lundi 30 septembre 2024

Isaac

 

Isaac de David Matamoros (Esp) ° 1 h23

Après avoir été amis ados deux hommes mariés se retrouvent adultes pour une histoire de GPA . évidemment tout cela ne va pas vraiment se passer sereinement, surtout que les deux hommes remettent le couvert. Un très gros bof.

Le nouveau printemps

 

Le nouveau printemps de Richard Lemay (U.S) °° 1 H 24

Eliott et sa sœur Laura se précipitent au chevet de leur mère mourante après un étrange coup de fil. Arrivés sur place il rencontre Ted, un homme à tout faire, jardinier, qui s'est installé dans la maison bâton de vieillesse de la mère. Cela ne plait pas du tout à la fille qui soupçonne une arnaque. Le fils lui aussi tombe sous le charme de l'aide qui n'était pas là par pure charité chrétienne. Prenant. 

Pourris gâtés

 

Pourris gâtés de Nicolas Cuche (Fr) °° 1 H 35 

Comédie sans prétention avec trois enfants pourris gâtés à qui le père veuf va donner une leçon. Sympatoche avec aucune idée nouvelle. Tout cela manque de méchanceté. On aurait voulu que l'éléphant casse tout dans le magasin de porcelaines. Pour un soir d'hiver....

Mother land

 

Mother land d'Alexandre Aja (U.S) °° 1 H 41

Une mère vit avec ses deux enfants dans une maison isolée dans les bois, persuadée qu'ils sont les derniers survivants d'un monde hostile. Ils doivent ne jamais se séparer d'une corde avec laquelle ils sont reliés à la maison sous peine de mort. C'est une version moderne de Gretel et Hansel, métaphore un peu lourde, de comment couper le cordon ombilical et d'affranchissement. Le début est poussif, mais petit à petit une ambiance s'installe. Pourquoi pas.

samedi 28 septembre 2024

Maggie Schmit

 

Maggie Smith (1934-2024)

Bien sûr Minerva McGonagall d'Harry Potter, Mort sur le Nil, Hook, ou Violet Crawley de Downton Abbey mais pour moi Maggie restera pour toujours Charlotte Bartlett le chaperon hilarant d'Héléna Bonham Carter de "Chambre avec vue" de James Ivory. Poor Charlotte ....

Tenir debout

 

Tenir debout ( théâtre du Rond point) °° 1 H 20

De et mis en scène et avec Suzanne de Baecque, accompagnée de Raphaëlle Rousseau. Ce n'est pas le talent, réel, de la comédienne qui pêche ici, mais la pièce en elle-même, pas très bien écrite ni pensée et la mise en scène foutraque, décousue qui part en cacahuète souvent. Dommage parce qu'il y a des moments hyper émouvants grâce à la bobine incroyablement expressive de Suzanne qui sait faire passer les mots des miss Charente Poitou avec un naturel magique.

vendredi 27 septembre 2024

Les belles créatures

 

Les belles créatures de Guõmundur Arnar Guõmundsson (Isalande) °°° 2 H 03

Très beau film sur la douleur d'être adolescent en Islande quand on est issu de familles dysfonctionnelles. Le début très réaliste sur le harcèlement à l'école remue en moi toujours de douloureux souvenirs et je m'identifie aussitôt aux personnages mais il faut absolument apprécier la réalisation brute, déroutante, obsessionnelle autour de ce sujet, quand les harcelés deviennent harceleurs et vice et versa, quand l'union fait force, dans un monde où les adultes sont responsables du chaos. Etrangement, on a envir d'entrer en scène pour nous aussi mettre fin à cette spirale infernale. A découvrir vraiment.

Véronique Sanson

 

Véronique Sanson (Dôme /P d Sports)°°°

A 75 balais elle a encore une pêche d'enfer et sait nous embarquer pendant plus de deux heures dans un tourbillon d'émotions. Elle qui a accompagné  notre vie. On connait ses chansons presque par cœur et malgré le lieu (une grande salle de ciné) qui n'a pas vocation de salle de concert évidemment, on applaudit quand même et on chante sans que le voisin râle, une belle ambiance. Elle a invité Zaz, Nathalie Dessay, son fils à partager la scène. Ravis, nous étions.

jeudi 26 septembre 2024

Viêt and Nam

 

Viêt and Nam de Thong Minh Quy (Vit/Phi) °° 2 H 09

Radical et hypnotique. Noir comme le charbon, comme les corps des deux jeunes mineurs après une journée de travail, comme les pensées de la mère qui attend depuis 20 ans son mari disparu en temps de guerre, ce film est sombre. On n'y respire que rarement. La violence y est douce mais omniprésente. C'est très sensuel, envoûtant et désespérant avec des scènes d'une réelle beauté, d'autres plus soporifiques. A découvrir un jour de moral au beau fixe.

