jeudi 27 octobre 2022

The watcher


The watcher crée par Ryan Murphy & Ian Brennan (U.S)° 1 saison, 7 épisodes
Très peu d'intérêt, si ce n'est de reconnaître Mia Farrow au bout de deux épisodes. Rien de nouveau sous le soleil, vous pouvez passez votre chemin, cette charmante maison soi-disant hantée est franchement ennuyeuse. Bof.

Bowling saturne

 

Bowling saturne de Patricia Mazuy (Fr) °° 1 H 54

Caen. Un bowling familial . Ce film d'abord déplaisant commence par une scène d'agression sexuelle insoutenable filmée crument par la réalisatrice. ( Je ne sais pas si je l'aurais acceptée par un homme, à réfléchir..) mais elle s'avère indispensable , je pense, pour la suite. Deux frères, un flic apprécié donne la gestion du lieu à son demi-frère aigri par la non reconnaissance du père. Tout ça dans un univers viril de chasseurs à la mords-moi le nœud qui deviendra le terrain de chasse du plus jeune. Sûr que c'est très appuyé mais la réalisation utilise un esthétisme vraiment intéressant et il y a Arieh Worthalter , toujours impeccable. 

mercredi 26 octobre 2022

The midnight club

 

The midnight club de Mike Flanagan (U.S) °° 1 saison, 10 épisodes

Des ados atteints tous de maladies incurables se retrouvent dans un manoir "clinique" pour essayer d'affronter la mort en se retrouvant le soir pour raconter des histoires horrifiques. Il y a du très bon dans cette série; une réelle réflexion sur la mort, l'après, la vie, les liens avec la famille, les amis et un côté convenu, déjà vu et des épisodes trop longs pour une série trop longue aussi. Partagé.

Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres...

 
Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres... d'après Molière (Comédie française) °° 2 H 00, mise en scène de Julie Deliquet.

La première partie d'après l'école des femmes et La critique , dans un décors somptueux, est vraiment réussie. On a plaisir à retrouver Laurent Stocker hilarant, Elsa Lepoivre, Sébastien Pouderoux. Cela bouge pas mal et montre l'effervescence de la troupe de Molière avec ses prises de bec avec les critiques, c'est réjouissant. Par contre l'impromptu de Versailles est à mon humble avis complètement raté. On sent à peine le nervosité des comédiens qui doivent recevoir le roi, le texte est inaudible (Adeline d'Hermy est insupportable, surjoue, et son rire crispe les nerfs de tous). C'est une fausse bonne idée d'interrompre tout le temps les comédiens qui répètent parce que du coup on ne suit plus le texte ni ce qu'il veut nous dire, comme les mouvements incessants des acteurs qui brouillent le peu d'attention qui nous reste. Dommage que le spectacle se termine comme cela. A vous de juger.

La conspiration du Caire

 

La conspiration du Caire de Tarik Saleh (Suède/ Fr) °°° 1 h 59

Formidable thriller au sein de la mosquée du Caire. Un jeune étudiant fils de pêcheur est, dès son arrivée à l'université de l'islam sunnite, enrôlé pour espionner, faire vaciller le pouvoir en haut lieu. Magnifique scénario , Saleh connait bien les exigences des services secrets, lui qui est exilé en Suède et peut donc faire cette critique cinglante  des rouages politico-religieux de son pays. Presqu'aussi fort que "La Caire confidentiel". Il crée un véritable suspense où l'humain lutte contre la raison d'état , le tout dans un lieu clos, de toute beauté, où chacun est l'ennemi de l'autre. A voir. 

mardi 25 octobre 2022

Reprise en main

 

Reprise en main de Gilles Perret (Fr) °°° 1 H 47

Quand le documentaire devient fiction, sympathique, joyeux et un  tantinet manichéen, servi par de très bons comédiens. Des employés vont essayer de racheter leur usine promise à des requins anglais qui ne veulent faire que du profit sur le dos des ouvriers. On connaît le refrain mais on aime la chanson. Cela fait du bien de voir que des gros bonnets peuvent être chahutés même si dans la réalité la musique serait tout autre. Gilles Perret (Merci patron, Debout les femmes...) réussit son passage à la fiction et se veut optimiste ( ce braquage me satisfait plus que celui de "L'innocent"). A voir ne serait-ce que par solidarité...

lundi 24 octobre 2022

RMN

 

