samedi 30 novembre 2019

Sympathie pour le diable

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Sympathie pour le diable de Guillaume De Fontenay (Fr) °° 1 H 40
Pendant masculin de "Camille", les photographes sont à l'honneur. 1992 à Sarajevo, la ville est assiégée, bombardée toute la journée martyrisant la population qui n'a pas fui. Le reporter Paul Marchand ( Nils Schneider très bien) essaie avec l'aide de quelques camarades ( Vincent Rottiers, Arieh Worthalter) de rendre compte de la situations catastrophique au reste du monde devenu indifférent. Long siège dont on comprend pas tout mais le réalisateur a su nous en montrer la dureté et l'absurdité, comme dans toute guerre, sans doute. Fort.

Leonard de Vinci

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Léonard de Vinci (Louvres) °°
Que dire d'une expo dont on ne peut approcher les œuvres ? C'est extrêmement frustrant. Bien sûr il y a l'émotion de voir l'homme de Vitruve juste devant vos yeux, fragile et magique, de voir tous ces petits carnets annotés qu'ont tenus les mains du maître. Mais la foule ôte tout plaisir, il faut jouer des coudes, faire preuve d’astuce pour se faufiler. Bref l'envie, l’excitation disparaissent assez vite devant l'ampleur du problème. Pour les courageux.  

jeudi 28 novembre 2019

The irishman

The irishman de Martin Scorsese (U.S) °° 3 H 29
Bien sûr on est heureux de retrouver Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci, Harvey Keitel ou Bobby Cannavale  dans une histoire de mafieux syndicalistes dont je me fiche comme de l'an quarante. Il ne propose rien de nouveau même si sa mise en scène est toujours au top. Je me suis beaucoup ennuyé et n'ai ressenti aucune empathie pour aucun des personnages. Je vais encore me faire allumer mais bon... Comme pour Joker, j'assume.

mercredi 27 novembre 2019

Gloria mundi

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Gloria mundi de Robert Guédiguian (Fr) °°° 1 h 47
Trois générations pour un constat vraiment peu optimiste de notre époque, même si le film s'ouvre sur la naissance de Gloria qui entre dans une famille inhabituelle pour Guédiguian. Ariane Ascaride, pour une fois, essaye de survivre sans générosité débordante même si elle reste profondément humaine. Ses filles sont redoutables d'égoïsme. Bref le monde a changé et pas en bien. Certains se trimbalent encore de l'empathie pour l'humanité ( Daroussin, Meylan et Stévenin) et les autres ont épousé la lutte sans merci et cynique pour une survie hypothétique symbolisée par G. Leprince-Ringuet et Lola Naymark. Paysage d'un monde explosé. A voir

Chanson douce

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Chanson douce de Lucie Borleteau (Fr)°°  h 40
Pas tout à fait convaincu par ce film anxiogène tiré du roman Goncourt de Leïla Slimani. Karine Viard est comme d'habitude épatante et sauve le projet d’une adaptation un peu lourde. On sent trop où veut nous faire tanguer la réalisatrice, montrant cette femme malade quasiment dès le début et le manque d'empathie presque immédiat du couple bobo. La fin est beaucoup plus intéressante quand elle commence à s’interroger sur la vie de la nounou. Tout cela manque de nuance, dommage mais faites-vous une opinion.


mardi 26 novembre 2019

El prìncipe

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El principe de Sebastiàn Muñoz ( Chili) °°° 96 '
1970 au Chili. Un jeune homme au sang chaud trucide un homme qu'il aurait aimé avoir comme amant. En prison, Jaime tombe sous la coupe du "El potro" homme redouté mais respecté. Ce garçon mal dans sa peau et en manque d'affection va se révéler grâce à l'enfermement et à l'ambiance homo-érotique "caillante" du lieu et dans les relations troubles entre détenus. On est étonné par l’acceptation ( des fois non consenties évidemment) des relations gays dans les prisons de Pinochet. Alfredo Castro  ( vu chez Pablo Larrain) est remarquable, tout comme Juan carlos Maldonado. Tiré d'un roman chilien, à découvrir.

