Moi, Daniel Blake de Kenneth Loach (G.B) °°° 1h39
S'il n'en reste qu'un, ce sera lui: Ken Loach, toujours aussi combatif. Il a pourtant 80 ans et il continue vaille que vaille à nous parler des "petites" gens, de leur lutte, de leur espoir, de leurs amours. Il dénonce brillamment ces drames sociaux: ces hommes , ces femmes aux mains d'une administration sans âme mais d'une façon pas tapageuse, presque mine de rien, par petites touches. La mise en scène redoutablement efficace ne se voit pas, tellement elle est maîtrisée. Les acteurs Dave Johns et Hayley Squires pris dans les filets kafkaïens des agents de pôle-emploi sont remarquables. Quand La femme se jette sur une boîte de conserve au secours populaire et mange à pleine main des haricots , ses larmes de honte rejoignent les nôtres de compassion et d'émotion. C'est Brazil de Terry Gilliam mais en vrai comme diraient les enfants : on est en "absurdie ": cercle vicieux, employés zélés qui se vengent de leur vilaine vie, téléphonie mortelle, vigils débiles, froids, sans cœur. Et pourtant il y a beaucoup d'espoir, d'entraide, de joie de vivre pour des riens. Tout n'est pas noir, ce qui fait la force de ce film même si ici on parle d'humiliation mortelle. A voir absolument.
S'il n'en reste qu'un, ce sera lui: Ken Loach, toujours aussi combatif. Il a pourtant 80 ans et il continue vaille que vaille à nous parler des "petites" gens, de leur lutte, de leur espoir, de leurs amours. Il dénonce brillamment ces drames sociaux: ces hommes , ces femmes aux mains d'une administration sans âme mais d'une façon pas tapageuse, presque mine de rien, par petites touches. La mise en scène redoutablement efficace ne se voit pas, tellement elle est maîtrisée. Les acteurs Dave Johns et Hayley Squires pris dans les filets kafkaïens des agents de pôle-emploi sont remarquables. Quand La femme se jette sur une boîte de conserve au secours populaire et mange à pleine main des haricots , ses larmes de honte rejoignent les nôtres de compassion et d'émotion. C'est Brazil de Terry Gilliam mais en vrai comme diraient les enfants : on est en "absurdie ": cercle vicieux, employés zélés qui se vengent de leur vilaine vie, téléphonie mortelle, vigils débiles, froids, sans cœur. Et pourtant il y a beaucoup d'espoir, d'entraide, de joie de vivre pour des riens. Tout n'est pas noir, ce qui fait la force de ce film même si ici on parle d'humiliation mortelle. A voir absolument.
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