Hit the road

 

Hit the road de Panah Panahi (Iran) °°° 1 h 33 

Road movie. Dans leur voiture ( dernier endroit de liberté, où l'on peut chanter, parler, écouter la musique qu'on aime ) un couple et leur deux enfants partent vers la Turquie. On a tout le film pour en apprendre la raison et tout le voyage pour faire connaissance avec ses bavards qui se s'écoutent pas vraiment. Déjà commencer l'histoire dans l'immobilité, c'est fort. On sent le bonheur de faire du cinéma, c'est bourré d'humour. Le père ours cynique et drôlissime aux phrases assassines, génial, la mère fière, forte qui rit, chante et pleure en même temps, émouvante, formidable actrice, le jeune fils, tête à claques fil rouge de l'histoire , l'aîné mutique et le chien qui a aussi son rôle dans les situations cocasses. On sent toute la contradiction, l'attente, l'espoir, la désillusion du peuple iranien: une toute petite voiture circulant à l'infini dans d'immenses paysages. Magnifique. 

Romy Schneider

 

Romy Schneider (Cinémathèque) °°

Pour qui connait un peu la vie de Romy cette expo n'apportera rien de vraiment nouveau mais elle nous replonge dans un passé rempli de nostalgie. Cette jeune fille autrichienne devenue la star du cinéma français, si lumineuse et fragile à la fois, avec un besoin d'émancipation chevillé au corps. Revoir les affiches, des bouts de films, des photos, sa grosse écriture sur des bouts de papier, ça remue. Il faut dire qu'elle en avait croiser du beau monde: Visconti et Sautet bien sûr mais aussi Welles, Preminger, Clouzot, Losey, Chabrol, Costa-Gavras. Une battante que la vie n'a pas épargnée. A voir.

L'affaire Collini

 

L'affaire Collini de Marco Kreuzpaintner (All) °° 2 H 02

Un jeune avocat d'origine turque (Elyas M'barek, très bien) doit défendre un vieil italien qui vient d'assassiner un puissant industriel allemand. Celui-ci est joué par Franco Nero, qu'on a plaisir à retrouver dans un rôle quasi muet et dont le regard bleu impressionne. Tiré du roman de Von Schirack, ce thriller nous replonge dans le passé nazi de l'Allemagne mais de façon assez lourde avec des situations invraisemblables mais le film reste intéressant.

Sentinelle sud

 

Sentinelle sud de Mathieu Gérault (Fr) °°° 1 H 36

D'habitude ce genre de film, où le sorti de prison ou le soldat détruit de retour d'Irak, replonge dans la merde parce que tenté ou mal entouré m'ennuie. Mais là, c'est différent. C'est bourré d'humanité. Les deux acteurs (Nils Schneider et Sofian Khammes) sont absolument poignants, à peine sortis de l'enfance qu'on devine très compliquée et confrontés à un monde violent, insécure, à l'opposé de celui que leur offrait l'armée. Il y a une atmosphère étrange, envoutante, inquiétante entre manouches, armée, banlieue et à la fois apaisée avec les séjours à l'hôpital, la famille, la ferme refuge. On sent la bienveillance du réalisateur envers tous ses personnages. Une belle surprise. Réussi. 

Downton abbey 2

 

Downton abbey II, une nouvelle ère de Simon Curtis ( U.S)°°° 2 H 06

Le bonheur de retrouver toute la famille Crawley, une partie se pavanant sur la riviera française à la découverte d'une magnifique villa qui leur tombe dans le bec (L'argent va à l'argent, c'est bien connu) une autre est restée à Dawnton qui se transforme en plateau de cinéma. Et comme toujours les petites histoires dans les grandes, comique de situations, de bons mots, de vacheries, mais aussi beaucoup d'émotion et pas mal d'amour . Tout le monde est en grande forme (ou presque). Hommage au cinéma muet et parlant, aux starlettes oubliées qui n'ont pas pu faire la transition. Chacun joue son rôle à la perfection. Et de belles histoires commencent: M. Mosley ose, Thomas espère, Tom se marie, Violet dévoile un passé de tentation, etc... C'est la fin d'une époque (la larme est là..) mais on est curieux de découvrir la nouvelle (à suivre).