Nuit de rêve

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Nuit de rêve de Tor Iben (All) ° 72 mn
Bluette amoureuse de deux berlinois qui gagnent un voyage en Grèce et qui vont rencontrer le gentil loup. Lors d'une randonnée qui s'éternise, il croise Hercule un ami des nymphes qui les fait boire plus que de raison et leur parle d'une grenade ensorcelée qu'il ne faut surtout pas manger; ( et bien sûr...) ils vont tomber amoureux; Bref pas de quoi se relever la nuit. Un très beau mec ne fait pas forcément u très beau film. Bof.

lundi 25 novembre 2019

Luciernagas

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Luciernagas de Bani Khoshnoudi ( Mex) °°° 1 H 25
Il a fui l'Iran parce qu’il ne pouvait pas vivre son homosexualité. Il se retrouve à Veracruz au Mexique à guetter les bateaux en partance pour l'Europe. Hélas il a trop peu d'argent en poche pour de nouveau Embraquer. De petits boulots en amitiés bancales il va essayer de trouver une place dans ce nouvel horizon. Heureusement la jeune femme qui tient l'auberge dans laquelle il séjourne crève elle aussi de solitude. Ils vont soigner mutuellement leur blessures, mais le chemin ne sera pas facile. Film évidemment politique mais aussi tendre, dur, poétique, désespéré et émouvant. A voir (sortie prévue fin janvier 2020)

samedi 23 novembre 2019

Résultat de recherche d'images pour "4 fromages film"Résultat de recherche d'images pour "mort-bois film"Résultat de recherche d'images pour "masculine zoe chadeau film"Résultat de recherche d'images pour "les saints de kiko film"Gays III  courts métrages du festival Chéries, chéris
D'abord Mort-bois,un film poussif, daté des Frédéric Labonde et Bonnet 25 ' sur l'enfance de Jean Genet en Bourgogne, sans beaucoup d'intérêt si ce n'est le sujet mais assez mal traité.
Puis un second "Masculine" de Zoé Chadeau : il y a en une minute plus de cinéma que dans le premier, film  touchant sur une rencontre d'un soir entre Arthus un gay"Macho" et Marin une queen. Le duo classique des opposés qui va s'apprivoiser. De très beaux moments dans un temps court 20'. A découvrir.
Puis "4 fromages"de David Chausse, sur un toit d'immeuble, coincés accidentellement, deux autres personnages que tout oppose vont apprendre à s’apprécier.  Le danseur "alien" et le loulou livreur de pizza, un petit bijou. Hilarant et en même temps touchant.
On ne parlera pas des "derniers paradis" de Sido Lansari qui n'est pas vraiment un film.
Et enfin , une autre petite perle "Les Saints de Kiko" de Manuel Marnier 26 ', un OFNI poétique sur une japonaise qui trouve l'inspiration en matant deux bears baiser dans les dunes. Très drôle, original, 26 ' et qui nous change des histoires habituelles. A savourer.

Le colocataire (The blond)

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Le colocataire (The blond) de Marco Berger (Arg) °°°
Après "Plan B" et "Absent" que j'avais adorés voici The blond, magnifique film proposé au festival "Chéries-chéris" de Marco Berger. Un film tout en pudeur, au dialogue minimal, aux jeux de regards absolument sublimes, à la charge érotique dingue, ce qui prouve que l'on a pas à montrer du sexe en gros plan pour être émoustillé. L'histoire est simple, deux hétéros partagent une colocation et sont attirés l'un par l'autre. Chacun a un vécu doit composer avec. Mais l'intérêt n'est pas là , il est dans la façon de nous montrer ses amours naissantes sans presque aucune parole, juste dans un mouvement de tête, un regard qui traîne un peu trop, tout en composant une sorte de thriller amoureux haletant. A voir absolument.

