En avant

En avant de dan Scanlon (U.S) °°° 1 h 40
Mélange de fantaisies et de réalités du quotidien. Ian a une mère veuve et un beau-père centaure flic, un frère un peu envahissant qui tout en l'aidant l’étouffe. Timide, peu sûr de lui, ce petit elfe bleu va vivre une aventure incroyable entre jeu de rôles et magie pour revoir au moins une fois son père mort grâce au pouvoir d'une pierre. Comme d'habitude c'est truffé de trouvailles géniales, d'idées charmantes, poétiques pour un film sur le deuil finalement, comme Coco. Beaucoup d'humour, comme ce père à demi-portion et un bel hommage à Indiana Jones entre'autres films . Que du plaisir.

De gaulle

De Gaulle de Gabriel Le Bomin (Fr) °° 1 h 49
Soigné et pédagogique, mais sans souffle. J'ai découvert le déroulement du début de la guerre en politique française, le côté ambitieux de Pétain, les sbires défaitistes qui l'entouraient, je ne savais même pas que Lebrun était président et que Paul Raynaud président du conseil, je partais un peu de loin. Celui étant une girouette, j'ai compris le rôle du général. mais à part ça, rien de bien folichon. Beaucoup de scènes tire-larmes ( Isabelle Carré) et l'on s'intéresse finalement plus à leur fille trisomique Anne qui devient le sujet du film. Pas désagréable mais décevant.

Nuestras madres

Nuestras madres de Cesar Diaz (Bel/Guatemala) °°° 1 H 18

Ernesto un anthropologue légiste du Guatemala enquêtant sur la disparition de son père, un guérillero porté disparu dans les années 1980. Il recoupe l'ADN des squelettes qu'il déterre pour redonner aux familles les corps disparus. Il voit défiler des mères qui ont toutes une histoire douloureuse, il a du mal à dissocier son propre vécu et le passé des autres. C'est bouleversant, quand après sa visite dans un village meurtri on voit se succéder les visages de toutes ces femmes, le cœur se serre. A voir 

DA5 bloods

DA5bloods de Spike Lee (U.S) °° 2 h 30

Quatre vétérans Afro-Américains de la guerre du Viêt Nam retournent dans la jungle du Viêt Nam des années plus tard. Ils veulent y retrouver un trésor enfoui et le corps de leur chef d'unité. Sur place, ils vont par ailleurs se rendre compte des ravages causés par la guerre. ( wiki) Un Spike Lee entre manifeste et western, un Apocalypse now tirant vers Rambo. Complètement invraisemblable, très appuyé où l'on retrouve Jean Réno et Mélanie Thierry. Les liens entre l'histoire de ces hommes noirs sacrifiés pendant la guerre du Vietnam et ce film d'action est un peu tiré par les cheveux, mais c'est plaisant à regarder. A vous de voir.

Trois étés

Trois étés de Sandra Kogut ( Brésil) °° 1 h 33
J'adore l'idée que 3 étés se passe entièrement en hiver, aux Noël. C'est à l'image du film, complètement loufoque et pourtant très ancré dans la réalité. On retrouve notre magnifique Regina Casé ( Une seconde mère) toujours bonne de riches mais qui va se faire une place au soleil grâce à la déconfiture des bourgeois qu'elle sert (même s'il ne fait que pleuvoir). Magouilles financières pour petits et grands mais pour une fois ce ne sont pas les mêmes qui trinquent. Amusant, tendre et ironique.

le lieutenant ottoman

le lieutenant ottoman de Joseph Ruben (U.S) ° 2017 [SR] Netflix

1914, Lillian Rowe (Hera Hilmar), jeune infirmière américaine originaire de Philadelphie, décide de partir en Anatolie (Empire ottoman) afin de livrer du matériel humanitaire et de soin à un hôpital américain installé à Van, au milieu des montagnes. À son arrivée à Istanbul, elle rencontre le lieutenant Ismaïl Veli , officier de l'armée ottomane qui accepte de l'escorter jusqu'à sa destination, condition sine qua none pour que l'expédition puisse-t-avoir lieu. À son arrivée, Lilly retrouve le médecin américain, Jude Gresham, qui lui avait parlé de l'hôpital quelques mois auparavant lors d'une conférence. Mais bientôt, l'Empire entre à son tour dans la Première Guerre mondiale au côté des Empires centraux et la guerre rattrape les trois protagonistes. (wikipédia) Cela fleurte bon vers le patient anglais, romantique à souhait , on espère voir arriver Omar Sharif mais on se contente de Josh Hartnett et Michiel Huisman, et c'est déjà pas si mal.