La voix d'or

 

La voix d'or (La Bruyère) °°° musical d'Eric Bu et Thibaud Houdinière

On remonte en chansons le temps en suivant le destin d'une famille. Celle de Charles Gentes dit "A la voix d'or ". Amours passionnées, du Caire à Montmartre et jusqu'aux Etats-Unis. On réécoute Aznavour, Brel, Piaf, Brassens, Dario Moreno, Dalida et tant d'autres, aux trois Baudet ou chez Patachou. Une troupe joyeuse et talentueuse menée par Marc Citti, Elodie Menant, Sandrine Seubille, Benjamin Egner (aux faux airs d'Yves Montand) et Charlie Fargialla (superbe voix). Une très belle soirée qui fait du bien.



mercredi 25 septembre 2024

Little ashes

 

Little ashes de Paul Morisson  ( U.S) ° 1H 52 [SR 2009]

1922. Salvator Dali (Robert Pattison fade et énervant) a 18 ans et entre à l'université. Il rencontre Federico Garcia Lorca et Luis Buñel formant un groupe novateur dans la capitale madrilène. Seul Javier Beltran (Lorca) s'en sort dans ce film amidonné qui traine en longueur .

L'amour ou presque

 

L'amour ou presque (Almost love) de Mike Doyle (U.S) ¤ 1 H 32

Encore un film qui n'a pas grand chose à défendre . Un artiste peintre fauché et un influenceur à qui la vie sourit se posent des questions. Ils sont bien entourés d'amis bienveillants. Aucun intérêt.                           

Megalopolis

 

Megalopolis de Francis Ford Coppola (U.S) ¤ 2 H 18

Ce film dépasse l'entendement, c'est plus qu'une purge c'est une douleur physique. Tout est laid, outrancier, vain et débile. Rien est écrit et pourtant tout semble bavard ( Marc Aurèle au secours) rien ne séduit et pourtant quand on pense à l'argent dépensé pour chaque image, chaque plan, chaque scène on est sur le cul. Tous les acteurs cabotinent à outrance à l'image de Shia LeBeouf insupportable, John Voight, hélas ressuscité, A. Driver pour qui la locution "aussi expressif qu'une endive" a été inventée ( ce qui ne l'empêche pas la grandiloquence) ... Cette Rome futuriste a déjà été proposée en mieux mille fois, cette décadence est artificielle, le propos rabâché ( La Russie, les multimilliardaires aux pouvoirs, l'innocence tueuse, la foule manipulée...) Pour moi, cette soi-disant fable est une grosse farce indigeste à fuir. Mais vous voudrez sans doute vous faire une idée, pour ceux qui désireraient sortir avant la fin, vous pouvez, c'est de pire en pire.  

mardi 24 septembre 2024

Kaos

 

Kaos de Charlie Covell (U.S) °°série 1 saison, 8 épisodes N

Rififi sur le Mont Olympe avec Zeus qui pète un plomb, tout cela dans le monde d'aujourd'hui avec les mêmes histoires et les mêmes Dieux: Icare, Dédale, Orphée, Héra, Dionysos, Poséidon...) C'est à la fois bête et amusant, irritant mais captivant. Trois mortels vont essayer de redéfinir l'avenir de l'humanité. Après un début déroutant cela prend petit à petit. pourquoi pas.


lundi 23 septembre 2024

Les graines du figuier sauvage

 

Les graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof (Iran/Fr/All) °°°° 2 H 46

Déjà réalisateur de deux "chefs-d'oeuvre", "Un homme intègre" et "Le diable n'existe pas", M. Rasoulof en signe ici un troisième. Trois lieux différents pour ce tournage secret en pleine révolution des femmes au slogan "Vie et liberté", après la mort de Mahsa Amini. Les rues de Téhéran filmée au portable, images d'actualité glaçantes qui nous remuent les tripes, un appartement devenu prison où vivent trois femmes, épouse et filles d'un procureur acteur de la répression et bourreau d'innocent qui nous oppresse ( faut voir comme le réalisateur filme le père quand il s'aperçoit qu'il a perdu son arme, c'est impressionnant) et un village de campagne abandonné qui va devenir le lieu du drame filmé à la Kubrick, labyrinthe de murs poussiéreux avec une fin très Carrie de De palma. Parce que malgré les horreurs, le totalitarisme, la surveillance omniprésente, les obligations religieuses, Rasoulof arrive à glisser dans son film des pointes d'humour, dues aux contradictions, à l'absurdité de la situation. A voir obligatoirement. Je n'ai pas encore vu "Anora" mais ce film méritait la "Palme d'or" au moins de la partager.  

