vendredi 11 mars 2016

Afficher l'image d'origineAnselm Kiefer (Beaubourg) °°°
Dans les années 70 il ravive le passé douloureux de l'Allemagne nazie pour lutter contre l'oubli, l'indifférence avec des oeuvres souvent colossales. L'expo en montre 150 en thématiques simples, chronologiques, avec des hommages à Genet, Bachmann, Heidegger, Rimbaud, Baudelaire. Le nazisme faisant partie  de son passé d'allemand il s'interroge sur son être propre. Cette expo vaut bien plusieurs séances chez un psy. Il y a des oeuvres d'une force incroyable comme celle "Pour Paul Celan" une poésie, des mots, des livres calcinés illustrant Heinrich Heine : " là où l'on brûle des livres, on finira par brûler des hommes. Fort, pas très gai mais souvent bouleversant.

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