RMN de Christian Mungiu (Roumanie) °°° 2 H 05

Pour moi, pour l'instant le meilleur film de la sélection officielle de cannes ( et il n'a pas eu de prix..) Mais il m'en reste 5 à voir et des prometteurs (Close, le Caire etc...). Un homme à l'aspect revêche revient dans son village natal en Transylvanie après avoir quitté son travail en Allemagne. Il retrouve un lieu abandonné de ses actifs, toujours xénophobe, seule la cible à changer; ce ne sont plus les roms mais les srilankais qui en font les frais. La violence est prête à surgir de partout par n'importe quel prétexte. Mungiu donc passe un RMN (IRM en roumain) de ce microcosme et c'est passionnant en s'attardant sur quelques villageois: l'industrielle, le curé ( dans la tradition de l'église toujours du côté du plus fort..), le paysan, les chômeurs qui  ne veulent pas du boulot des étrangers mais qui veulent leur départ quand même. Mise en scène brillantissime avec une scène de débat absolument formidable. Ce film est une tour de Babel, où tout se mêle: langues, racisme, culture, religion, vision du monde et de l'U.E. Ici peu d'espoir juste une peur qui plane constamment. A voir absolument.

dimanche 23 octobre 2022

EO


EO de Jersy Skolimowski (Pol) °° 1 H 27

Bien sûr que visuellement le film est très beau. On le regarde comme on regarde un tableau d'un musée mais émotionnellement parlant c'est assez décevant. On est loin du "Au hasard Balthazar" de Bresson dont il se réfère. C'est une suite de saynètes qui se suivent sans trop de logique. On est plein d'empathie pour l'animal, c'est un peu ce qui nous sauve de l'ennui. Mais Skolimowski reste un très grand cinéaste, c'est l'occasion de redécouvrir ses films. Faites-vous une idée sur cet OFNI (objet filmé non identifié)

La crue

 
La crue de Jan Holoubek    (Pol) °°° 1 saison , 6épisodes

Passé le premier épisode un peu brinquebalant , cette série polonaise (c'est pas si souvent) est vraiment réussie. Tirée de l'histoire vécue par les habitants de Wroclaw quand l'Oder inonda leur ville et la campagne environnante, en 1997. Cela se suit comme un film catastrophe mais on hallucine de savoir que tout est bien réel, à part les personnages évidemment. Quand la politique, les intérêts de quelques-uns, se frottent à la réalité, cela ne fait jamais bon ménage. Et bien sûr ça ne sert jamais de leçon pour les suivants. Passionnante.

samedi 22 octobre 2022

Les harkis

 

Les harkis de Philippe Faucon (Fr) °° 1 H 22

La France enrôle de jeunes algériens pour lutter contre les fellaghas et bien sûr va les laisser tomber dès les premiers accords avec les rebelles. Encore une grande page de notre histoire. C'est très pédagogique, trop retenu, ça manque un peu de chair. Régis Faucon a voulu rester sobre, utilise beaucoup d'ellipses. On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages mais ce film reste très intéressant. 

Gotainer ramène sa phrase

 

Gotainer ramène sa phrase (Lucernaire) °°°° 1 H 30  avec Brice Delage à la guitare 

Absolument génial ! Il ne faut pas s'attendre à ce que Richard chante. Non, il vit ses chansons pour nous en faire savourer tout le sel. C'est inédit, comme une poétique: les mots chantent d'eux mêmes. La fantaisie est là, il a toujours l'œil qui frise, le charme opère immédiatement, l'humour domine mais la tendresse n'est pas loin. C'est inventif, les illustrations sonores de Brice ajoutent au plaisir. On sent leur complicité, le bonheur qu'ils ont à jouer ensemble. Je connais les chansons par cœur ( ça aide sans doute) mais j'en ai redécouvert certaines. Le "Youki" par exemple. Quel bel acteur, quel formidable raconteur. Que du bonheur. ( C'est rare en ce moment) Moi quand j'aime, j'aime...

vendredi 21 octobre 2022

Le téléphone de Mr Harrigan

 

Le téléphone de Mr Harrigan de John Lee Hancock (U.S)°°   1 H 44  

L'amour des livres rapproche Craig (Jaeden Martell) à un vieil homme (Donald Sutherland). Il lui fait la lecture pendant plusieurs années, jusqu'à la mort du patriarche riche à millions. Le garçon glisse dans la poche du cadavre allongé dans le cercueil le portable qu'il lui avait offert. Il se rend compte qu'il peut communiquer avec le mort mort et que celui-ci peut l'aider à éliminer des personnes ennemies. Bonne adaptation de la nouvelle de Stephen King que je venais juste de lire. Pourquoi pas.

        

Pascal Maitre


Pascal Maitre ( Pavillon de l'Académie des beaux-arts) °°° Photos.

