Film de prison avec toutes les références des autres films de prison et qui est pourtant complètement différent. Pas d'évasion, pas même en rêve. Pas de méchants matons prêts à en découdre avec la racaille qui n'a que ce qu'elle mérite. Et pourtant il y a les trafics de drogues, les bagarres testostéronées pour des raisons pas toujours évidentes, les rapports contre nature ( si, si) la violence omniprésente. Eric est un jeune homme ultra-violent qui retrouve son père en cage ( Et quel père !): le réalisateur ne raconte que ça mais d'une façon extraordinaire. On reçoit au compte gouttes les petits moments de répit, les espérances d'un avenir meilleur dans un déluge de colère, de passion, de rage. Le scénariste Jonathan Assan a été thérapeute en prison et a su montrer l'importance du langage dans ce monde clos et malade. Et l'émotion est là sans artifice, brute. A voir absolument.
samedi 7 juin 2014
Les poings contre les murs
Film de prison avec toutes les références des autres films de prison et qui est pourtant complètement différent. Pas d'évasion, pas même en rêve. Pas de méchants matons prêts à en découdre avec la racaille qui n'a que ce qu'elle mérite. Et pourtant il y a les trafics de drogues, les bagarres testostéronées pour des raisons pas toujours évidentes, les rapports contre nature ( si, si) la violence omniprésente. Eric est un jeune homme ultra-violent qui retrouve son père en cage ( Et quel père !): le réalisateur ne raconte que ça mais d'une façon extraordinaire. On reçoit au compte gouttes les petits moments de répit, les espérances d'un avenir meilleur dans un déluge de colère, de passion, de rage. Le scénariste Jonathan Assan a été thérapeute en prison et a su montrer l'importance du langage dans ce monde clos et malade. Et l'émotion est là sans artifice, brute. A voir absolument.
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