jeudi 21 novembre 2019

J'accuse

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J'accuse de Roman Polanski (Fr) °°° 2 H 13
On découvre ( parce que tout le monde connait "l'affaire" sans savoir exactement de quoi il en retourne) ce qui s'est réellement passé et c'est passionnant. La distribution est absolument fantastique, il y a là tous nos meilleurs comédiens et ceux du"Français" dans son entier. La mise en scène classique, sobre, efficace colle au plus près. Dès la scène d'ouverture où le capitaine est humilié comme juif innocent, puis dans l'acharnement à empêcher la vérité, à contrarier Picquart ( Jean Dujardin excellent d’intériorité et de sobriété  réhabilite un personnage oublié) on suit cela comme un thriller. La reconstitution n'est pas empesée, au contraire tout semble extrêmement vivant, et contemporain. Du grand Polanski. A voir absolument. ( avec Garrel, Gadebois, Seigner, H. Pierre, Almaric, Podalydes,  Ruf, W. Yordanoff, D. Sandre, M. Poupaud, L Stocker, D. Bonnard... Excusez du peu)

Les éblouis

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Les éblouis de Sarah Suco (Fr) °°° 1 H 39
Un casting parfait pour une histoire terrible. Eric Cravaca et Camille Cottin sont plus que crédibles en interprétant ce couple sous l'emprise d'une secte catho.Céleste Brunnquell, dans le rôle de la réalisatrice, sera l'enfant qui va se rebelle et dénoncer ce cauchemar. Film intelligent, qui évite la charge trop lourde tout en dénonçant subtilement les ravages causés par cette communauté "associative" par petites touches pour glisser vers l'insupportable. Daroussin en "berger" charismatique impressionne encore une fois. Piège redoutable à découvrir.

Festival chéries, chéris gay 1

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Gay I: 4 courts métrages 1 h 50
Ce premier volet commence par "Tonnerre sur mer" (¤)de Yotam Ben David , 4 israéliens de nuit qui déblatèrent sur on sait pas trop quoi (imbitable si j'ose dire) puis "PD" (°°°) d'Olivier Lullart pédagogique, amusant, sensible plus classique mais très sympa, "Carlito part pour toujours" (°)de Quentin lazzarotto sans grand intérêt et enfin "Ruines" (°) de Benoît Durette un ofni onirique. Bref pas très exitant ce premier cru. A suivre.

mardi 19 novembre 2019

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Countdown de Justin Dec (U.S) °° 1 H 30
Ne télécharger pas n'importe quelle appli sur votre smartphone. Countdown est un compte à rebours fatal qui entraîne ceux qui l'ont téléchargé vers une mort certaine. Comment enrayer le destin maléfique ? Film pour ados sympa, dans l'air du temps, avec un peu d'humour, sans trop de scènes gores mais qui aborde des thématiques fortes comme le harcèlement sexuel. Pourquoi pas.

dimanche 17 novembre 2019

La pride

L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes souriantes, foule et plein air  Résultat de recherche d'images pour "nuit de rêve tor iben"
La pride d'Hakim Atoui & Baptiste Etchegaray (Fr)°° 64 mn
Documentaire très drôle sur la première gay pride de banlieue à St Denis, imaginée, crée, et réalisée par quatre jeunes étudiants de la ville. Les deux réalisateurs ont suivi cette petite bande sympathique, intelligente, cultivée et extrêmement motivée. Ils ont pris tout le monde par surprise et du coup cette marche a été une réussite totale. Ils imaginent maintenant une suite , peut-être une semaine entière l'an prochain de festivités dans la ville . C'est avec plaisir que nous retrouverons Yannis, Lucas, et Youssef , hilarant mélange de Xavier Dolan et Denis d'Arcangélo.

samedi 16 novembre 2019

Little joe

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Litlle joe de Jessica Hausner (Aut) °°° 1 h 45
Le bonheur est dans le pré qu'ils disaient.... Alice a crée une fleur dont le parfum doit rendre heureux les gens qui le respirent.  Enfin tout dépend ce qu'on appelle le bonheur. Mais cette plante est asexuée et le but de la nature est de se reproduire donc problème il y a ...Film anxiogène, sans aucun effet spécial, sans musique angoissante et pourtant on flippe un max. C'est que notre imagination mise à l’épreuve travaille toute seule à l'angoisse et le moindre changement d'humeur des personnage nous titille. On est au bord du fantastique. Ce film est froid, maniéré, agaçant, cruel mais aussi, philosophique, original et captivant.( bizarre prix d’interprétation à Cannes pour Emily Beecham) A découvrir.

