mardi 31 août 2021

France

 

France de Bruno Dumont (Fr) ° 2 H 13 

Déchéance d'une star cynique de la télévision. Ce film se veut un portrait au vitriol du monde de l'info, mais son sujet date un peu. Maintenant on se s'intéresse même plus à comment elle est produite mais à qui dira la plus grosse connerie. Plus linéaire que d'habitude, mais Dumont adore casser ses jouets en filmant des scènes moches, ridicules, des plans qui durent des plombes. Pourtant le film est sauvé par la très belle perf de Léa Seydoux qui arrive à émouvoir. Ah, peut-on dire aux réalisateurs qu'il y a quantité d'acteurs de talent sans travail et qu'on peut s'éviter B. Biolay et d'éviter aussi  les fausses fins qui s'enchaînent. A vous de voir.

lundi 30 août 2021

La terre des hommes

 

La terre des hommes de Naël Marandin (Fr) °° 1 H 36

De facture classique ce film de genre qui arrive après plein d'autres sur le même sujet n'est pas seulement ce que la bande annonce pouvait laisser croire. Les personnages ne sont pas si caricaturaux, le comportement de Diane Roussel (très bien) est beaucoup plus complexe, comme celui de Jalil Lespert. Tout ce petit monde essaie de se dépatouiller pour sauver sa ferme et se confronter au monde paysan qui n'est pas tout miel, ayant son lot de salopards ou de profiteurs. La fin est assez réussie. Bien sûr nous retrouvons notre Olivier Gourmet. Pourquoi pas.

samedi 28 août 2021

Rouge

 

Rouge de farid Bentoumi (Fr) °°° 1 H 28

Film dossier très réussi sous forme de thriller romancé qui dénonce le scandale des " boues rouges" comme à Gardanne; l'usine déversait les déchets toxiques en Méditerranée. Il doit beaucoup à ses comédiens, Zita Henrot, Sami Bouadjila, Céline Salette et l'omniprésent Olivier Gourmet. Il nous montre tout le panel des acteurs d'un tel drame, la journaliste tenace, la lanceuse d'alerte, la médecine du travail défaillante face au chantage à l'emploi, sans oublier le côté émotionnel avec les liens familiaux en danger. A voir.

Vent chaud

 

Vent chaud de Daniel Nolasco (Brésil) ° 1 h 50

Ce film m'a fait penser à une échappée des "village people" chez Tom de Finland. S'il visait Fassbinder, c'est raté . Il compense le manque de scénario par un esthétisme réussi, des ambiances stylisées aux couleurs primaires qui rappellent les années 70. Bien sûr ces fantasmes pornographiques peuvent réveiller le cochon qui dort en nous, mais que la chair est triste. Culotté ou plutôt déculotté...

vendredi 27 août 2021

Petites danseuses

 

Petites danseuses d'Anne-Claire Dolivet (Fr) ° 1 H 30

Il faut beaucoup aimer la danse pour suivre ce documentaire qui a l'air très pré-écrit. On suit Jeanne, Olympe, Ida et Marie qui rêvent de devenir danseuses étoiles. C'est un monde à part, peuplé de petites filles qui se ressemblent toutes. J'aurais aimé découvrir cet univers , suivre ces petits rats mais c'est très artificiel, beaucoup de minauderies, Muriel la professeure n'est pas très sympathique. Je n'envie pas ces petites artistes, ce monde a l'air vraiment difficile, très fermé, tourné vers lui-même. C'est peut-être le prix à payer pour une carrière.

jeudi 26 août 2021

Louloute

 

Louloute d'Hubert Viel (Fr) ° 1 H 27

Nostalgique. Ce film attachant mais maladroit fait remonter les souvenirs de Louise devenue adulte, narcoleptique et désœuvrée. Le couple de paysans (Laure Calamy et surtout Bruno Clairefond) sont d'un naturel formidable. On s'accroche à des petites choses qui ravivent nos propres souvenirs, le passé étant bien plus réussi que le présent assez pesant. Pas tout à fait convaincu, à vous de voir.

mercredi 25 août 2021

Les sorcières d'Akelarre

 

