vendredi 20 septembre 2024

Un noël très très gay

 

Un noël très très gay de Rob Williams (U.S) ¤1 H 29 [SR2010]

Rien à garder de ce petit film idiot bourré de clichés aux acteurs nullissimes ( la mère et son rire sont insupportables) On ne mérite pas ça un jour de Noël, ce n'est pas un cadeau à faire pour personne. A fuir

Rue du conservatoire

 

Rue du conservatoire de Valérie Donzelli (Fr) °° 1 H 20

Valérie Donzelli retourne au conservatoire, qu'elle a raté à l'époque, pour suivre quelques comédiens qui montent un Hamlet à leur sauce. Le film est très joliment scénarisé et comme dans ce genre de film on s'attache plus ou moins aux comédiens selon ce que l'on ressent d'eux dans leur façon d'être ou de communiquer. Dommage l'actrice principale Clémence Coullon ne m'a vraiment pas ému malgré sa passion.

jeudi 19 septembre 2024

Nulle part ailleurs

 

Nulle part ailleurs de David Salazar ( Colombie/U.S) °° 1 H 27 

Heureux à New York, Adrian et Sebastian sont confrontés à la dureté de la vie clandestine des immigrés. On refuse le visa à ce dernier et leur vie par en cacahuète. Comment gérer cette nouvelle situation qui les empêche de vivre et bien sûr s'joute comme d'habitude le rejet des famille . Pourront ils rester aux U.S ou retourner en Colombie?                     


Le procès du chien

 

Le procès du chien de Laetitia Dosch (Fr) ° 1 H 23

Film foutraque qui balance entre humour et cause sérieuse mais qui ne sait pas vraiment choisir. Cosmos chien normalement gentil a mordu une jeune femme ( et ce n'est pas sa première victime) et est jugé comme une personne au tribunal défendu par une avocate des cause perdues ( L. Dosch pas toujours bonne comédienne) Il y a quelques bons moments avec Zadi ou Damiens et d'autres vraiment limite avec Anne Dorval. C'est décousu, bien rythmé bref il y a du "à boire et à manger". A vous de voir. 

Speak no evil

 

Speak no evil de James Watkins (U.S) °° 1 H 50

Remake du film danois où des anglo-américains remplacent des dano-hollandais. Il y a des rencontres qu'il vaut mieux éviter même en vacances en Toscane et surtout il faut avoir refuser les invitations de quasi inconnus dans des fermes isolées. Version plus directe, plus bourrine sans psychologie mais quand même efficace. Mackensie Davis a des airs de Laura Dern, James McAvoy semble sortir de "Split". J'aurais aimé qu'on me raconte cette histoire du côté de Ant ( Dan Hough), le "fils" du couple psychopathe. Divertissant mais sans surprise.

mercredi 18 septembre 2024

Ma vie, ma gueule

 

Ma vie ma gueule de Sophie Fillières (Fr) ¤ 1 H 39

Décédée en juillet S. Fillières nous offre son dernier opus. J'aurais aimé aimer ce film un peu testamentaire avec Agnès Jaoui comme double mais je me suis ennuyé comme dix. Par respect je suis resté jusqu'à la fin mais certains spectateurs sont sortis. Rien ne fonctionne dans ce film foutraque même si vers la fin lors d'un voyage ça commence à prendre avec de vrais personnages. La presse est très bonne, par hommage ou pour de vrai, je ne sais.

mardi 17 septembre 2024

Et pendant ce temps Simone Veille !

 

Et pendant ce temps Simone veille (Comédie Bastille) °° 

Sur une idée de Trinidad mis en scène de Gil Galliot. Quatre comédiennes pêchues racontent la condition féminine depuis soixante ans. Beaucoup d'humour, de jeux de mots. Une analyse assez fine, très pédagogique, contenant une multitude d'informations quelquefois oubliées dont la piqûre de rappel fait du bien. Un spectacle qui malgré ses 1500 représentations ne reste pas figé puisque Michel Barnier ( et son passé très progressiste) en fait déjà parti. A voir.

lundi 16 septembre 2024

Jess and James

 

Jess and James de Santiago Giralt (Arg) °°° 1 H 32 [SR 2015] Prime video.

