jeudi 13 janvier 2022

Rusalka

 

Rusalka d'Anton Dvorak (Opéra de Pékin) ¤  sous la direction de Rastislav Stùr

Laid. Non, très laid. je ne vous parlerais que des deux premiers actes, j'ai laissé Mathieu savourer, seul, le dernier. Dans des décors abominables, qui ont du coûter une fortune, s'agitent des figurants aux habits ridicules, que même les maîtresses de maternelle n'oseraient plus affubler leur élèves: des mômes crapauds, des femmes poissons hideuses et autres créatures de fonds marins. La pauvre Ondine est amoureuse d'un humain, mais son prince est aussi charmant qu'un pachyderme. La voix quand même ne suffit pas, il faut un minimum coller au rôle. Et notre sirène ayant perdu la sienne (de voix) passe son temps à gigoter des bras, minaudant, une caricature avec un regard hébété, une souffrance pour le spectateur. Bref j'arrête , vous avez compris que je n'ai pas du tout aimé. Pauvre Dvorak!

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