How it ends

 

How it ends de David M. Rosenthal (U.S) ° 1 H 53

Une étrange apocalypse détruit une partie du territoire américain. La désinformation est de mise et la violence s'installe. Un homme Théo James accompagné de son beau-père Forest Whitaker essaie de retrouver sa femme enceinte pour la sauver. Pour cela, il doit traverser le pays et affronter quantité d'obstacles. Rien de nouveau sous le soleil ( plutôt sous les nuages toxiques...) Bof.

Sans un mot

 

Sans un mot de Agata Malesinska, Wojciech Miloszewski (Pol) ° 1 saison, 6 épisodes 

D'après Harlan Coben. Toujours aussi alambiquée les histoires de Coben, mais c'est toujours amusant à voir. Et une série polonaise finalement ressemble beaucoup aux autres. Sombre, compliquée, peu crédible et les acteurs, à part un ou deux, sont mauvais surtout les ados et leurs mimiques insupportables. Si vous n'avez vraiment rien d'autre à faire.

I comete

 

I comete de Pascal Tagnani (Fr) ¤ 2 H 07

Je m'attendais à un film à la Guillaume Brac "A l'abordage" fait de saynètes décalées de vie dans une Corse solaire et ce n'est que vulgarité, bêtise, ennui, insignifiance. Qu'ils soient jeunes, vieux, hommes ou femmes, corses ou du continent , il n'y en a pas un pour relever l'autre. J'ai tenu une heure, on m'avait promis une scène très drôle d'une enfant qui soliloque en pleine nuit, je n'ai pas eu la force d'attendre. Si vous êtes maso ...

Le dernier piano

Le dernier piano de Jimmy Keyrous (Liban) °°° 1 H 50

En Syrie, des voisins réfugiés dans une cave subissent la guerre qui fait rage. Un pianiste joue quelques fois sur un piano survivant. Celui-ci détruit à la mitraillette par des membres de l'état islamiste, il fera tout pour le réparer. Film fait de symboles, l'art contre les armes, la vie plus forte que la mort, résister jusqu'au bout même quand tout semble perdu. Surtout ne pas le comparer au Polanski, ce serait idiot, on n'est pas dans la même catégorie. L'acteur principal Tayek Yaacoub est formidable comme tous les autres et la fin est très émouvante. A découvrir vite, il est déjà peu joué.

Le théâtre des émotions

 

Le théâtre des émotions (Musée Mamottan-Monet)°°

Toute petite expo qui ne  répond pas vraiment aux attentes. Certes il y a de beaux tableaux, on retrouve notre copain Boilly (actuellement à Cognacq-Jay) Daumier, le "verrou", mais rien d'exceptionnel. On reste un peu sur notre faim. A faire si vous avez déjà tout vu.

le secret de la cité perdue

 
le secret de la cité perdue d'Aaron et Adam Nee (U.S) ° 1 H 57

On est quand même loin d' "A la poursuite du diamant vert", ici, tout est absolument prévisible. Même en parodie, il faut un petit scénario, cela ne gâche rien. Sandra Bullock peine à séduire en auteure fatiguée, kidnappée par un milliardaire neuneu (Daniel Racliffe). Le personnage de Channing Tatum, peureux et benêt s'en sort un peu mieux ( Au fait, moi aussi je sais retirer les sangsues...) Bref, ce n'est pas honteux mais sans surprise. Bof.

Hoshi

 

Hoshi (Zénith Paris) °° 

La très longue attente ( 1 heure et demie) était due à l'état de santé de la chanteuse, on lui pardonnera. Elle a assuré quand même le concert. Un public vraiment très jeune ( normal, j'y étais...) dès 4/5 ans et qui connaissait les paroles des chansons par cœur. Une prestation très courte mais sincère, avec les tubes, babouchka, des drapeaux gays  et une ambiance bonne enfant. Soirée plutôt sympa. 

Ogre

 

Ogre d'Arnaud Malherbe (Fr) °° 1 H 43

Chloé fuit un mari violent, vient s'installer dans un petit village du Morvan avec son fils de 8 ans comme institutrice. Mais une menace rôde aux alentours de sa nouvelle maison, s'attaque aux jeunes veaux, peut-être même aux enfants, un Jérémie est retrouvé mort dans le lac. Le jeune médecin aux airs inquiétants tourne autour de la maman, la séduit et s'introduit dans l'univers de l'enfant. L'ogre est-il en action ? Très bel univers entre lumières et pénombres avec une réelle vision du film d'angoisse, la forêt devient un personnage important, avec un aspect fantastique. A découvrir.