Voilà enfin un film, foutraque il est vrai, mais qui propose autre chose que les émois d'un ado découvrant son orientation sexuel. Jess bohème, un brin naïf et insouciant rencontre James (d'abord pour un plan cul bizarrement cru, triste et touchant) mais qui vont lors d'un road trip à travers l'Argentine s'essayer à la liberté par des rencontres plus ou moins bienveillantes. C'est original, solaire mais d'une profondeur insoupçonnée de prime abord. A découvrir. 






dimanche 15 septembre 2024

Le fil

 

Le fil de Daniel Auteuil (Fr) °°° 1 h 55

Belle surprise que ce film de procès dont on n'attendait pas grand chose. L'histoire, coupable ou non, reste la même mais c'est la réalisation qui accroche. Le parallèle fin avec la tauromachie, la Camargue filmée de façon sombre, sans le folklore lumineux habituel, les cadrages utilisant toutes les lignes, les angles possibles, la distribution parfaite ( Belaïdi, Candelier, S Brahim, G Roussel, F Janass, J.N Broué) et bien sûr Daniel Auteuil et Grégory Gadebois toujours parfaits avec une fin ( même si on sent dans son fort intérieur la vérité) qui arrive à nous surprendre autrement. A découvrir.

Sur le chemin des dunes

 

Sur le chemin des dunes de Bavo Defurne (U.S) ° 1 H 36 [SR 2012]

C'est un assez joli film, bourré de bonnes intentions, plutôt pédagogique, beaucoup trop lisse, mais qui a l'avantage de présenter des personnages pas trop caricaturaux fait il y a une dizaine d'années, sujet pas encore trop rabâché. Même s'il a glané pas mal de prix il manque sérieusement d'intensité.

Mon rayon de soleil

 

Mon rayon de soleil de David Hastings (G.B) ¤ [SR 2022] 1 H 54

On a l'impression d'avoir vu ce film des centaines de fois. Mélo assez difficilement supportable, pas très bien joué qui traine en longueur. On n'arrive pas à s'identifier à des deux garçons sans défauts qui absorbent sans rechigner toutes les aléas de la vie. Lourd.



vendredi 13 septembre 2024

Beetlejuice Beetlejuice

 

Beetlejuice, Beetlejuice de Tim Burton (U.S) ° 1 H 44

Tim Burton continue à faire muse muse avec ses jouets. Il y prend beaucoup de plaisir nous moins, on ne rit pas, n'avons pas peur, on regarde tout cela sans réel déplaisir même si chaque bonne idée est étirée ou répétée à l'infini. Certaines marchent comme la recomposition de Dame Bellucci qui a heureusement un rôle muet, la reprise de Day-O au cimetière, Bob et sa jolie tête, et les différentes représentations de la mort par les acteurs mais tout le reste est assez mauvais: le ver, la chanson, le jeu outrancier de Michael Keaton, et des acteurs en général. L'effet nostalgique ne marche pas, la façon prime sur l'idée. C'est une question de dosage comme le rythme l'est au théâtre. A vous de voir.

jeudi 12 septembre 2024

Dahomey

 

Dahomey de Mati Diop (Bénin/Fr/Séné) ° 1 H 08

Tout ce que je n'aime pas dans le documentaire. Le sujet est passionnant : l'art et la colonisation, le vol, la restitution, quand, comment, pourquoi, tout ou une partie, le ressentiment, la colère, le pardon... mais la façon de l'aborder m'est insupportable. Faire parler une statue, pourquoi pas, mais 45 minutes sur 68 pour regarder emballer les statues, les encaisser, les faire voyager, les désemballer les... à hurler. Tout ça avec une voix caverneuse soporifique et des "noirs" - sans jeu de mot - façon Alain Resnais ( il manque que la neige) d'un autre âge. Heureusement il y a les réflexions hyper intelligentes des étudiants d'université qui à la fin nous réveillent et nous intéressent. Le film commence là où il finit.