Les barbares

 

Les barbares de Julie Delpy (Fr) °° 1 H 42

Sympatoche. Comédie légère sur un sujet plutôt grave. Paimpont, petit village breton, accueille des réfugiés syriens au lieu des ukrainiens prévus, cela réveille de suite, les tendances racistes de certains habitants. Bien sûr Julie Delpy n'évite pas les clichés, elle en joue plutôt: les syriens sont surdiplômés, plus cultivés que notre plombier extrèmedroitisé ( Laurent Laffite toujours parfait en salaud), la crêpière ( Brigitte Rouen TB) qui ne sait pas faire la pâte, le garde chasse (Monsieur Fraize, hilarant) pas fan de Macron etc... mais cette succession de saynètes dénonçant nos travers , notre peur de l'étranger, de l'inconnu reste vraiment plaisante. La distribution est parfaite (S. Kiberlain, S Guillemin, Jean-Charles Trichet, Ziad Bakri et bien sûr India Hair ..) Pas si mal, en fait.

samedi 21 septembre 2024

We all lie my dirling

 

We all lie my darling de Pierre Nicolas Panasci (Aust) ° 1 H 21 [SR 2023] Prime video

C'est une accumulation de clichés présentés avec plus ou moins d'habileté. Le gay fichu à la porte de chez ses parents, le séropo, le chasseur inconséquent etc... beaucoup de parlotte. Bref l'Australie n'est pas l'Eden pour les homos comme on pourrait le penser, un tableau bien noir qui ne donne pas beaucoup d'espoir à la jeunesse.

vendredi 20 septembre 2024

Un noël très très gay

 

Un noël très très gay de Rob Williams (U.S) ¤1 H 29 [SR2010]

Rien à garder de ce petit film idiot bourré de clichés aux acteurs nullissimes ( la mère et son rire sont insupportables) On ne mérite pas ça un jour de Noël, ce n'est pas un cadeau à faire pour personne. A fuir

Rue du conservatoire

 

Rue du conservatoire de Valérie Donzelli (Fr) °° 1 H 20

Valérie Donzelli retourne au conservatoire, qu'elle a raté à l'époque, pour suivre quelques comédiens qui montent un Hamlet à leur sauce. Le film est très joliment scénarisé et comme dans ce genre de film on s'attache plus ou moins aux comédiens selon ce que l'on ressent d'eux dans leur façon d'être ou de communiquer. Dommage l'actrice principale Clémence Coullon ne m'a vraiment pas ému malgré sa passion.

jeudi 19 septembre 2024

Nulle part ailleurs

 

Nulle part ailleurs de David Salazar ( Colombie/U.S) °° 1 H 27 

Heureux à New York, Adrian et Sebastian sont confrontés à la dureté de la vie clandestine des immigrés. On refuse le visa à ce dernier et leur vie par en cacahuète. Comment gérer cette nouvelle situation qui les empêche de vivre et bien sûr s'joute comme d'habitude le rejet des famille . Pourront ils rester aux U.S ou retourner en Colombie?                     


Le procès du chien

 

Le procès du chien de Laetitia Dosch (Fr) ° 1 H 23

Film foutraque qui balance entre humour et cause sérieuse mais qui ne sait pas vraiment choisir. Cosmos chien normalement gentil a mordu une jeune femme ( et ce n'est pas sa première victime) et est jugé comme une personne au tribunal défendu par une avocate des cause perdues ( L. Dosch pas toujours bonne comédienne) Il y a quelques bons moments avec Zadi ou Damiens et d'autres vraiment limite avec Anne Dorval. C'est décousu, bien rythmé bref il y a du "à boire et à manger". A vous de voir. 

