jeudi 26 décembre 2013

Les césars du Daniloris les "MEILLEURS FILMS" de l'année 2013

Les 15 meilleurs films de l'année 2013
pour la première fois depuis 1976 deux films se partagent la première place

1- Blancanieves de Pablo Berger  ( Esp)   &
 La danza de la realidad d'Alejandro Jodorowsky ( Chili)

                                     

 2- La grande bellezza de Paolo Sorrentino ( It)



3- La vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche ( Fr)
4- Une vie simple d'Ann Hui ( Chine)
5- Diaz de Daniele Vicari (It)
6- Magnifica presenza de Ferzan Ozpetek ( It)
7- Elle s'en va d'Emmanuelle bercot ( Fr)
8- Rêves d'or de Diego Quemada Diez ( Mex-Esp)
9- Snowpiercer de Bong Joon Ho ( Corée du sud)
10- Moi, moche et méchant II de Chris Renaud & Pierre Coffin ( Fr)
11- Pierre de patience d'Atik Rahimi ( Fr / All / Afg)
12- Blue Jasmine de Woody Allen (U.S)
13- The place beyound the pines de Dereck Cianfrance ( U.S)
14- La maison de la radio de Nicolas Philibert (Fr)
15- Les beaux jours de Marion Vernoux ( Fr)

Les césars du Daniloris " ACTRICES"

Meilleures actrices françaises:
Bernadette Lafont ( Paulette)                    &          Catherine Deneuve ( Elle s'en va)

     
étaient retenues: Pauline Etienne ( La religieuse), Fanny Ardant ( Les beaux jours), Emmanuelle Devos ( Violette) Sara forestier ( Suzanne)

Meilleure actrice française dans un second rôle:
Catherine Hiegel ( Violette)

 étaient retenues: Anne Coessens ( Comme un lion), Isabelle Huppert ( La religieuse)

Meilleure actrice étrangère: Deannie Yip ( Une vie simple)

 étaient retenues: Maribel Verdu ( Blancanieves) Golshifteh Farahani ( Pierre de patience) Robin Wright ( Perfect mother), Cate Blanchett ( Blue Jasmine)

Meilleure actrice étrangère dans un second rôle:
Pauline Collins ( Quartet)

 étaient retenues: Angela Molina ( Blancanieves), Ann Hattaway ( les misérables) Greta Gewing ( Frances Ha)
 

Les césars du Daniloris " révélations"

Meilleures révélations 2013

Adèle Exarchopoulos ( La vie d'Adèle)   & Adèle Haenel ( Suzanne)

 

Les césars du daniloris 2013 " ACTEURS"

Meilleur acteur français: Marc Barbé  pour    "Comme un lion "de Samuel Collardey

            étaient retenus Thierry Lhermitte ( Quay d'Orsay) et Guillaume Gouix ( Attila marcel)
Meilleur second rôle français : Paul Hamy ( Elle s'en va & Suzanne)
 étaient retenus: Ged Marlon ( Alceste) Johan Libéreau et Olivier Gourmet ( Grand central), Frédéric Pierrot ( Jeune et jolie) François Damiens ( Suzanne)

Meilleur acteur étranger: Ali Suliman ( L'attentat)
 étaient retenus: Jamie Fox et Christoph Waltz ( Django) Toni Servillo ( La grande bellaza)
Meilleur acteur étranger second rôle: Léonardo DiCaprio ( Django unchained)
 était retenu : Bradley Cooper ( The place beyond the pines)

Tel père, tel fils

 Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-Eda ( Japon) °°
Kore Eda sait filmer les enfants et une nouvelle fois il y réussit. C'est le même sujet que "la vie est un long fleuve tranquille" mais oublié la comédie, le film se concentre sur un papa qui reproduit son modèle d'enfance. Il a tellement envie que son fils soit le meilleur qu'il en oublie d'être père, et quand il est obligé de se séparer de son enfant, il n'en est pas forcément étonné même s'il en est vraiment peiné. Ce sont les visages d'enfants qui émeuvent , les regards qui fuient, les yeux qui se baissent et qui en disent tant. Mais le film est beaucoup trop long, c'est la tendance en ce moment et c'est dommage !  

mercredi 25 décembre 2013

Don Jon

 Don Jon de Joseph Gordon-Levitt ( U.S) °
Sur le papier l'affaire paraissait belle mais au final c'est un tout petit film répétitif où l'on s'ennuie assez. Joseph est fort sympathique, Scarlett est pulpeuse et vulgaire à souhait et Julianne Moore frise le ridicule. Les femmes n'ont vraiment pas le beau rôle et le vrai sujet l'addict au porno n'est pas abordé. Déçu ...

