Pas son genre de Lucas Belvaux (Fr /Bel) °°°
Non ce n'est pas un remake de "la dentelière". Même si le sujet est le même. Ici Emilie Dequenne est rayonnante, magique, spontanée, virevoltante, belle et surtout combattante. Elle comprend très vite que leur amour qui est vrai n'est pas possible quelques soient leurs efforts, leur compromis. Lui ( Loïc Corbery, déjà superbe dans "On ne badine pas avec l'amour au Français) restera de toutes les façons un intello qui ne peut avancer qu'en partageant son savoir pointu, qu'en échangeant avec ses pairs même si l'attrait physique est là. Il peut un soir faire semblant de chanter au karaoké mais refuser "il était une fois" le soir suivant parce que au-dessus de ses forces. Et comme il est lâche de nature il ne pourra jamais s'avouer qu'il lui faut un minimum de "matière". Elle, elle peut dire non, et elle y croit à leur amour mais sait balancer les mots qui fâchent. La scène du carnaval reflète parfaitement leur relation, entre nous on s'assume, on embrasse les amis de la fille mais le contraire n'est pas possible. Cette négation sera l'annonciation d'une fin évidente et magnifiquement construite par Lucas Belvaux. Mention spéciale pour Sandra Nkake parfaite en bonne copine reine de scène.
Non ce n'est pas un remake de "la dentelière". Même si le sujet est le même. Ici Emilie Dequenne est rayonnante, magique, spontanée, virevoltante, belle et surtout combattante. Elle comprend très vite que leur amour qui est vrai n'est pas possible quelques soient leurs efforts, leur compromis. Lui ( Loïc Corbery, déjà superbe dans "On ne badine pas avec l'amour au Français) restera de toutes les façons un intello qui ne peut avancer qu'en partageant son savoir pointu, qu'en échangeant avec ses pairs même si l'attrait physique est là. Il peut un soir faire semblant de chanter au karaoké mais refuser "il était une fois" le soir suivant parce que au-dessus de ses forces. Et comme il est lâche de nature il ne pourra jamais s'avouer qu'il lui faut un minimum de "matière". Elle, elle peut dire non, et elle y croit à leur amour mais sait balancer les mots qui fâchent. La scène du carnaval reflète parfaitement leur relation, entre nous on s'assume, on embrasse les amis de la fille mais le contraire n'est pas possible. Cette négation sera l'annonciation d'une fin évidente et magnifiquement construite par Lucas Belvaux. Mention spéciale pour Sandra Nkake parfaite en bonne copine reine de scène.
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