Speak no evil

 

Speak no evil de James Watkins (U.S) °° 1 H 50

Remake du film danois où des anglo-américains remplacent des dano-hollandais. Il y a des rencontres qu'il vaut mieux éviter même en vacances en Toscane et surtout il faut avoir refuser les invitations de quasi inconnus dans des fermes isolées. Version plus directe, plus bourrine sans psychologie mais quand même efficace. Mackensie Davis a des airs de Laura Dern, James McAvoy semble sortir de "Split". J'aurais aimé qu'on me raconte cette histoire du côté de Ant ( Dan Hough), le "fils" du couple psychopathe. Divertissant mais sans surprise.

mercredi 18 septembre 2024

Ma vie, ma gueule

 

Ma vie ma gueule de Sophie Fillières (Fr) ¤ 1 H 39

Décédée en juillet S. Fillières nous offre son dernier opus. J'aurais aimé aimer ce film un peu testamentaire avec Agnès Jaoui comme double mais je me suis ennuyé comme dix. Par respect je suis resté jusqu'à la fin mais certains spectateurs sont sortis. Rien ne fonctionne dans ce film foutraque même si vers la fin lors d'un voyage ça commence à prendre avec de vrais personnages. La presse est très bonne, par hommage ou pour de vrai, je ne sais.

mardi 17 septembre 2024

Et pendant ce temps Simone Veille !

 

Et pendant ce temps Simone veille (Comédie Bastille) °° 

Sur une idée de Trinidad mis en scène de Gil Galliot. Quatre comédiennes pêchues racontent la condition féminine depuis soixante ans. Beaucoup d'humour, de jeux de mots. Une analyse assez fine, très pédagogique, contenant une multitude d'informations quelquefois oubliées dont la piqûre de rappel fait du bien. Un spectacle qui malgré ses 1500 représentations ne reste pas figé puisque Michel Barnier ( et son passé très progressiste) en fait déjà parti. A voir.

lundi 16 septembre 2024

Jess and James

 

Jess and James de Santiago Giralt (Arg) °°° 1 H 32 [SR 2015] Prime video.

Voilà enfin un film, foutraque il est vrai, mais qui propose autre chose que les émois d'un ado découvrant son orientation sexuel. Jess bohème, un brin naïf et insouciant rencontre James (d'abord pour un plan cul bizarrement cru, triste et touchant) mais qui vont lors d'un road trip à travers l'Argentine s'essayer à la liberté par des rencontres plus ou moins bienveillantes. C'est original, solaire mais d'une profondeur insoupçonnée de prime abord. A découvrir. 






dimanche 15 septembre 2024

Le fil

 

Le fil de Daniel Auteuil (Fr) °°° 1 h 55

Belle surprise que ce film de procès dont on n'attendait pas grand chose. L'histoire, coupable ou non, reste la même mais c'est la réalisation qui accroche. Le parallèle fin avec la tauromachie, la Camargue filmée de façon sombre, sans le folklore lumineux habituel, les cadrages utilisant toutes les lignes, les angles possibles, la distribution parfaite ( Belaïdi, Candelier, S Brahim, G Roussel, F Janass, J.N Broué) et bien sûr Daniel Auteuil et Grégory Gadebois toujours parfaits avec une fin ( même si on sent dans son fort intérieur la vérité) qui arrive à nous surprendre autrement. A découvrir.

Sur le chemin des dunes

 

Sur le chemin des dunes de Bavo Defurne (U.S) ° 1 H 36 [SR 2012]

C'est un assez joli film, bourré de bonnes intentions, plutôt pédagogique, beaucoup trop lisse, mais qui a l'avantage de présenter des personnages pas trop caricaturaux fait il y a une dizaine d'années, sujet pas encore trop rabâché. Même s'il a glané pas mal de prix il manque sérieusement d'intensité.

Mon rayon de soleil

 

Mon rayon de soleil de David Hastings (G.B) ¤ [SR 2022] 1 H 54

On a l'impression d'avoir vu ce film des centaines de fois. Mélo assez difficilement supportable, pas très bien joué qui traine en longueur. On n'arrive pas à s'identifier à des deux garçons sans défauts qui absorbent sans rechigner toutes les aléas de la vie. Lourd.



vendredi 13 septembre 2024

Beetlejuice Beetlejuice

 

Beetlejuice, Beetlejuice de Tim Burton (U.S) ° 1 H 44

Tim Burton continue à faire muse muse avec ses jouets. Il y prend beaucoup de plaisir nous moins, on ne rit pas, n'avons pas peur, on regarde tout cela sans réel déplaisir même si chaque bonne idée est étirée ou répétée à l'infini. Certaines marchent comme la recomposition de Dame Bellucci qui a heureusement un rôle muet, la reprise de Day-O au cimetière, Bob et sa jolie tête, et les différentes représentations de la mort par les acteurs mais tout le reste est assez mauvais: le ver, la chanson, le jeu outrancier de Michael Keaton, et des acteurs en général. L'effet nostalgique ne marche pas, la façon prime sur l'idée. C'est une question de dosage comme le rythme l'est au théâtre. A vous de voir.

