait énervant, d'un vieux monsieur acariâtre mais surtout de son bébé. Il devient père et cela lui plaît bien. Et pourtant ça fonctionne ! Même les scènes inhabituelles ( l'accouchement, les attouchements, les dialogues crus, les scènes d'amour etc...) tout passe comme une lettre à la poste. La légèreté des personnages confrontés aux duretés de la vie en font une fable fascinante, amusante ( pas autant que "l'inconnu du lac" ou "le roi de l'évasion") mais libératrice de nos propres valeurs. Ici tout est inversé, la mère abandonne son enfant, les vieux ont le cul sous le chignon, comme dirait Tachan, les jeunes préfèrent, les vieux, on dort n'importe où, on travaille quand on y pense: bref un bain de jouvence dans un combat contre la solitude et la peur. Un régal pour public averti.
Il ose tout et il a raison. On ne devrait pas pouvoir croire à cette histoire de trentenaire qui tombe amoureux d'une bergère ( comme dans la chanson), d'un jeune homme tout à fait énervant, d'un vieux monsieur acariâtre mais surtout de son bébé. Il devient père et cela lui plaît bien. Et pourtant ça fonctionne ! Même les scènes inhabituelles ( l'accouchement, les attouchements, les dialogues crus, les scènes d'amour etc...) tout passe comme une lettre à la poste. La légèreté des personnages confrontés aux duretés de la vie en font une fable fascinante, amusante ( pas autant que "l'inconnu du lac" ou "le roi de l'évasion") mais libératrice de nos propres valeurs. Ici tout est inversé, la mère abandonne son enfant, les vieux ont le cul sous le chignon, comme dirait Tachan, les jeunes préfèrent, les vieux, on dort n'importe où, on travaille quand on y pense: bref un bain de jouvence dans un combat contre la solitude et la peur. Un régal pour public averti.
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