Canciòn sin nombre

Canciòn sin nombre de Melina Leòn (Pérou) °°° 1 h 37
Magnifique. Lima. Une jeune femme enceinte répond à une publicité pour une maternité qui aide les jeunes filles pauvres à accoucher. Mais cette clinique fantôme , en fait, vole les enfants pour fournir la demande d'adoption de l'étranger. Après de nombreuses démarches vaines , elle rencontre Pedro, journaliste homo qui va l'aider à peut-être retrouver son enfant, ou tout du moins dénoncer cette pratique immonde.Film touchant, délicat, d'une douceur qui contraste avec l'histoire, dans un noir et blanc sublime. Il y a des images qui resteront de cabanes perdues dans les brumes et autres. Avec son mari, ce couple symbolise une lutte vaine, mais indispensable. A découvrir illico.

Benni

Benni de Nora Fingscheidt (All) °° 1 h 58

Elle insupportable. Elle passe de foyer en foyer, hurle, crache son venin à tout le monde, épuise toutes les bonnes volontés. Bien sûr elle a de sérieuses excuses, sa mère en a peur et la fui, et s'occupe de deux autres enfants alors qu'elle reste en maison. Elle traîne l'espoir de revenir au foyer, mais sa rage se transforme en vrai danger. Elle peut tuer. Un AVS ( Albrecht Schuh) va l'éloigner un moment en forêt dans une cabane sans électricité et lui montrer une autre vie possible. Cette parenthèse sera contre productive parce que non renouvelable. Bref tout cela ne va évidemment pas finir très bien . les acteurs sont époustouflants. Mais cette hystérie permanente finit aussi par nous affecter, ayez des enfants qu'ils disaient. A voir.

L'ombre de Staline

L'ombre de Staline d'Agnieszka Holland ( G.B) °°° 1 H 54

L'histoire vraie de Garteh Jones ( James Norton parfait) qui enquêta sur le génocide alimentaire et politique de Staline. Il est gallois, peu peu naïf, mais si volontaire et tenace qu'il a réussi à interviewer Hitler. Maintenant il veut faire de même avec Staline. Avec une audace peu commune, il réussit à aller jusqu'en Ukraine où il va se rendre compte et même vivre la famine horrible qui décime le pays, jusqu'à obliger le peuple au cannibalisme. C'est un plaisir de retrouver A. Holland qui réussit avec une mise en scène somptueuse, à la fois de toute beauté mais glaçante, sombre, étouffante à nous plonger dans l'horreur mais sans appuyer comme une des premières " fake-news"de l’histoire Impressionnant.

13 raisons why saison 4

Il y a de nouveau des films, mais toujours des séries (53)

13 raisons why  de Brain Yorkey (U.S) 2020 10 épisodes saison 4

Sans doute la saison de trop.  Elle s'étire à n'en plus finir pour clore sur un dixième épisode qui dure une heure trente.  Toujours moralisateur, plein de bons sentiments. l'intrigue est réduite au minimum, finis les rebondissements invraisemblables, on part plutôt sur des dialogues imaginaires avec les personnes disparues. Il faut trois épisodes pour rentrer dedans et le reste pour en sortir. (le final de Justin est très difficilement supportable) Malgré tous les drames , les exactions des héros, tout glisse et on aura le droit au bal de fin d'année, au soirées, au matchs  , tranquillo- bomum. Tolérants les campus .

Jeffrey Epstein : fifthy rich

Il n'y a pas encore de film mais des séries (52)

Jeffrey Epstein : filthy rich (U.S) de Lysa Bryant et Joe Berling en 4 épisodes

Cette série documentaire recense les témoignages des victimes du prédateur sexuel et essaye de lever le voile sur cette histoire sordide. Pendant des années garce à sa fortune colossale il a échappé à la justice en achetant sa liberté et continué ses exactions . Condamné de prison, il réussit à transformer sa condamnation en promenade de santé, voyageant comme bon lui semblait au désespoir de ses victimes. C'est une mise en accusation de la justice américaine mais ce documentaire nous frustre carrément, à peine abordé, on ne saura rien de ses relations douteuses avec Trump, Woody Allen, Kevin Spacey, le prince Andrew ou Harvey Weinstein ou autre et même de ce qui est advenu à sa complice odieuse mère maquerelle. Le montage redondant et plat , sa longueur nuisent à l'intérêt, et les paroles de ses femmes courageuses s'affaiblissent , résultat contraire au attente de cette série. Dommage

The crown

Il  n'y a pas encore de film mais toujours des séries (50)

