Pas vraiment un biopic, mais quand même un peu. Plus centré sur un St Laurent fantasme-fantasque, avec un vrai parti-pris de réalisateur, celui du sublime "Apollonide", l'apparition d'Helmut Berger en concluant l'histoire. Le film de Jalil Lespert se regardait sans déplaisir linéairement, celui dévoile une personne tourmentée, égocentrée, dépendant des gens, de Bergé, des drogues. On ne voit que très peu celui-ci, ni Loulou, ni Betty ni les autres mannequins on reste centré sur St Laurent voire Jacques de Bascher. Et surtout autour de la création, on voit les robes, même si c'est sur l'autre film qu'elles étaient vraies. La mise en scène est curieusement construite mais suggère la confusion des genres, des êtres, d'une époque. Le film est tout à la fois, fascinant et agaçant, froid et terriblement touchant. A voir de toutes les façons.
mercredi 1 octobre 2014
St Laurent
Pas vraiment un biopic, mais quand même un peu. Plus centré sur un St Laurent fantasme-fantasque, avec un vrai parti-pris de réalisateur, celui du sublime "Apollonide", l'apparition d'Helmut Berger en concluant l'histoire. Le film de Jalil Lespert se regardait sans déplaisir linéairement, celui dévoile une personne tourmentée, égocentrée, dépendant des gens, de Bergé, des drogues. On ne voit que très peu celui-ci, ni Loulou, ni Betty ni les autres mannequins on reste centré sur St Laurent voire Jacques de Bascher. Et surtout autour de la création, on voit les robes, même si c'est sur l'autre film qu'elles étaient vraies. La mise en scène est curieusement construite mais suggère la confusion des genres, des êtres, d'une époque. Le film est tout à la fois, fascinant et agaçant, froid et terriblement touchant. A voir de toutes les façons.
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