A l'ombre des filles

 

A l'ombre des filles d'Etienne Comar (Fr) °° 1 H 46

Plutôt une bonne surprise. Ce film, à l'opposé du "Triomphe", vaut surtout par sa sobriété, par son absence d'esbrouffe. Alex Lutz y est parfait, Agnès Jaoui étonne. Mais il est aussi trop lisse. On ne connait rien des détenues, on a du mal à s'y attacher à l'image d'Hafsia Herzi au regard vide qui lasse sur la longueur. Pourquoi pas.

Chroniques parisiennes L.L Boilly

 

Louis-Léopold Boilly, chroniques parisiennes ( Musée Cognacq-Jay) °°°

Maître du trompe-l'œil, il croque avec humour et génie le Paris néo-haussmannien. Il s'intéresse aux petites choses de la vie comme aux plus sophistiquées. Des moments de vie où il prend plaisir à se mettre en scène. On le voit partout, en grand, en tout petit, c'est presqu'un jeu de le trouver dans ses toiles. On voit aussi des choses nouvelles pour l'époque comme des amoureux qui s'embrassent à pleine bouche. Bref, des chroniques passionnantes et très amusantes, ( l'entrée au théâtre gratuite pour le petit peuple qui se bouscule) très politiques finalement. Et ses trompe-l'œil sont impressionnants, on a envie de toucher pour vérifier que ce sont bien des peintures et dans un cadre adorable le musée Cogniacq-Jay est charmant. A voir. 

Le dragon

 

Le dragon de d'Evgueni Schartz (La grande Halle de la Villette)°°° 2 h 30

Mise en scène de Thomas Joly. Un soir, Lancelot entre chez M. Charlemagne. Il n'y trouve qu'un chat qui parle. Il vient tuer le dragon à trois tête ( Staline) qui terrorise le pays ( une ville russe) mais qui convient, politiquement, à certains. Rien de tel qu'un dragon pour nous protéger des autres dragons. C'est le jour où on lui sacrifie une jeune fille . Notre héros arthurien doit plus se battre avec la population qu'avec la bête, même après sa mort, l'immonde resurgira avec autant de têtes qu'il y a d'habitants. Cette pièce dont la mise en scène, ici, est fantastique, sera évidemment censurée. Dommage, nous étions trop loin du plateau, et l'action se passait dans une pénombre constante qui nous empêchait de bien profiter des visages. Mais quel spectacle !

Allos enfants

 

Allons enfants de Thierry Demaizière & Alban Teurlai (Fr) °° 1 H 50

Le lycée Turgot accueille une classe de Hip-hop avec des élèves issus des quartiers "Populaires". On suit quelques élèves au profil différent très attachants, leur profs et aussi le directeur de l'établissement. Il n'y a rien de révolutionnaire dans ce documentaire, mais certaines répliques des ados sont assez drôles. Moins tape à l'œil que "Fame", plus ancré dans le réel. Petit choc des cultures qui ne dure pas dans le temps. On a plaisir à les regarder danser, espérons que certains réussiront. Pourquoi pas.

Les secrets de Dumbledore

 

Les secrets de Dumbledore de David Yates (U.S) °° 2 H 22

C'est une valeur sûre. Bien sûr il n'y a pas de surprises véritables mais on savoure l'aventure comme on retrouve de vieux amis. ( à part Eddie Redmayne, de plus en plus mièvre avec ses regards de biais et son air niais) Albus va combattre le puissant mage Grindelwald qui veut gouverner le monde des sorciers et éliminer les moldus. Norbert, magizoologiste ( j'adore ce nom) avec ses copains, copines vont l'aider. On fait la connaissance d'un nouvel animal, sorte de petite biche absolument adorable , son rôle sera crucial. Sympa.