Dr Sleep

Dr Sleep de Mike Flanagan (U.S) °° 2 h 32
Il faut reconnaître à Flanagan un certain courage que de donner une suite au Shining de Kubrick et ma fois, passé le début un peu nébuleux, il s'en sort pas si mal. Grâce aux acteurs déjà, Ewan McGrégor toujours parfait et à Rebacca Ferguson très inquiétante. Il pioche de temps en temps dans les symboles de son aîné pour lier intelligemment  la sauce mais surtout s'empare du sujet en proposant son univers. Il sait pertinemment qu'il ne pourra pas égaler le maître alors il joue sa propre partition et il n'a pas à avoir honte. A noter une belle prestation de la jeune Kyliegh Curran; Plutôt une bonne surprise.

jeudi 14 novembre 2019

Adults in the room

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Adults in the room de Costa-Gavras (Fr/Grèce) °°° 2 H 04
50 ans après "Z" on retrouve le mordant du réalisateur. Très intéressante descente aux enfers européens avec la gauche de Syriza contre le reste du monde. Un peu manichéen bien sûr mais on comprend vraiment l'emprise de la finance, son absence totale de déontologie, son amour total du profit et son mépris de l'humain. Comment ce pays détruit est obligé d'emprunter pour payer sa propre dette, de réduire à la misère son peuple sous un chantage de sortie de l'euro. Parfaitement interprété par Christos Loulis et Alexandro Bourdoumis. A voir.

mercredi 13 novembre 2019

Boltanski

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Christian Boltanski (Beaubourg) °°°
Formidable exposition à Beaubourg qui nous propose des œuvres qui nous touchent au cœur. Poétiques, nostalgiques, dures, avec des jeux de lumières magnifiques. Chaque espace dévoile une émotion différente, forte, puissante même si on ne comprend pas tout, l'esprit se forge  une idée qui peut être à l’opposé de ce que voulait l'auteur mais qui a son sens. ( comme le Terril grand-hornu que j'ai pris pour un hommage aux camps) Il y a des moments forts: Les fantômes de Varsovie,  les autels et reliquaires par exemple. Impressionnant.

Bacon en toute lettres

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Bacon en toutes lettres ( Beaubourg) °
Exposition extrêmement frustrante parce qu'aucune explication vient aider le visiteur. Si on ne connait rien du peintre on passe sans doute à côté de choses intéressantes. Pour moi cette peinture ne me parle pas. elle est répétitive. Sur les œuvres proposées, seules deux m'ont touché. Je laisse les connaisseurs, les spécialistes profiter de l'expo.

mardi 12 novembre 2019

L'audition

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L'audition de Ina Weisse (All) °° 1 H 39
C'est un film assez méchant. Les personnages sont tous à la recherche d'amour, de reconnaissance et se comportent de façon cruelle. Nina Hoss, formidable en professeur de violon à la recherche de perfection fait de la vie des gens qui l'entourent un enfer, Simon Abkarian, tout en retenue finalement vaut-il mieux ? et le fils bousculé par la mère est un monstre en devenir. Intéressant et différent des bluettes habituelles.

lundi 11 novembre 2019

Nicolaes Maes

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Nicolaes Maes ( Mauritshuis musée) °°
Petite exposition sur un peintre méconnu N. Maes, élève de Rembrandt, qui a peint des scènes du quotidien, artisanales, avec quelques tableaux assez rigolos avec des filles qui écoutent aux portes par exemple et qui par manque de succès se tourne vers des portraits. Intéressant.