Magnifique expo (gratuite) au pavillon des beaux-arts, le long de la Seine de Pascal Maitre aux pays des Peuls ( Mali, Benin, Niger, Burkina...) qui traite un peu toutes les problématiques de ces immenses territoires. Les photos sont splendides et il a reçu quantité de récompenses pour son travail. Si vous vous promenez par là, n'hésitez pas à entrer c'est une merveille (sur des sujets pas toujours faciles). 

Hyperréalisme

Hyperréalisme ( Musée Maillol) **
Impressionnant mais pas du tout flippant. On a l'impression qu'une statue va se mettre à bouger à tout moment et puis non dommage. Toute petite expo avec très peu d'œuvres mais troublante, elle interroge sur la réalité art ou copie.


 

Bros de Nicholas Stoller (U.S) ° 1 H 55

Faire un comédie romantique gay, à l'instar de "quand Harry rencontre Sally" était une excellente idée mais pour cela il aurait fallu deux comédiens qui inspirent l'empathie. Luke Macfarlane est parfait en faux benêt musclé et diablement sexy mais son camarade de jeu Billy Eichner est carrément insupportable. Comment peut-on s'amouracher d'une tel râleur, jamais satisfait, qui quand il a un tel plat de résistance chipote comme un chat mal léché ? Et pourquoi parle-t-il toujours en hurlant, c'est fatigant. Finalement on est loin de l'humour vachard promis mais d'une bluette qui trimbale quand même quelques messages LGBTQ+ sympas. Bof.

jeudi 20 octobre 2022

Le petit Nicolas: qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?

 
Le petit Nicolas: qu'est-ce qu'on attend pour être heureux? d'Amandine Fredon & Benjamin Massoubre (Fr) °°° 1 H 22

Absolument formidable. ( et pas parce que Benjamin est mon cousin). L'excellente idée est de mettre en scène dans le dessin animé les deux créateurs de Nicolas, Goscinny & Sempé, dialoguant avec le petit Nicolas plein de malice. Tout juste décédé, ce film est un hommage magnifique à Sempé, tout en tendresse, humour bien sûr, mais aussi totalement poignant quand il raconte l'Argentine, la shoah de René l'enfance difficile du dessinateur. Ces histoires, qu'on ne connait pas et qui sont l'important du film, illustré par des saynètes hilarantes que l'on retrouve. Une véritable réussite.

L'nnocent

 

L'innocent de Louis Garrel (Fr) °° 1 H 49

Je continue de croire que Louis Garrel bénéficie d'une grande indulgence de la part des médias et critiques dans tout ce qu'il fait. Son film est agréable mais tout à fait classique, une comédie de "casse" où se mêle un romantisme bon enfant, mais guère plus. Ceci-dit Noémie Merlant est vraiment formidable , comme Roschdy Zem. Divertissant.

mercredi 19 octobre 2022

Butterfly vision


Butterfly vision de Maksym Nakonechnyi (Ukraine) °° 1 h 47                                                                        
Lilia, violée dans les geôles de Russie, revient en Ukraine après un échange de prisonniers, traumatisée et enceinte. Son mari sous le choc s'engage dans une milice fasciste. C'est le portrait d'une errance, d'une femme qui ne sait pas se reconstruire. C'est difficile de rentrer dans ce film qui petit à petit capte tellement est dure la situation, sont cauchemardisés les personnages et leurs comportements souvent  incompréhensibles mais le traumatisme a des répercutions qu'on ne peut souvent expliquer. Intimement violent.   

mardi 18 octobre 2022

Jack Mimoun et les secrets de Val Verde

 

Jack Mimoun et les secrets de Val Verde de Ludovic Colbeau-Justin & Malik Bentalha (Fr)°° 1 h 42

Dommage que Malik se soit donné le premier rôle dans sa sympathique comédie car son jeu est vraiment faible. Un acteur un peu naïf, bêtassou mais plus charismatique nous aurait satisfait (Moati, Lacoste, Azaïs Civil, Gouix,...) tiens  Lebghil, aurait été parfait. Le film vaut surtout par le duo désopilant Jérôme Commandeur - François Damiens. Le film a du mal à démarrer mais après il se laisse regarder, pour une sortie en famille.

mardi 11 octobre 2022

Tori et Lokita

 