Le loup de Wall Street

 Le loup de Wall Street de Martin Scorsese ( U.S) °°°
D'abord ce qui marque dans ce film très très long , c'est la folie furieuse de Léonardo DiCaprio. Il ose tout, il est hystérique en trader, vulgaire,  bête, avide, addict au sexe, à toutes les drogues, allant jusqu'à se ridiculiser en rampant sur le trottoir:  on a aucune empathie pour son personnage, ses compagnons de jeux sont pires que lui, ses femmes sont à son image et pourtant, on tient la distance ! Scorsese film comme un jeune homme pour nous dénoncer ce monde odieux, mais réel, l'histoire est celle tirée des mémoires de Jordan Belfort, modeste mais qui en veut. Cette Amérique fait peur, pour l'argent , le cul ou la gloire elle est prête à tout, les magouilles bien sûr comme partout, mais aussi de subir l'humiliation , ou d'écraser les autres en y prenant un vrai plaisir sadique: pas d'état d'âme, de pleurnicheries non , il faut du lourd, de l'odieux.  Il nous glorifie la civilisation du cynisme pour essayer de se foutre d'elle, mais à mon humble avis c'est peine perdue. A voir absolument.

mardi 24 décembre 2013

La désolation de Smaug

 La désolation de Smaug, the hobbit II de Peter Jackson ( U.S)°°°
Deuxième chapitre du Hobbit et c'est une franche réussite. On est toujours en compagnie de nos nains favoris mais on s'intéresse plus aux elfes Legolas, Thranduil, qui n'ont pas la même vision du monde et surtout à Tauriel qui tombe amoureuse d'un nain ! Quand on sait la haine qu'il y a entre les deux peuples ! On pardonne aisément à Jackson ce petit écart  (elle ne fait pas partie du roman) parce que les batailles avec les orques sont géniales, parce qu'il a trouvé en Luke Evans, un Barde tout à fait convaincant dans sa ville portuaire magnifiquement reconstituée , parce que la rencontre avec Smaug est superbe ( un peu longue quand même), la rencontre avec les araignées dans la forêt noire parfaite. 2h20 de bonheur. Vivement le troisième ....

lundi 23 décembre 2013

100 % cachemire

 100 % cachemire de Valérie Lemercier ( Fr) °
On imagine facilement ce qu'aurait pu être ce film si Valérie Lemercier avait été son personnage jusqu'au bout, égocentriste, égoïste, déconnectée de la réalité. Mais c'est "gentil" comme on dit. ce n'est pas du tout la catastrophe annoncée mais pour une comédie sur un sujet aussi fort on ne rit pas. Elle rentre très vite dans la joliesse et ça fait pschitt, on voulait de l'absurde, de l'insolite, du mordant, et pourquoi pas un film réaliste qui donnerait une vision de la véritable histoire de l'enfant adopté, rendu parce que non conforme aux attentes? Dommage !

Je fais le mort

 Je fais le mort de Jean-Paul Salomé (Fr) °
Sympathique au même titre que "les petits meurtres d'Agatha Christie" de France 2 , François Damiens , encore lui, remplace Samuel Labarthe mais il manque une Marlène , superbe Elodie Frenck. Ce n'est pas déplaisant mais rien de nouveau sous le soleil. le film manque de rythme. Bof.

dimanche 22 décembre 2013

Pierre Huygue

 Pierre Huygue ( Beaubourg) °
L'art est un donné, soit, mais il faut quand même à minima accompagner le visiteur. Cette exposition même si trois œuvres marquent l'esprit: la statue emmiellée, la pierre flottante, et le chien à la patte rose qui déambule dans l'exposition. Le reste laisse indifférent; on essaye de s'introduire dans la vision de l'auteur mais non , l'agencement, la non signalisation, l'absence de toute explication nous laisse extérieur. Dommage, souvent l'œuvre intrigue mais en vain.
 

Suzanne

 Suzanne de Katell Quillévéré ( Fr) °°°
Film magnifique sur une famille. On suit 25 ans de la vie d'une jeune mère fugueuse par les yeux de ceux qui restent, de ceux qui l'aiment. Le père d'abord, bouleversant François Damiens toujours attentif même si son métier exige de longues absences, sa sœur Maria, jouée par Adèle Haenel, la véritable révélation du film, d'un naturel incroyable, qui la protège même si c'est souvent contre productif, de son fils placé dans une famille d'accueil. La réalisatrice nous évite les moments pénibles de Suzanne; on ne saura rien de sa cavale, de ses délits, de ses amours passionnées d'avec Julien ( Paul Hamy de nouveau très bon, après Elle s'en va) Le procès, la prison sont réduits à peu. Seuls les scènes de regards, des amours non-dites impriment l'écran. Ses éclipses font la force du film. Brillant.

