Dogman de Luc Besson (Fr) °° 1 H 54
Même s'il nous prend pour des ados naïfs, Besson a quand même le sens de la mise en scène mais pas de l'histoire. Le début du film où l'on suit le petit Douglas martyrisé par son père et son frère, encagé avec une meute de chien pendant des années à un côté Dickens qui fonctionne. Paralysé par une balle paternelle en pleine moelle Doug (Caleb Landry Jones assez fabuleux) dans son fauteuil roulant va survivre grâce à ses chiens. Ce parcours christique complètement invraisemblable hésite entre drame et presque comédie-jeu de massacre qui flatte notre côté obscur de vengeur social, ce qui fait qu'on accroche au film, avec un côté queer qui émeut. Mais que Besson filme de vraies histoires bien écrites (par d'autres?), il aura le talent pour les magnifier
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