Maman a tord de Marc Fitoussi (Fr) °°° 1h50
Attention ! Ce film n'est pas ce qu'il semble être. Au départ, il commence comme une comédie pour adolescente en crise avec des parents forcément divorcés et puis tout bascule. Anouk ( formidable Jeanne Jestin) va découvrir le monde cruel du travail, celui fragile et désespéré de sa mère ( Emilie Dequenne), de ses collègues. Personne n'échappe aux exigences de la boîte, du plus petit exploité jusqu'au cadre qu'on croit à l'abri. Rien n'est appuyé, tout est amené en finesse. Et pourtant tout y est abordé, le harcèlement sexuel, le burn-out, les voyages en RER, la bêtise du quotidien, l'injustice, la vision au travail de sa mère qu'on voit autrement. Et pour compenser le propos lourd et anxiogène Fitoussi ajoute deux, trois notes comiques: les deux folledingues obsédées par leur placard et leur chocolat de l'avant, un petit stagiaire dont la demoiselle tombe amoureuse mais .... On reste à hauteur d'enfant candide et naïf et on grandit en même temps qu'elle , on partage sa vision théâtrale de la banque, le cynisme de survie des employés. Une belle réussite.
Attention ! Ce film n'est pas ce qu'il semble être. Au départ, il commence comme une comédie pour adolescente en crise avec des parents forcément divorcés et puis tout bascule. Anouk ( formidable Jeanne Jestin) va découvrir le monde cruel du travail, celui fragile et désespéré de sa mère ( Emilie Dequenne), de ses collègues. Personne n'échappe aux exigences de la boîte, du plus petit exploité jusqu'au cadre qu'on croit à l'abri. Rien n'est appuyé, tout est amené en finesse. Et pourtant tout y est abordé, le harcèlement sexuel, le burn-out, les voyages en RER, la bêtise du quotidien, l'injustice, la vision au travail de sa mère qu'on voit autrement. Et pour compenser le propos lourd et anxiogène Fitoussi ajoute deux, trois notes comiques: les deux folledingues obsédées par leur placard et leur chocolat de l'avant, un petit stagiaire dont la demoiselle tombe amoureuse mais .... On reste à hauteur d'enfant candide et naïf et on grandit en même temps qu'elle , on partage sa vision théâtrale de la banque, le cynisme de survie des employés. Une belle réussite.
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