The substance de Coralie Fargeat (U.S/G.B/Fr) ¤
Pauvre Demi Moore! Avait elle mérité une telle punition pour son retour sur grand écran ? En tout cas, elle ose tout comme sa petite camarade d'horreur Margaret Qualley. Que dire ? c'est très laid, outrancier, très complaisant bourré de références : Kubrick et sa moquette rouge et l'avalanche de sang, Cronenberg et ses créatures cauchemardesques, Lynch et son éléphant man, et Brian de Palma bien sûr puisqu'elle nous refait la "scène" de Carrie mais tout en moins bien. Dennis Quaid est une caricature insupportable. On comprend ce que la réalisatrice a voulu dénoncer, l'obsession de l'éternelle beauté, les pressions des réseaux sociaux, le machisme et bla, bla bla... mais il y a la façon, ici le gore est presque plus regardable que toutes ces fesses parfaites. C'est une version grotesque du portrait de Dorian Gray et du Phantom of the paradise. Prix du scénario à Cannes pour un film qui n'en n'a pas, c'est un comble. Mais vous pouvez tenter l'expérience.
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