Tatami

 

Tatami de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv (Géorgie) °°° 1 H 43

Formidable film politique qui s'exprime par le truchement du sport. Un championnat du monde de judo à Tbilissi . Les instances iraniennes refusant que sa championne affronte une israélienne parce que ce serait reconnaître l'existence de cet état et de ce fait, nie le travail, l'envie la passion de Leïla ( Arienne Mandi) et de sa coach ( extraordinaire Zar Amir coréalisatrice du film). On connait la situation insoutenable de ce pays qu'on laisse un peu tomber mais il faut noter, ici, la réalisation exceptionnelle avec Guy Nattiv: l'emploi du noir et blanc qui ajoute à l'angoisse, ces plans cadrés sur couloirs gris aux néons glaçants, labyrinthiques, ces vestiaires aux paroles dangereuses, aux regards suspicieux synonymes de danger. Film de tous les combats à voir absolument.

mercredi 11 septembre 2024

Kill

 

Kill de Nikhil Nagesh Bhat (Inde) °° 1 H 45

Arnold Schwarzenegger , Sylvester Stallone ou Jean-Claude Van Damme peuvent aller se rhabiller, ils ont trouvé leur maître: Laksh Lalwani, pour qui chaque objet devient une arme redoutable. Jamais je n'avais vu autant de sang, de morts violentes dans un film d'action. Cela en devient admirable. Il ne fallait pas titiller nos commandos de l'armée voyageant dans un train. Le héros, Amrit, venait juste de faire sa demande dans des circonstances cocasses à sa bien aimée quand celle-ci se fait butter par une bande de voleurs (plus de 40) sans foi ni loi. Normal qu'il se venge, mais alors il le fait comme jamais, pas dans la finesse, mais dans une chorégraphie géniale (c'est pas du Thomas Joly , c'est sûr) et va même retourner la situation rendant le film ubuesque. On a le droit de quitter la salle, mais quand même ....

les dieux de la vague

 

Les dieux de la vague de Dan Castle (Australie) ¤ 1 h 47 [SR 2008]

Tout le monde n'est pas Kathryn Bigelow. Castle qui lorgne sans honte vers le film culte de Patrick Swayze et Keanu Reeves se plante en beauté quand bien même il a casté des éphèbes musclés, bronzés qui se ressemblent tous et qu'on finit par mélanger. Aucun intérêt (une intrigue, c'est bien aussi ...)

Francky

 

Francky de Keith Behrman (US) °° [SR 2020]

Film assez juste sur la jeunesse américaine quand arrivent les premiers émois sexuels. Pas de quoi se relever la nuit mais les comédiens sont justes et on a plaisir à retrouver Maria Bello et Kyle Maclachlan. Parfait pour un débat aux dossiers, pourquoi pas.

vendredi 6 septembre 2024

La hublotière

 

La hublotière (Vésinet) ¤ 

Attention arnaque. Tout content d'aller visiter une maison imaginée par Guimard nous sommes accueillis par une femme qui nous distribue des lutins en nous disant de s'attarder dans le tout petit jardin pour voir la maison qui n'a rien de bien intéressant nous laissant seuls puis son mari nous reçoit dans le hall pour nous parler du plafond et de l'escalier. Et rien d'autre. Pas de salles, pas de terrasse qui promettait. ET pour ces miettes , ils demandent quand même 5 euros. A dénoncer.



jeudi 5 septembre 2024

le barbier

 

Le barbier de Dennis Shinners (U.S) °° 1 h 20 [SR 2022] Prime video

A Brooklyn, Quique est barbier, quartier où règne l'intolérance, les trafics de toutes sortes et un machisme chez les latinos qui engendre toutes sortes de problèmes. Ce n'est donc pas facile pour lui de vivre une histoire d'amour avec un bel irlandais qui vient de débarquer à New York pour vendre la maison de son père décédé. C'est toujours le même thème mais la réalisation ici apporte un plus et les acteurs sont excellents. A découvrir.