Les sorcières d'Akelarre de Pablo Agüro (Esp) °°° 1 H 32

Saisissant et féministe. Nous sommes au pays basque espagnol en 1600. Un juge adoubé par l'église obsédé de d'histoires d'hérétiques, de sorcières, pétri de misogynie, parcourt les côtes, profite que les maris marins soient en mer pour accuser et condamner des jeunes filles et les brûler en place de villages. Il rencontre ici de jeunes tisserandes qui vont lutter contre leur peur pour tenir tête au juge Rosteguy de Lancre usant de leur intelligence pour échapper à la mort. Mais le stratagème va se retourner. Epoque sidérante, où la mort est l'unique salut. (Mais est-ce si différent de nos jours, en Afghanistan ou ailleurs) Très belle mise en scène. 5 Goya à la clé, gros succès en Espagne. A découvrir.

jeudi 19 août 2021

Disparu à jamais

 

Disparu à jamais de Vincent Pomiro & David Elkaîm (Fr) °  1 saison, 5 épisodes.

Déjà vu 100 fois . Une très belle distribution pour une histoire à la mord-moi le nœud. Dommage. C'est incroyable comme on se fout de tout ce qui se passe. Heureusement cette mini-série ne dure que cinq épisodes qui fait que l'on regarde jusqu'au bout. On peut s'en passer.        

BAC nord

 

Bac nord de Cédric Jimenez (Fr) °°° 1 H 44

Efficace. Une chose est sûre, c'est qu'on n'a pas envie d'habiter dans les quartiers nord de Marseille. Accusés d'avoir franchit les limites trois policiers dont on a suivi les exploits dans les cités, sont arrêtés et condamnés. "La gangrène" selon le procureur. Mais rien n'est si simple. Cette équipe sous pression, incitée par la hiérarchie,(qui va évidemment les laisser tomber) va violer les règles. Ce n'est pas un film qui encense la police, on voit qu'elle délire souvent, même si on est en empathie totale avec nos trois comédiens formidables ( Civil, Lellouche, Leklou) mais plutôt un film constat, lucide, presqu'un film de guerre. Mise en scène totalement maîtrisée, virevoltante pour décrire une société bien malade. A voir.

mercredi 18 août 2021

Nous vous aimons, madame

 

Nous vous aimons, Madame Simone Veil (Hôtel de Ville) °°°

Très belle expo sur la vie douloureuse de Simone Veil. De son enfance niçoise, aux camps, puis en politique. De très nombreuses photos, de cahiers, de notes, d'objets qui témoignent de cette vie digne d'un roman. Je ne doute pas que d'ici peu, un biopic sera réalisé. Dommage qu'il y est autant de monde, on a du mal à accéder aux petites annotations qui accompagnent les photos ( Ceci reflète le succès de l'expo) A ne pas rater, elle se termine bientôt.

Drive my car

 

Drive my car de Ryusuke Hamaguchi (Japon) °° 3 H 00

Beau mais long. Après la mort de sa femme, Yusuke Kufufu, accepte de monter Oncle Vania pour un festival à Hiroshima. Pour le casting international il engage l'amant de sa femme. Il est conduit chaque jour au lieu de répétition par une jeune femme réservée qu'il va apprendre à connaître. Chaque trajet est l'occasion d'approfondir leur relation comme une psychanalyse qui les met face à leur passé. Avec  Hidetoshi Nishijima et Toko Miura parfaits. Prenant mais long.






mardi 17 août 2021

Michael Schmidt

 

Michael Schimdt (Jeu de paume) °° 

Une autre photographie allemande, sûre, mais un peu plombant. Pratiquement que du noir et blanc, à part ses photos sur les denrées alimentaires. Il retrace la vie de Berlin depuis 1970. Portraits pris sur le vif, dans la rue ou chez les gens. C'est d'une tristesse absolue, ces rues, ces murs, ces gens; rares sont les sourires, je n'en ai pas souvenir. Plus documentaire tendant vers le minimalisme, photographiant, un mur nu, avec des bouts de scotch, un angle, une variation de gris. Bref c'est pas la joie. je suis dubitatif.

lundi 16 août 2021

A classic horror story

 

A classic horror story de Roberto De Feo & Paolo Strippoli (I) ° 1 h 35  

Film d'horreur classique, mal fagoté mais la fin est vraiment originale (si on arrive à rester jusqu'au bout). Cinq inconnus font du co-voiturage à bord d'un camping-car, ont un accident et se retrouvent dans une forêt pas franchement accueillante et dont on ne peut plus sortir. Mélange d'anciennes formules et introduction des demandes du dark-web. Pour amateurs seulement.