jeudi 12 septembre 2024

Dahomey

 

Dahomey de Mati Diop (Bénin/Fr/Séné) ° 1 H 08

Tout ce que je n'aime pas dans le documentaire. Le sujet est passionnant : l'art et la colonisation, le vol, la restitution, quand, comment, pourquoi, tout ou une partie, le ressentiment, la colère, le pardon... mais la façon de l'aborder m'est insupportable. Faire parler une statue, pourquoi pas, mais 45 minutes sur 68 pour regarder emballer les statues, les encaisser, les faire voyager, les désemballer les... à hurler. Tout ça avec une voix caverneuse soporifique et des "noirs" - sans jeu de mot - façon Alain Resnais ( il manque que la neige) d'un autre âge. Heureusement il y a les réflexions hyper intelligentes des étudiants d'université qui à la fin nous réveillent et nous intéressent. Le film commence là où il finit.

Tatami

 

Tatami de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv (Géorgie) °°° 1 H 43

Formidable film politique qui s'exprime par le truchement du sport. Un championnat du monde de judo à Tbilissi . Les instances iraniennes refusant que sa championne affronte une israélienne parce que ce serait reconnaître l'existence de cet état et de ce fait, nie le travail, l'envie la passion de Leïla ( Arienne Mandi) et de sa coach ( extraordinaire Zar Amir coréalisatrice du film). On connait la situation insoutenable de ce pays qu'on laisse un peu tomber mais il faut noter, ici, la réalisation exceptionnelle avec Guy Nattiv: l'emploi du noir et blanc qui ajoute à l'angoisse, ces plans cadrés sur couloirs gris aux néons glaçants, labyrinthiques, ces vestiaires aux paroles dangereuses, aux regards suspicieux synonymes de danger. Film de tous les combats à voir absolument.

mercredi 11 septembre 2024

Kill

 

Kill de Nikhil Nagesh Bhat (Inde) °° 1 H 45

Arnold Schwarzenegger , Sylvester Stallone ou Jean-Claude Van Damme peuvent aller se rhabiller, ils ont trouvé leur maître: Laksh Lalwani, pour qui chaque objet devient une arme redoutable. Jamais je n'avais vu autant de sang, de morts violentes dans un film d'action. Cela en devient admirable. Il ne fallait pas titiller nos commandos de l'armée voyageant dans un train. Le héros, Amrit, venait juste de faire sa demande dans des circonstances cocasses à sa bien aimée quand celle-ci se fait butter par une bande de voleurs (plus de 40) sans foi ni loi. Normal qu'il se venge, mais alors il le fait comme jamais, pas dans la finesse, mais dans une chorégraphie géniale (c'est pas du Thomas Joly , c'est sûr) et va même retourner la situation rendant le film ubuesque. On a le droit de quitter la salle, mais quand même ....

les dieux de la vague

 

Les dieux de la vague de Dan Castle (Australie) ¤ 1 h 47 [SR 2008]

Tout le monde n'est pas Kathryn Bigelow. Castle qui lorgne sans honte vers le film culte de Patrick Swayze et Keanu Reeves se plante en beauté quand bien même il a casté des éphèbes musclés, bronzés qui se ressemblent tous et qu'on finit par mélanger. Aucun intérêt (une intrigue, c'est bien aussi ...)

Francky

 

Francky de Keith Behrman (US) °° [SR 2020]

Film assez juste sur la jeunesse américaine quand arrivent les premiers émois sexuels. Pas de quoi se relever la nuit mais les comédiens sont justes et on a plaisir à retrouver Maria Bello et Kyle Maclachlan. Parfait pour un débat aux dossiers, pourquoi pas.

vendredi 6 septembre 2024

La hublotière

 

La hublotière (Vésinet) ¤ 

Attention arnaque. Tout content d'aller visiter une maison imaginée par Guimard nous sommes accueillis par une femme qui nous distribue des lutins en nous disant de s'attarder dans le tout petit jardin pour voir la maison qui n'a rien de bien intéressant nous laissant seuls puis son mari nous reçoit dans le hall pour nous parler du plafond et de l'escalier. Et rien d'autre. Pas de salles, pas de terrasse qui promettait. ET pour ces miettes , ils demandent quand même 5 euros. A dénoncer.



