L'économie du couple de Joachim Lafosse (Fr/Bel) °°° 1h40
Quand il n'y a plus d'amour l'enfer c'est l'autre. Lui, (ou elle) qui est là, dans votre quotidien qu'on aimerait loin, pour pouvoir respirer, vivre. Tout devient souffrance. Même quand la personne s'occupe bien des enfants, cuisine ou propose une aide. La séparation somme toute banale et salvatrice ici ne peut se concrétiser parce qu'il y a la maison. Elle l'a payée avec l'aide de maman mais lui l'a embellie et rendue chère à la vente. Elle propose le tiers, il veut la moitié. Et le couple se déchire, se croque en jambe tout le temps jusqu'à l'overdose, devant les enfants, les parents, les amis: la scène du repas est magnifique de cruauté. La mise en scène fluide, simple et terriblement efficace ajoute au huis-clos et au malaise. Bérénice Bejo et Cédric Khan sont parfaits. Lafosse récidive après le magnifique "A perdre la raison", et me fait regretter encore plus de n'avoir pas vu "Nue propriété". A voir.
Quand il n'y a plus d'amour l'enfer c'est l'autre. Lui, (ou elle) qui est là, dans votre quotidien qu'on aimerait loin, pour pouvoir respirer, vivre. Tout devient souffrance. Même quand la personne s'occupe bien des enfants, cuisine ou propose une aide. La séparation somme toute banale et salvatrice ici ne peut se concrétiser parce qu'il y a la maison. Elle l'a payée avec l'aide de maman mais lui l'a embellie et rendue chère à la vente. Elle propose le tiers, il veut la moitié. Et le couple se déchire, se croque en jambe tout le temps jusqu'à l'overdose, devant les enfants, les parents, les amis: la scène du repas est magnifique de cruauté. La mise en scène fluide, simple et terriblement efficace ajoute au huis-clos et au malaise. Bérénice Bejo et Cédric Khan sont parfaits. Lafosse récidive après le magnifique "A perdre la raison", et me fait regretter encore plus de n'avoir pas vu "Nue propriété". A voir.
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