A l'abordage

 

A l'abordage de Guillaume Brac (Fr) °°° 1 H 40

Total plaisir. Quand le quotidien, les petites choses de la vie font une fiction formidable. Tout commence à paris, un bal au bord de Seine, un coup de foudre pour Félix qui décide, par surprise de retrouver sa belle à l'autre bout de la France. Il entraîne son meilleur copain, Chérif, font le voyage en BlaBlaCar et rencontrent Félix. Le trio d'enfer est formé. S'en suit une avalanche d'aventures drôles, tendres, irrésistibles. A mille lieues des films potaches. Le réalisateur est en empathie complète avec ses personnages, maîtrisant parfaitement les codes, les rapports de séductions, de classes. Le charme tient à un rien rappelant des films comme "Ma vie avec James Dean" ou les premiers de Pascal Thomas. Tendre, solaire, sensible : un régal. 

OSS 117, alerte rouge en Afrique noire

 

OSS117, alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos (Fr) °°° 1 H 56

Hubert Bonnisseur de la Bath est de retour pour notre plus grand plaisir. ( et je me fous des comparaisons avec les deux précédents). Je trouve Dujardin parfait dans ce rôle qu'il maîtrise à la perfection, veule, raciste, machiste, jaloux, misogyne, au charme sur le déclin (surtout avec les femmes), ridicule, xénophobes.....et pourtant, un sourire en coin, un sourcil plissé et il emporte la mise. Son compère Pierre Niney arrive à lui voler le vedette (parfois). Les dialogues de Jean-François Halin sont parfaits. Bedos n'a pas voulu épater la galerie, et c'est tant mieux, il fait très bien le job. J'ai beaucoup ri et je l'en remercie, par ces temps difficiles.



The looming tower

 

The looming tower  de Dan Futterman, Alex Gibney, Lawrence Wright (U.S) °° 1 saison, 10 épisodes

Retour dans les années 90, quand la menace représentée par Oussama Ben Laden pesait lourdement sur les Etats-Unis et comment la rivalité entre le FBI et La CIA aurait " involontairement " pu être responsable de la tragédie du 11 novembre. D'après Lawrence Wright, prix Pulitzer. De facture extra-classique, l'action s'étire mais la série est sauvée par les acteurs, Tahar Rahim et Wrenn Schmidt.

vendredi 13 août 2021

Berlin Alexanderplatz

 

Berlin Alexanderplatz de Burhan Qurbani (All) °°° 3 H 05

Il y a ceux qui trouvent ce film caricatural et tapageur moi je le trouve fascinant, tout en couleur et fureur. 41 ans après Fassbinder, c'est une nouvelle vision du roman de Döblin. J'avais adoré Shahada en 2011 ( 2ème de mon top 10 de l'année) du même Qurbani; il déplace l'intrigue de nos jours avec un réfugié bissao-guinéen ( l'incroyable Welket Bungué) qui veut après la mort par noyade de son amie devenir quelqu'un de bien mais gagner sa vie honnêtement est difficile. Il va côtoyer les bas-fonds berlinois en entretenant une amitié toxique ( le terme est faible) avec un dealer, tomber amoureux, rencontrer de bonnes personnes mais toujours se heurter à la fatalité. Jella Haase et Albrecht Schuch sont aussi formidables. Démonstratif, c'est sûr, mais assumé, agaçant sans doute, mais envoûtant. Ce pamphlet contre le racisme m'a emporté ( trois heures que je n'ai pas vues passer )

Passion simple

 

Passion simple de Danielle Arbid (Fr) ° 1 H 39

Une femme (Laetitia Dosch) tombe amoureuse d'un slave ( Sergeï Polunin) jusqu'à l'obesession. Tiré du roman de Annie Ernaux. Film répétitif, un coup de fil, une baise, un coup de fil, une baise un ... bref vous m'avez compris. On a le temps d'admirer les tatouages du danseur, car on s'ennuie ferme. La presse est dithyrambique, donc c'est sans doute moi qui ne suit pas sensible au charme des amants qui jouent bien du reste. A vous de voir.


mercredi 11 août 2021

Cartier-Bresson BNF

 

Cartier-Bresson (BNF) °°

Courte expo dont les photos proviennent de cinq collectionneurs connus. De magnifiques instants de vie ou de portraits en noir et blanc. Des photos qui se retrouvent de salle en salle. Emouvant mais vraiment court.