jeudi 5 septembre 2024

le barbier

 

Le barbier de Dennis Shinners (U.S) °° 1 h 20 [SR 2022] Prime video

A Brooklyn, Quique est barbier, quartier où règne l'intolérance, les trafics de toutes sortes et un machisme chez les latinos qui engendre toutes sortes de problèmes. Ce n'est donc pas facile pour lui de vivre une histoire d'amour avec un bel irlandais qui vient de débarquer à New York pour vendre la maison de son père décédé. C'est toujours le même thème mais la réalisation ici apporte un plus et les acteurs sont excellents. A découvrir.

Le temps d'un été

 

Le temps d'un été de Nils-Erik Ekblom (Finlande)° 1 H 36 [SR 2018] 

Tout petit film sans grand intérêt sur deux garçons qui passent un été ensemble dans un chalet perdu au fin fond de la Finlande. On s'ennuie assez vire parce que le réalisateur, qui dépeint un instant de sa vie, n'a pas grand chose à raconter, et n'a aucune originalité. Bof.

Last summer

 

Last summer de Mark Thiedeman (U.S) °° 1H 12 [SR 2013]

Encore une fin. Deux lycéens amoureux passent leur dernier été ensemble dans le sud agricole des U.S, l'un deux rejoignant l'université. La singularité de ce film en est sa simplicité comme l'évidence de la relation des deux garçons qui s'aiment depuis l'enfance, par rapport aux familles, à l'entourage ce qui n'empêche pas beaucoup de maniérisme dans la réalisation mais pourquoi pas.



mercredi 4 septembre 2024

Vivre sans nous

 

Vivre sans nous de David Färdmar (Suède) °° 1 H 44 [SR 2021]

La fin d'un couple qui s'est aimé passionnément mais chacun vit la séparation à sa façon, plus ou moins facilement. Des allers-retours dans les sentiments extrêmement réalistes (mais au bout d'un moment tout cela tourne un peu en rond) avec un vrai suspense maintenu jusqu'au bout. Pas mal. 


mardi 3 septembre 2024

Au plein air

 

Au plein air de Collyns Tafial (Fr) °°[SR 2022] 1 H 27

Film émouvant qui aborde les inégalités sociales. Karl, un SDF, survit grâce à de petits boulots et campe au bord du canal Saint-Martin avec un vieil homme désillusionné. Il prend soin de son apparence et devient temporairement le nounou d'Alicia et de son fils Kelyan. Cette rencontre va transformer sa vie. Réalisé avec délicatesse et interprété par le charismatique Collyns Tafial, ce film, malgré quelques faiblesses, mérite d'être vu.

La nuit se traine

 

La nuit se traine de Michiel Blanchart (Bel) °°° 1 H 30

Thriller efficace à la mécanique bien huilée, qui nous tient en haleine jusqu'au bout. C'est surtout le tout début du film qui est vraiment réussi; on est de suite dans l'action. le jeune héros, un "pôvre" petit serrurier se fait piéger par une jeune fille qui lui fait ouvrir une porte à emmerdes. Un cauchemar d'une nuit très habilement filmé qui perd un peu sur la longueur mais superbement défendu par Jonathan Feltre et Romain Duris dans un rôle de psychopathe. A voir.

Beyto

 

Beyto de Gitta Gsell (All) °° [SR 2017] 1 H 37 Prime video

Film que j'avais raté au festival des "Chéri-es". Beyto, bel athlète de natation tombe amoureux d'un allemand. Mais sa famille le marie de force en Turquie avec sa copine d'enfance. Romance au thème vu et revu mais qui un certain charme. La fin optimiste nous change des drames habituels mais tout ça ne va pas très loin.

dimanche 1 septembre 2024

Elite 8

 

Elite 8 de Carlos Montero & Dario Madrona (Esp) ¤ 8ème et dernière (enfin) saison, 8 épisodes

Insupportable. Alors pourquoi regarder me direz vous (et vous auriez raison) et j'avoue l'avoir fait en accélérant le visionnage pour voir jusqu'où les concepteurs iraient dans leur délire. On a tous un côté débile en soi. Elle tourne autour de la plastique de Fernando Lindez qu'on massacre avec jubilation (on voit la scène plusieurs fois selon les coupables possibles) mais ça fait longtemps qu'on s'en fout et on s'ennuie totalement.