La revanche des crevettes pailletées

 

La revanche des crevettes pailletées de Cédric Le Gallo & Maxime Govare (Fr) °°° 1 H 53

On quitte les paillettes, même si le film reste festif et drôle, il devient plus grave, plus intéressant, plus politique. La troupe part pour les gay-games à Tokyo mais est obligée de faire une escale forcée en Russie homophobe, où le sport nationale est de faire la chasse aux pédés par Grindr. Les crevettes accueillent un homo arabe de banlieue qui ne s'assume pas, vont connaître les centres de thérapie de conversion. Plein d'action, de fantaisie, et de réflexions. Un beau cocktail. Dommage, la fin est ratée mais ce n'est pas très grave. A voir. 

Icare

 

Icare de Carlo Vogele (Fr/Lux/Bel) °°° 1 h 15

Très joli film d'animation à destination des enfants mais dont la poésie ravira les grands. Le mythe d'Icare réécrit, mais qui ne passe pas sous silence nombres de faits tragiques. Une très belle histoire d'amitié entre un enfant et le Minotaure qui va jusqu'au sacrifice. Les adultes sont finement caricaturés: Ariane flamboyante et passionnée, Thésée un Ken éphèbe qui s'aime beaucoup, Pasiphaé mère blessée aux allures de  Maféfice, Dédale protecteur mais valet, et l'horrible Minos. A voir.

Elite 5

 

Elite 5 , (Espagne) ¤ 5ème saison, 8 épisodes (de trop) de Dario Madrona & Carlos Montero.

Beurk. Comment vraiment gâcher une série déjà fort mal en point avec la quatrième saison. Mais là, c'est plus que ridicule, c'est nauséabond, toujours la même chose, jusqu'à l'indigestion. Il n' y a même plus le côté sexy et provocant, juste une bouillasse immonde et complètement inintéressante. Habillée pour le printemps ( faut s'adapter) Re beurk...

Employé-patron

 

Employé-patron de Manuel Nieto Zas (Arg/Uruguay, Fr/ Brésil) °° 1 H 46

Uruguay. Même si tout est prévisible malgré les coups de théâtre - surtout dans la façon dont réalisateur emmène l'intrigue - ce film est un portrait passionnant des relations ouvrier agricole et propriétaire terrien. La condescendance est le sujet du film. Ce n'est pas vraiment " de la lutte des classes" mais plutôt comment chaque partie profite des failles de l'autre pour s'en sortir. ( Argent, chantage, menace, générosité, flatterie etc...) les dominants pouvant devenir dominés. avec Nahuel Pérez Biscyart et Cristian Borges) Pourquoi pas.

Contes du hasard et autres fantaisies

 

Contes du hasard et autres fantaisies de Ryusuke Hamaguchi (Japon) ° 2 h 01

Le film fait immédiatement penser à "Contes et proverbes" d'Eric Rohmer mais hélas il n'en a pas la fantaisie du titre. La première histoire est laborieuse, un plan  de dialogue qui s'étire dans un taxi entre deux copines qui vont devenir rivales en amour, sans intérêt. Puis arrive l'histoire érotico-cucul (la porte ouverte, très bon titre) qui m'a aussi ennuyé et enfin "Encore une fois" une fausse  rencontre réussie. Celle-ci est plus intéressante parce qu'on imagine des fins possibles mais tout cela est un peu vain et surtout très long. Bof.

La chronique des Bridgerton (Saison 2)

 

La chronique des Bridgerton, de Chris van Dusen, 2ème saison, 8 épisodes (U.S)°°

Toujours chez nos pauvres riches de la haute société londonienne, en pleine Régence, (XIX ème). L'histoire de deux familles les Bridgerton et les Feartherington. Et c'est au tour du bel d'Anthony de passer à la casserole. Le vicomte veut se marier. Il a dans son entourage deux sœurs indiennes splendides, mais le couillon se trompe de cible. Cucul mais rafraichissant. 8 épisodes à se tourner autour c'est long mais des fois assez rigolo. Sincèrement, y a pire.