The crown de Peter Morgan (U.S / G.B) 3 saisons, 30 épisodes

C'est la vie de la reine d'Angleterre de son mariage en 1947 à nos jours, chaque saison couvrant à peu près une décennie. L'on prévoit six saisons. La première , mariage , accession au trône traine un peu en longueur et j'ai failli arrêter, mais j'ai été assez séduit par la deuxième sur la vie du duc d'Edimbourg et le début de l'éducation de Charles ( le passage le plus intéressant) Quelle vie de merde . La vie sentimentale de Margaret par contre laisse un peu indifférent, c'est vrai que cela avait mal commencé, mais un peu too much. Olivia Colman remplace Claire Foy dans le rôle de la souveraine, en saison 3. On attend avec impatience Gillian Anderson en Magaret Thatcher, et de retrouver Josh O'Connor  ( Charles ) avec Emma Corrin en Diana. pour plus tard.

Lost girl

 

Lost girl de Liz Garbus (U.S) °° 2020 1 h 35 ( Netflix)

Mari Gilbert est une femme seule élevant deux ados. Elle est aussi mère d'une autre jeune femme prostituée qui a disparue. Quand on retrouve plusieurs de ses compagnes mortes sur les îles barrières de la rive sud de Long Island, elle s'affole et oblige les forces de l'ordre à la rechercher. La police néglige quantité de pistes, d'indices. Sa ténacité , l'aide d'autres mères endeuillées vont réussir à faire bouger les lignes et peut-être à résoudre ce mystère. très bien joué, tiré du livre de Robert Kolker d'après des faits vrais. A découvrir.

 

Handsome devil (Un beau petit diable) de John Butler (Irl) ° 1 h 34 ( séance de rattrapage 2016)

Ned Roche est un jeune garçon roux, gay, moqué par ses camarades de lycée ( quand je dis moqué je suis gentil). Faut dire qu'il étudie dans un établissement où le rugby est une institution. Il survit jusqu'au jour où arrive un nouveau qui doit partager sa chambre. Beau, avec une réputation de violent et doué en sport. Il devient la coqueluche du lycée et pourtant il est lui aussi homo. Entraîneur homophobe, lycéens odieux, il y a tout ce qu'il faut pour faire un très bon film qui dénonce . ( et je sais de quoi je parle, j'ai été exactement dans la même situation, en pire)Au final on a le droit à une bluette moralisante, et un happy end écœurant . Quand je pense qu'en 68, sortait "If"!!!!

Le brio  d'Yvan Attal (Fr) °° 1 h 37 ( séance de rattrapage 2017)

Une jeune étudiante originaire de Créteil  ( Carmelia Jordana)veut devenir avocate. Arrivée en retard dès le premier jour , elle se fait alpaguer par un prof cynique à l'humour assez déplacé ( Daniel Auteuil ). Dépassant les bornes , accusé de racisme il doit pour rester en poste préparer la jeune Neïla à un concours d'éloquence. Le feeling passe entre les deux après des débuts plutôt catastrophiques. Sympathique, assez convenu mais pourquoi pas.

The outsider

Il n'y a toujours pas de films mais des séries ( 50)

The outsider de Richard Price (U.S) 1 saison, 10 épisodes 2020

Un garçon de onze ans est retrouvé mort. Le corps mutilé de celui-ci gît dans la forêt d’une petite ville de l'Oklahoma. La police suspecte Terry Maitland, un entraîneur de baseball connu dans la ville et respecté de tous. Mais les vidéos de surveillance le montrent dans deux endroits différents le jour où l’assassinat aurait été commis (wikipedia) Très bonne série tirée d'un roman de Stephen King qui tient en haleine dès le premier épisode avec Ben Mendelsohn, Cynthia Erivo. A voir.

Le bureau des légendes opus 5

Il n'y a toujours pas de film mais des séries .. ( 49)

Le bureau des légendes saison 5 ( Fr) 10 épisodes 2020 (Rochant, Audiard ...)

Il faut attendre les épisodes 7 et 8 pour enfin sortir d'un léger engourdissement. En effet nos espions préférés, dans ce nouvel opus, se détournent des missions pour uniquement s'auto méfier, s'auto surveiller, s'auto dénoncer. ( Guillaume à Moscou, Marie-Jeanne au Caire, Sylvain au Cambodge)On se demande à quoi ils servent vraiment. Plus d'espionnage programmé, de pays visités. Mais d'un coup tout revient et c'est grâce aux seconds couteaux Kennedy, Jonas Maury, Anne Azoulay. Audiard filme les deux derniers épisodes pour une fin tout à fait attendue. On quitte cette famille satisfait.