samedi 21 décembre 2013

Le géant égoïste

 Le géant égoïste de Clio Barnard ( G.B)°°
Bien sûr on retrouve la Ken Loach's touch, on pense à Kes, mais la comparaison s'arrête là. Même si les jeunes acteurs sont formidables trop, c'est trop. Rien, ni personne, apporte "un je ne sais quoi d'humanité": tout le monde est moche, triste, méchant, déprimé, voleur, drogué. Stop. On sait que la vie des banlieues anglaises est difficile mais il nous faut pour compatir, un peu de respiration. Les familles ont démissionné, l'école a abdiqué, les adultes deviennent des esclavagistes et les flics se déchaussent devant un gamin de dix ans!, au secours. On sait que tout cela va mal finir, le malaise est présent tout le long du film et c'est en cela qu'il reste quand même intéressant, à l'image des canassons: à chaque fois qu'ils apparaissent,  on a peur pour eux, persuadé qu'il va leur arriver malheur. Je ne suis pas tout à fait convaincu, à vous de voir.

jeudi 19 décembre 2013

Les Césars du daniloris

   
Plus que deux semaines avant les Césars du Daniloris. Rendez-vous dès le 1er Janvier. Il reste encore quelques films qui pourraient peut-être changer la donne: Suzanne, Le géant égoïste, Le loup de Wall Street, "tel père, tel fils" donc patience .....

mercredi 18 décembre 2013

All is lost

All is lost de J.C Chandor ( U.S) ¤
Comment dire ? Avez-vous déjà côtoyé l'ennui le plus profond: celui des paupières qui se baissent, du sommeil qui gagne. Problèmes d'insomnie ?: courez voir ce film. Redford a la mine ravagée mais ne semble pas plus perturbé que ça de sa collision avec un container. Il est bourru, muet soit, mais n'exprime aucun sentiment, seuls ses bricolages semblent le sortir d'une torpeur contagieuse. Je suis sorti avant d'attraper le mal de mer. A fuir même en barque ....

lundi 16 décembre 2013

Le cinquième pouvoir.

 Le cinquième pouvoir de Bill Condon ( U.S) °
Faire un film sur le pouvoir des médias, d'internet pouvait sembler une bonne idée mais celui-ci est raté. On n'y apprend rien. La mise en scène est redondante, rapide  et étouffe le spectateur. Trop d'infos incompréhensibles noient l'esprit, pour au final repartir sans en savoir plus sur le phénomène Assange. Seules les interprétations sont à noter. Bof.

samedi 14 décembre 2013

The lunchbox

 The lunchbox de Ritesh Batra ( Inde/ Fr/ All) °°°
Ila prépare tous les jours un délicieux repas pour reconquérir un mari qui la délaisse. Les services de livraisons indiens sont connus pour être les meilleurs du monde, on ne sait pas trop comment cela fonctionne mais ça marche très bien. Seulement cette fois un grain de sable vient dérégler la machine parfaitement huilée et le repas se retrouve chez un homme un peu bourru tout près de la retraite. Et l'homme apprécie, savoure, déguste. Débute une relation épistolaire par boîte à aubergines et autres repas interposés. Loin d'être uniquement une comédie sentimentale, ce film dénonce, en créant un véritable suspense, le rôle des femmes et l'état des lieux en général en Inde avec des trajets en bus, en train assez pittoresques. Il y a un personnage très intéressant: celui d'un garçon qui doit le remplacer à son travail, qui devrait nous être antipathique mais qui au fond devient lui aussi le miroir de ce qui ne va pas. La mise en scène, très travaillée, est subtile en prenant le parti de ne pas nous montrer certains personnages, la voisine ( drôlissisme), le père, puis le mari et en offrant une fin très ouverte. Plaisant et très émouvant, à voir.

vendredi 13 décembre 2013

Henri

Henri de Yolande Moreau (Fr) °°
Dans la lignée de "Quand la mer monte" Yolande Moreau continue de filmer les gens à la marge de la société. Henri tient un bar dans le nord de la France. Il a deux compagnons (dont Jacky Berroyer très drôle)  fidèles, solidement accrochés au comptoir et une femme (Lio, toujours aussi bien et toujours aussi peu employée) qui meurt très rapidement . Il emploie "un papillon" une jeune femme pas tout à fait finie comme on dit. Il se crée alors des relations simples mais qu'on peut interpréter de tellement de façons que la vie va devenir compliquée pour notre étrange couple. Pas de jugement, ni de larmoiements, notre papillon peut faire des actions pas très belles. Bref, à découvrir.