Tori et Lokita de Jean-Pierre & Luc Dardenne (Bel) °°° 1 H 28

Les frères continuent le combat, inlassablement. L'on suit deux ados qui doivent affronter toutes les misères du monde et qui inexorablement vont de charybde en scylla . Lokita qui n'a pas de papier est en première ligne, elle aide son "faux" petit frère, doit vendre de la drogue pour rembourser les passeurs, doit donner de l'argent à sa mère au Bénin, subit les avances de son patron ... n'en jetez plus. Elle est la chose des gens qui l'entourent. C'est beaucoup, mais c'est sûrement une réalité que la mise en scène au cordeau des Dardenne dénonce. Reste l'amitié, c'est bien peu et pourtant primordial dans ce monde hideux qu'ils sont seuls pratiquement à dénoncer. Nous on se contente de ne pas voir. Et donc à voir.

lundi 10 octobre 2022

L'origine du mal

 

L'origine du mal de Sébastien Marnier (Fr) °° 2 H 05

Thriller familial. Une jeune femme débarque dans une riche famille qui va exploser sous le poids des non-dits, des  mensonges dans une lutte sans merci entre les femmes et le patriarche affaibli par un AVC. Film bien construit, bien écrit un peu prévisible qui vaut par la bataille magnifique des acteurs. Laure Calamy resplendit, Dominique Blanc est parfaite comme à son habitude et Jacques Weber impressionne; comment peut-il être aussi salaud avec les idées qu'il a dans la vraie vie. Il est formidable. Le début est vraiment réussi après c'est moins convaincant mais cela reste très agréable à suivre. Pourquoi pas.

dimanche 9 octobre 2022

Unité 42

 

Unité 42 (2017/2019) de Annie CarelsCharlotte JouliaJulie Bertrand (Bel) °°° 2 saisons , 20 épisodes.

A Bruxelles, une équipe spécialisée dans les technologies de pointe lutte contre les nouvelles formes de délinquance qui menacent nos vies ultra-connectées. Les acteurs Patrick RidremontConstance GayTom Audenaert sont vraiment formidables d'humanité, de complexité. On suit leurs aventures (une par épisode) avec plaisir et intérêt. 


samedi 8 octobre 2022

Musicanimale

 

Musicanimale (Philharmonie de paris) °° > 29 janvier.

Petite expo très bien faite sur les différentes façons de s'exprimer de l'animal, chants, bruits, liées de près ou de loin à la musicalité. Instruments de musique animale, cris, chants; du brame du cerf aux mélodies des oiseaux, des bruissements des insectes aux miaulements des chats, des hurlements des loups au chants harmonieux des baleines, des cloches, des coucous suisses, des serinettes... bref il y a un peu de tout et c'est assez pasionnant.


Tom à la ferme

 

Tom à la ferme de Michel Marc Bouchard (Manufacture des Abbesses) °° mise en scène de Vincent Marbeau. 

Tom débarque à la ferme où grandit son amant mort dans un accident de la route, pour les funérailles. Il rencontre la  mère qui ignore tout de leur vie, et le frère brute de décoffrage. Même si on s'attache aux personnages, ils manquent de subtilité. Le frère, contrairement au film, n'est qu'un gros bourrin sans nuance. Cela nous empêche d'adhérer à l'idée que Tom puisse être attirer par lui. La fin est assez bizarre . Une jolie pièce, avec de bons acteurs, sur le deuil et les attirances nocives mais pas tout  à fait maîtrisée.



vendredi 7 octobre 2022

Un beau matin

 

Un beau matin de Mia Hansen-Love (FR/All) °°  1 H 52

Beau et long. Léa Seydoux toujours au bord des larmes s'occupe de son père malade. Il est atteint d'une maladie dégénérative; il perd la vue, la raison peu à peu, oublie tout, ne sait plus les lieux, les personnes. Pascal Greggory est absolument bouleversant dans ce rôle d'ancien intellectuel prof de philo privé de sa substance que sont les livres et hantant les couloirs des Ehpad. Toutes ces visites, celles de la mère aussi (Nicole Garcia) sont franchement réussies, tout en simplicité, sincérité et douceur. L'histoire d'amour avec Melvil Poupaud m'a moins intéressé. Un peu long cependant mais à voir.

jeudi 6 octobre 2022

Novembre

 

Novembre de Cédric Jimenez (Fr) °°° 1 H 40

Les jours d'après, la traque des terroristes du point de vue des forces de l'ordre en immersion totale. Avec un montage incroyable d'efficacité, on suit minute par minute toute l'enquête comme si on y était. On s'intéresse peu aux protagonistes ( à part Anaïs Demoustier peut-être) seulement à leur rôle, à leur travail, aux filatures, aux avancées, jusqu'à l'assaut incroyable de l'appartement criblé de balles, la scène semble ne jamais s'arrêter. Le film passe à une vitesse grand V, évite le glauque avec un début malin qui faire vivre les attentats sans les montrer, bref une piqûre de rappel pour ne pas oublier cette tragédie.