Ce qui reste

 

Ce qui reste d'Anne Zohra Berrached (All) °°° 1 H 58

Attention beau film. Allemagne fin des années 90, une rencontre entre un très charismatique libanais (Roger Azar) séduisant en diable et une turque (Canan Kir, parfaite). Cette jolie histoire d'amour romantique va devenir un drame à suspense. L'histoire reste centrée sur Asli qui refuse de voir la radicalisation de son mari, cache sa relation à sa famille et s'éloigne de ses amis. Tout cela est amené avec subtilité entre secret et déni, elle veut croire en l'amour. A découvrir.

mardi 10 août 2021

Geostorm

 

Geostorm de Dean Devlin (U.S) °  1 h 49 2017 Netflix.

Un réseau de satellites contrôle le climat pour éviter les catastrophes qui commençaient à se répandre sur la terre. Mais cette jolie coopération mondiale va éclater à cause de l'avidité d'un politique américain qui veut être vizir à la place du vizir. Produit U.S pur jus, avec bons sentiments à la clé et gros effets spéciaux. Bof.


True mothers

 

True mothers de Naomi Kawase (Japon) °°° 2 H 19

Emouvant, beau, mais long ... Un film tout en délicatesse. Sakoto a adopté Asato que sa mère biologique a été obligée d'abandonner sous les semonces de sa famille. Quelques années après elle revient chercher son enfant. Construit en trois parties, avec des  allers-retours qui alimentent l'histoire. D' une sensibilité incroyable, ce film, c'est de la dentelle. Naomi Kawase y met toute son histoire, mais même si la vie peut être cruelle , la bienveillance reste son inspiration, à l'image de cette femme qui a imaginé le foyer pour personnes seules enceintes.

lundi 9 août 2021

Hôtel de la Marine

 

Hôtel de la Marine (Paris, place de la Concorde) °°°

Grâce au nouveaux appareils (en réalité augmentée) qui vous suivent au fur et à mesure de la balade, la visite de ce palais du XVIII  est un véritablement enchantement. On y suit son évolution de sa conception à la libération de Paris, en passant par la révolution, la commune. L'audio guide sait vous attendre, vous inviter de façon plaisante à changer de pièce, imagine des conversations de servantes, d'hôtes pour relier les informations toujours données avec un texte animé, joué avec talent, ou une musique appropriée. Une belle réussite.


Jungle cruise

 

Jungle cruise de Jaume Collet-Serra ( U.S) °°   2 h 08

Parfait pour l'été. Un couple d'aventurier à la recherche de l'arbre perdu, avec un frère boulet dans la jungle amazonienne. Il faut reconnaître, même s'il n'y a pas beaucoup de création, que cela fonctionne plutôt bien grâce à Emily Blunt et Dwayne Johnson. Beaucoup d'humour, de dérision. On y prend plaisir même si on va l'oublier dans l'heure qui suit. Pour les moins de quinze ans ( donc pour moi).

vendredi 6 août 2021

C'est la vie

 

C'est la vie de Julien Rambaldi (Fr) °° 1 H 43

Après un début poussif, mais il faut amorcer les situations, ce film est une assez bonne surprise. Une maternité voit arriver des femmes au profil différent, prêtes à accoucher. C'est l'occasion d'une série de portraits vraiment sympathique, avec de très bons acteurs de comédie (Balasko, Maury, Drucker, Pol, Sarah Stern, Marsais et mes deux préférées Anne Benoit et Julia Piaton). Mais cette comédie pur jus se transforme subtilement en machine à émotions. Sympa.

Exit

 

Exit mis en scène par Patrick Alluin (La Huchette) °

avec un livret de Stéphane Laporte et Gaëtan Borg et une musique de Didier Bailly .

Désolé pour les acteurs/chanteurs, tous très bien, mais la pièce est vraiment lourdingue ( Gaëtan on t'adore avec les funambules) L'histoire n'intéresse pas et il faut attendre plus d'une heure pour qu'une chanson ravit la salle. A elle seule, elle sauve le spectacle. c'est vraiment dommage parce que les comédiens se donnent à fond . On aurait aimé aimer.