Le temps d'un été

 

Le temps d'un été de Nils-Erik Ekblom (Finlande)° 1 H 36 [SR 2018] 

Tout petit film sans grand intérêt sur deux garçons qui passent un été ensemble dans un chalet perdu au fin fond de la Finlande. On s'ennuie assez vire parce que le réalisateur, qui dépeint un instant de sa vie, n'a pas grand chose à raconter, et n'a aucune originalité. Bof.

Last summer

 

Last summer de Mark Thiedeman (U.S) °° 1H 12 [SR 2013]

Encore une fin. Deux lycéens amoureux passent leur dernier été ensemble dans le sud agricole des U.S, l'un deux rejoignant l'université. La singularité de ce film en est sa simplicité comme l'évidence de la relation des deux garçons qui s'aiment depuis l'enfance, par rapport aux familles, à l'entourage ce qui n'empêche pas beaucoup de maniérisme dans la réalisation mais pourquoi pas.



mercredi 4 septembre 2024

Vivre sans nous

 

Vivre sans nous de David Färdmar (Suède) °° 1 H 44 [SR 2021]

La fin d'un couple qui s'est aimé passionnément mais chacun vit la séparation à sa façon, plus ou moins facilement. Des allers-retours dans les sentiments extrêmement réalistes (mais au bout d'un moment tout cela tourne un peu en rond) avec un vrai suspense maintenu jusqu'au bout. Pas mal. 


mardi 3 septembre 2024

Au plein air

 

Au plein air de Collyns Tafial (Fr) °°[SR 2022] 1 H 27

Film émouvant qui aborde les inégalités sociales. Karl, un SDF, survit grâce à de petits boulots et campe au bord du canal Saint-Martin avec un vieil homme désillusionné. Il prend soin de son apparence et devient temporairement le nounou d'Alicia et de son fils Kelyan. Cette rencontre va transformer sa vie. Réalisé avec délicatesse et interprété par le charismatique Collyns Tafial, ce film, malgré quelques faiblesses, mérite d'être vu.

La nuit se traine

 

La nuit se traine de Michiel Blanchart (Bel) °°° 1 H 30

Thriller efficace à la mécanique bien huilée, qui nous tient en haleine jusqu'au bout. C'est surtout le tout début du film qui est vraiment réussi; on est de suite dans l'action. le jeune héros, un "pôvre" petit serrurier se fait piéger par une jeune fille qui lui fait ouvrir une porte à emmerdes. Un cauchemar d'une nuit très habilement filmé qui perd un peu sur la longueur mais superbement défendu par Jonathan Feltre et Romain Duris dans un rôle de psychopathe. A voir.

Beyto

 

Beyto de Gitta Gsell (All) °° [SR 2017] 1 H 37 Prime video

Film que j'avais raté au festival des "Chéri-es". Beyto, bel athlète de natation tombe amoureux d'un allemand. Mais sa famille le marie de force en Turquie avec sa copine d'enfance. Romance au thème vu et revu mais qui un certain charme. La fin optimiste nous change des drames habituels mais tout ça ne va pas très loin.

dimanche 1 septembre 2024

Elite 8

 

Elite 8 de Carlos Montero & Dario Madrona (Esp) ¤ 8ème et dernière (enfin) saison, 8 épisodes

Insupportable. Alors pourquoi regarder me direz vous (et vous auriez raison) et j'avoue l'avoir fait en accélérant le visionnage pour voir jusqu'où les concepteurs iraient dans leur délire. On a tous un côté débile en soi. Elle tourne autour de la plastique de Fernando Lindez qu'on massacre avec jubilation (on voit la scène plusieurs fois selon les coupables possibles) mais ça fait longtemps qu'on s'en fout et on s'ennuie totalement.