Le sixième enfant

 

Le sixième enfant de Léopold Legrand (Fr) °°° 1 H 32

Extrêmement bien écrit, ce premier film parle avec délicatesse d'un sujet grave, être parent à tout prix, quand on est dans l'impossibilité d'en avoir. Il prend le temps de nous présenter chaque personnage, ses envies, ses limites, ses interdits. Le deal d'offrir un enfant de "trop" est-il si immoral que ça, entre religion, réalisme de la situation, envie de faire le bien. On suit la grossesse de Meriem avec le même sourire qu'Anna, avec la même peur au ventre. Interprétation parfaite pour un film délicat et créateur d'émotions.

mardi 4 octobre 2022

Le parfumeur

 

Le parfumeur de Nils Willbrandt (  All) ¤  Netflix

Assez mauvais film qui donne un peu le change au début mais qui se perd très vite. Une jeune femme voulant retrouver son odorat utilise le parfum d'un jeune savant criminel pour arriver à ses fins , notamment pour récupérer son amant. Un parfum fabriqué avec des substances de jeunes victimes pour élaborer une senteur absolue. Lourdinque.             


The woman king

 

The woman king de Gina Prince-Bythewood (U.S)°° 2 H 15

Un braveheart féminin, ça nous change . Au Dahomey (futur Bénin) des femmes guerrières résistent aux esclavagistes. Ce qui est intéressant ici (et nouveau) c'est que Hollywood a misé sur une femme pour réaliser une histoire de femmes qui ont des rôles occupés d'habitude par les hommes. Le rôle du roi n'est que représentatif, même s'il reste important et les deux autres sont des très méchants. Viola Davis, productrice, est parfaite, as usual, comme le sont toutes les actrices (Thso Mbedu...) Donc des femmes libres pour un sujet juste mais traité de façon tout à fait classique, il manque sans doute une vision mais c'est très agréable à suivre.

lundi 3 octobre 2022

Blonde

 

Blonde de Andrew Dominik (U.S) °° 2H 46
D'après Joyce Oates. J'ai rarement vu un film aussi triste, aussi déprimant que celui-ci. Certes Maryline n'a pas eu une vie heureuse, mais là on a l'impression qu'elle n'a vécu que dans la souffrance, l'angoisse, le mépris, la vulgarité, la honte etc... pourtant elle est magnifiquement filmée ( et interprétée par Arna de armas) Rares sont les sourires non forcés de l'actrice, les moments de joie ou simplement de paix. C'est extrêmement dérangeant. Ce n'est pas un biopic, juste une relecture personnelle plutôt culotée et bien faite qui trouble notre esprit critique. C'est passionnant pourtant j'ai assez souffert de le regarder jusqu'au bout, mais surtout faites vous une opinion. Avec aussi Adrien Brody, Bobby Cannavale,..)



Sans filtre

 

Sans filtre de Ruben Ostlund (Suède) °°° 2 H 29

Fable sinistre mais jubilatoire. J'avais  tellement détesté "The square" que je trainais les pattes pour cette nouvelle palme d'or d' Ostlund. Et puis surprise, ce film pamphlet contre les ultrariches, bourré d'humour, super façonné, sans prise de tête, au propos cash fonctionne totalement; On ne voit pas les deux heures passer, c'est un bon signe même si certaines scènes s'étirent un peu. Il n'aime pas ses personnages (-encore que..)  des nantis composés d'influenceurs, d'oligarques russes répugnants ou de chefs d'entreprises tout aussi pourris et nous les livre en pâture pour notre plus grand plaisir mais quelque part ils nous sont sympathiques parce que, sans doute, proches de nous. 

dimanche 2 octobre 2022

Alvaro Soler

 

Alvaro Soler (Bataclan) °°° 2 H 15

La magie opère immédiatement avec Alvaro qui sait, en une chanson, mettre une ambiance de tonnerre dans la salle du Bataclan. Tout est danse, mouvement, sourire, bienveillance et chansons que toute la communauté hispanisante ( et pas seulement) connaît par cœur. Le public est divers, les jeunes filles bien sûr, mais aussi leurs mecs, des très jeunes et des plus vieux. Il a chanté tous ses tubes, sans interruption avec une pêche d'enfer, une bonne humeur communicative. On ne pensait pas danser autant . Bref une excellente soirée qui rebooste le moral. C'était à vivre.