Zoo

 

Zoo de André NemecJeff PinknerJosh Appelbaum (U.S) ¤ 3 saisons, 39 épisodes

Intriguant puis franchement débile, tellement invraisemblable, tiré par les cheveux que s'en est fatiguant. Je n'ai pas vu  la dernière saison car la vie est trop courte. Le seul intérêt c'est la présence de Nora Arnezeder mais ce plaisir ne dure pas longtemps. A fuir.



jeudi 5 août 2021

Le soupir des vagues

 

Le soupir des vagues de Kôji Fukada (Japon) ° 1 H 29

Déçu. La bande annonce était vraiment prometteuse et j'avais beaucoup aimé "L'infirmière" mais ce film d'inspiration littéraire "l'étranger mystérieux"de Twain et de Duras n'est qu'une bluette sans âme. La figure christique de Dean Fujioka prête à sourire. le reste est à l'avenant. On s'ennuie un peu, le mélange des genres tombe à plat. Dommage.

mercredi 4 août 2021

De bas étage

 

De bas étage de Yassine Qnia (Fr) °° 1 H 27

Premier long métrage prometteur de Qnia avec le parfait Soufiane Guerrab (Lupin, Patients). Trois petits malfrats d'Aubervilliers vivotent de braquages mais leur petit commerce périclite et les doutes s'installent. Medhi, lui veut reconquérir sa femme (Souheila Yacoub) pour profiter aussi de son fils. Mais son caractère macho, voulant tout contrôler, va le conduire à tout perdre. Soufiane Guerrab, pour qui le travail normal est dégradant, toujours sur le fil, entre tendresse et violence, impressionne, 

mardi 3 août 2021

Old

 

Old de M. Night Shyamalan (U.S) ° 1 H 48

Film qui ne se prend pas au sérieux, enfin j'espère. En vacances sous les tropiques, des vacanciers, tous malades, découvrent une plage de rêve proposée par la direction de l'hôtel mais qui enferme ses visiteurs et qui a le pouvoir d'accélérer le vieillissement! C'est plutôt rigolo, même si cela ne casse pas trois pattes à un canard. On y croit pas une seule seconde mais c'est assez bien fait. Pour l'été, si on passe ses vacances à la montagne.


Sound of metal

 

Sound of metal de Darius Marder ( U.S) °°° 2 H 00

Très joli film qui ne va pas là où l'on pense qu'il nous mènera. Je l'avais raté en juin et merci à Pascal pour cette piqûre de rappel. Riz Ahmed est en effet formidable en musicien devenant sourd à force de taper comme un fou sur sa batterie. Ce n'est pas un film musical mais plutôt une réflexion sur le sens de la vie, de ses priorités, sur les rapports avec les gens après une épreuve. Et le réalisateur essaie de nous placer le plus possible à la place de son héros. J'ai été touché évidemment par le passage à l'école des sourds ( ils ne signent pas tout à fait comme nous aux U.S), cela m'a rappelé des bons souvenirs. A voir.

lundi 2 août 2021

The suicide squad

 

The suicide squad de James Gunn (U.S) ° 2 H 10

Par l'auteur des "gardiens de la galaxie", pas tout à fait digeste, ce film se veut une parodie des films de supers héros. Quelques fois, ça marche l'humour et l'autodérision font mouche, mais il faut pour cela, se farder quantités de corps qui explosent, absorber beaucoup de bruits, de vulgarité, et des personnages toonesques assez laids. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?

dimanche 1 août 2021

Kaamelott

 

Kaamelott d'Alexandre Astier (Fr) ¤ 2 H 00

Affligeant. J'avoue n'avoir jamais regardé la série, ( et peut-être ai-je eu raison). Il ne suffit pas de dépenser des tonnes d'argent pour les décors, les costumes ( dont certains sont fort laids), réunir tout le gratin pour une ou deux répliques, pour faire un film  drôle. Il faut des dialogues et des situations cocasses. Ici, on ne sourit même pas, ( la salle avait l'air dubitative à la fin), tout tombe à plat, même les scènes qui auraient pu être amusantes. C'est quand même incroyable qu'avec tous ces moyens on aboutisse à ça. Mais peut-être étais-je de mauvais poils ( pourtant non), à vous de voir...