Douleur et gloire de Pedro Almodovar (esp) °°° 1 h 53
Pedro revisite nostalgique sa vie. Des premiers souvenirs lumineux de sa mère au bord de la rivière chantant en lavant le linge, images idylliques qui vont faire place à d'autres plus douloureuses. Il est maintenant plus vieux accablé de toutes les maladies réelles ou non, et va revoir deux hommes qui ont compté dans sa vie. Un comédien amoureux de lui, mais qu'il méprise quelque part et l'amour de sa vie parti en Argentine, cette scène des retrouvailles est absolument magnifique. Truffé de flash-backs où l'on retrouve attendri des situations connues vues dans d'autres films, c'est aussi un hommage à sa mère et un testament filmographie, c'est en effet difficile de savoir ce qui vrai ou fantasmé, tant tout se confond et cerise sur le gâteau la révélation de sa sexualité par une scène d'une sensualité torride qui en émouvra plus d'un ( et d'une) dans la maison-caverne refaite à neuf par un ouvrier qui se lave nu, qui germera en "El primer deseo". Bouleversant, sobre, et terriblement juste. A voir.
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