mercredi 11 décembre 2013

A touch of sin

 A touch of sin de Jia Zhang-Ke ( Chine) °°°
Portrait au vitriol de la Chine actuelle à travers quatre vengeances style pétage de plomb sévère. On savait que la chine nouvelle était corrompue par les nouveaux riches, que les travailleurs étaient réduits quasiment à l'esclavage, que la jeunesse était confrontée à l'immobilisme social mais Zhang-Ke nous montre un présent insoutenable. Il n'y a de place pour personne dans ce monde du profit , il est où le communisme ? C'est noir, très noir, mais chaque personnage sur lequel il s'attarde a une vraie raison d'agir comme il fait, floué, humiliée ( la scène des billet, incroyable), nié; Chaque mini- histoire aurait pu, aurait du être le sujet d'un film à part entière, c'est un peu le seul reproche que je ferai ici, on est frustré qu'il ne développe pas plus parce que la mise en scène est vraiment incroyable, il a l'art de faire ressortir l'animal qu'il y a en chacun de nous quand il est poussé dans ses derniers instants d'acceptation de l' "insupportable" . A voir absolument, un jour de forme...

dimanche 8 décembre 2013

Zulu

 Zulu de Jérôme Salles ( Fr) °°
Thriller habile sur les trafics de drogues, les expériences in vivo dont les jeunes noirs sont les victimes dans l'Afrique du Sud d'après Mandela. Tout ça est très classique, un peu convenu, extrêmement violent mais au final assez réussi et il y a les interprétations de Forest Whitaker, génial comme d'hab et surtout d'Orlando Bloom qu'on imaginait pas dans un tel rôle, pourtant lui aussi souvent déjà vu: il y est parfait, charmeur et inquiétant.    

jeudi 5 décembre 2013

Twenty feet from stardom

Twenty feet from stardom de Morgan Neville (U.S) °°
C'est l'histoire des Darlène Love, Merry Clayton, Lisa Fisher et de la petite dernière Judith Hill, choristes trop professionnelles pour pouvoir être solistes. Toujours dans l'ombre de la vedette et quelles vedettes! : Bruce Springsteen, Stevie Wonder, David Bowie, Mick Jagger, Sting etc ... ce sont des témoignages émouvants sur de fortes personnalités mais à qui il manque l'égo surdimensionné qu'affichent les stars. Elles ont toujours la flamme, ont une vie qui leur plait même si elles ont renoncé à être seules dans la lumière. Qu'elles se rassurent, elles y sont et leurs voix époustouflantes, leur groove sont intactes. A découvrir.  

Le casse tête chinois

 Le casse tête chinois de Cédric Klapisch ( Fr) °°
Suite tout à fait sympathique mais sans grande originalité. On suit avec plaisir les nouvelles aventures de Xavier à New York à la suite de sa séparation d'avec Wendy. Il cumule les problèmes, les embrouilles, une ex qui revient, un futur enfant avec sa copine lesbienne, un mariage blanc avec une chinoise plutôt cool etc... C'est léger, c'est plein d'enfants super sympas ( où sont passés nos monstres!), bref ça se mange sans faim...

mercredi 4 décembre 2013

Rêves d'or

 Rêves d'or de Diego Quemada-Diez ( Mex / Esp) °°°°
Le sujet semble rebattu et pourtant quelle claque que ce film ! Trois adolescents ( magnifiques jeunes acteurs) guatémaltèques partent vers l'Amérique, bourrés de rêves, d'espoir. Et ils marchent, prennent des trains et se confrontent à la réalité dure, impitoyable, insupportable. Ils sont la jeunesse superbe dans cette folle quête d'une vie meilleure. A chaque coup dur, car le film ne nous épargne rien, on tend l'autre joue pour recevoir une nouvelle baffe. Quemada-Diez, l'ancien assistant de Ken Loach et ça se voit, a écrit une fiction si proche du documentaire qu'elle devient une force implacable, bouleversante. A voir absolument.

 

dimanche 1 décembre 2013

Avant l'hiver

Avant l'hiver de Philippe Claudel (Fr) °°
Très joli film sur le temps qui passe. Comment doucement, tout doucement le doux quotidien cotonneux d'un couple grand bourgeois va s'effriter, se diluer quand apparaissent des bouquets de roses rouges. D'où viennent-ils, qui les envoie ? Daniel Auteuil ( parfait) va s'émouvoir d'une jeune beurre mythomane mais pas seulement. Film très bien écrit, chaque personnage même furtif existe vraiment, et l'on comprend à demi-mots leur aspiration, sa femme bien sûr dévouée, mais son pote ( avec son fils?) et tous les autres. A voir.