Thermae romae novae

 

Thermae romae novae de Yuichiro Momose (Japon) °° 1 saison, 11 épisodes

 On ne retrouve pas dans cette série le charme véritable des mangas dont elle est tirée. Cela se regarde mais tout mollement, c'est beaucoup trop systématique et trop pédagogique. Il manque la magie des dessins. Le plus simple et le plus plaisant , c'est de lire les B.D 

En thérapie, saison 2

 

En thérapie d'O. Nakache & E. Toledano (FR) °°°° 2ème saison, 35 épisodes

A la fin du premier confinement, Dayan, divorcé, est logé au Pré Saint Gervais et entame son travail avec quatre nouveaux patients. Quatre réalisateurs de renoms (Jaoui, Desplechin, Bercot ou Finkiel) filment chacun d'entre eux. Et c'est passionnant ! faut dire que covidé j'ai eu le temps de déjà tous les voir. Frédéric Pierrot reste formidable, mais surtout Il y a Eye Haïdara, avocate pour qui avoir un enfant est vraiment problématique, qui m'a complètement ému, elle est géniale, Jacques Weber parfait, pdg en crise et Aliocha Delmotte jeune garçon harcelé et partagé. Cette fois c'est Charlotte Gainsbourg qui supervise. Les réalisateurs ayant gardé quelques liens avec la saison une. Chapeau!

Freaks out

 

Freaks out de Gabriele Mainetti (I) °°° 2 H 20

Et que l'on ne me parle pas de révisionnisme primaire parce que ce film ( contrairement à Tarentino avec Inglourious Basterds ou même " Il était une fois Holywood" à qui on pardonne tout, à tord) est tout d'abord une fable, une sorte de " Quatre fantastiques" baroque, étrange, très beau visuellement, avec une mise en scène époustouflante, des milliards d'idée à la seconde. Dans un petit village italien, 1943, des monstres sympathiques font leur numéro quand le cirque est bombardé, son directeur juif est emmené. Par ignorance ils vont, pour trouver du travail, se jeter dans la gueule du loup un nazi toxicomane ( Franz Rogowski) qui tient un cirque géant à Rome. Les méchants sont très méchants et les gentils ... Beaucoup de poésie dans un monde épouvantable. Bien sûr on ne croit à rien, mais c'est du cinéma entre Xmen et Tod Browning.

Chers parents

 

Chers parents d'Emmanuel et Armelle Patron (Salle Réjane T. De Paris)°° 2 H 00

Comédie de boulevard très réussie. Trois frères et sœurs très proches, quand leurs parents leur demandent de venir d'urgence les retrouver chez eux, commencent à imaginer le pire. Et si le pire étaient tout autre et arrivait à faire éclater cette famille si soudée. Cette pièce parle de la famille, bien sûr, mais surtout de façon très drôle, d'argent, de la véracité des sentiments, du côté obscur de chacun d'entre nous. Chacun y reconnaîtra un petit défaut . A voir.

Le ciel de Nantes

 
Le ciel de Nantes de Christophe Honoré (Odéon) °°° 2 H 30

J'ai adoré cette pièce pour l'écriture formidable et le jeu des acteurs tout aussi exceptionnel. je serai beaucoup plus réservé pour la mise en scène. Les secrets de famille que l'on croit banals sont universels. Chaque petit moment partagé, chaque situation même insignifiante peuvent devenir un moment super émouvant par sa cocasserie, sa drôlerie, sa férocité, sa vulgarité, et ses airs populaires qui les  accompagnent. Cela remue des souvenirs en chacun d'entre nous. J'ai été transporté par ces magnifiques comédiens. Seul bémol, même si j'ai compris que Honoré était dans l'impossibilité d'en faire un film, pourquoi une salle de ciné avec fauteuil inversé, et pourquoi parler dans de nombreux micros sur pied qui cassent l'émotion, du deuxième balcon cela faisait un peu brouillon avec beaucoup de déplacements. Sans tout cela, avec une autre configuration je pense que la pièce aurait été totalement géniale.

Morbius

 

Morbius de Daniel Espinosa (U.S) ° 1 h 45 

 Le docteur Morbius est gravement atteint d'une maladie sanguine. Avec l'aide de son ami d'enfance fortuné il essaie de trouver un remède. Bien sûr, il le trouve, mais avec quelques petits désagréments qui accompagnent généralement ce genre de réussite. Un début plutôt sympa puis tout s'enlaidit pour singer les autres Marvel jusqu'au ratage. Avec Jared Leto, Matt Smith et Adria Arjona. Bof.