Un français de Diastème (Fr) °°
Raconter trente ans de fascisme en 1 heure 38 est ambitieux, peut-être vain mais surtout hyper intéressant parce que cet exercice nous offre quelques piqûres de rappel indispensables. Bien sûr il y a ellipses qui gênent un peu dans la logique du récit mais sans plus. D'abord il y a les acteurs absolument parfaits, des scènes de bastonnades redoutables et l'idéologie dénoncée parfaitement sous une couche de respectabilité feinte. Les plus redoutables ne sont pas ceux qui pourrissent en prison ou à l'hôpital mais dans les instances politiques. Le héros, magnifique Alban Lenoir, prend conscience de l'absurdité de tels comportements et sert de jauge par rapport à ses compagnons de haine et à leur futur. Ils viennent d'un monde pourri, issu de la bêtise et d'un héritage raciste et homophobe et pour s'en venger en fabrique un plus pourri encore. A voir et à méditer.
Raconter trente ans de fascisme en 1 heure 38 est ambitieux, peut-être vain mais surtout hyper intéressant parce que cet exercice nous offre quelques piqûres de rappel indispensables. Bien sûr il y a ellipses qui gênent un peu dans la logique du récit mais sans plus. D'abord il y a les acteurs absolument parfaits, des scènes de bastonnades redoutables et l'idéologie dénoncée parfaitement sous une couche de respectabilité feinte. Les plus redoutables ne sont pas ceux qui pourrissent en prison ou à l'hôpital mais dans les instances politiques. Le héros, magnifique Alban Lenoir, prend conscience de l'absurdité de tels comportements et sert de jauge par rapport à ses compagnons de haine et à leur futur. Ils viennent d'un monde pourri, issu de la bêtise et d'un héritage raciste et homophobe et pour s'en venger en fabrique un plus pourri encore. A voir et à méditer.
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