J'ai perdu mon corps

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J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin (Fr) °°°° 1 h 21
Chef d'oeuvre. Une main aux comportements terriblement humains s'échappe d'un laboratoire pour retrouver son corps.  Poésie incroyable, inventivité phénoménale. Naoufel est enfant, il essaie d'attraper une mouche, ce sera le début d'un leitmotiv génial jusqu'au drame. Mélancolique, dur, bouleversant, même effrayant ( les rats du métro). Je crois qu'il ne faut rien dire de la trame pour laisser aux futurs spectateurs le bonheur de découvrir ce petit bijou. Mais il y a des moments extrêmement forts ( l'interphone, l'oncle ébéniste et tant d’autres) et le dessin absolument fabuleux qui met en valeur la banlieue ou de simples chantiers qui deviennent des lieux d'aventures) Sans aucun doute un film du top 10 de l'année 2019. A voir absolument, vraiment.

Musée Mauristhuis ( La Haye)

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Musée Mauritshuis (La Haye) °°°
Dans un cadre exceptionnel, une succession de petites salles à taille humaine, tendues de soies et illuminées de lustres de cristal, où se succèdent des chefs d’œuvres: Vermeer avec sa "jeune fille à la perle", mais aussi le "chardonneret" de Fabritius, "la leçon d'anatomie", de Rembrandt entre autres mais aussi, "le taureau de Potter, des Holbein, Rubens, Jan Steen ... Bref un écrin élégant de Pierre Post pour le conte Maurits van Nassau qui a été transformé en musée par Guillaume Ier ouvert à tous sauf aux mal habillés et aux enfants !!! Brave Guillaume ....

Escher

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Escher (Musée de la Haye) °°°
Très belle expo du dessinateur le plus célèbre de Hollande. Une salle, un thème; tournant autour de l'éternité, l'infini, l'espace, le temps ou le mélange de tout ça. Jouant sur les perspectives, les lignes, les dallages, les transitions jusqu'à saturation. Complètement ludique et fascinant à la fois. Au troisième étage on peut même jouer avec les perspectives d'Escher avec différentes attractions innovantes et drolatiques. Vraiment sympa.

mercredi 6 novembre 2019

Et puis nous danserons

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Et puis nous danserons de Levan Akin (Suède) °°° 1 h 46
Magnifique. Ce film a été réalisé à Tbilissi, en Géorgie, dans un pays orthodoxe aux mœurs très strictes et c'est d'autant plus méritoire. Je me rappelle de leur ferveur assez dingue. Surtout qu'on est dans le monde de la danse traditionnelle symbole du pays. Merab (Levan Gelbakhiani) un jeune danseur voit arriver dans son cour de danse un garçon qui représente l'idéal virilité recherché par les professeurs. Il tombe sous son charme, on le comprend: comment résister au sourire ravageur d'Irakli ( Bachi Valishvili, absolument à tomber par terre, restons objectif...) On assiste à la naissance d'un amour dans un pays où l’homosexualité n'existe pas !! Mais pas seulement on découvre aussi une réalité politique, sociale . C'est un film vraiment sincère et bouleversant. A voir absolument et pas seulement pour Bachi ....

La belle époque

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La belle époque de Nicolas Bedos (Fr) °°°
Belle surprise que ce film de Nicolas Bedos. Très bien écrit, dialogué et surtout vraiment excellemment joué par Daniel Auteuil et Fanny Ardant. Victor auteur de B.D, largué par sa femme va participer à un jeu de reconstitution pour revivre le jour de sa rencontre avec son ex. Plein d'idées, sans effets spéciaux, juste du plaisir. Doria Tillier est charmante mais son histoire avec G. Canet est moins réussie. Les seconds rôles sont parfaits. Vraiment Sympa. 

Le cercle de Whitechapel

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Le cercle de Whitechapel (Lucernaire) °°°
De Julien Lefebvre, mise en scène de Jean-Laurent Silvi
Très belle soirée au Lucernaire sur la piste de Jack l'éventreur avec des comédiens sont tous très bons,  une mise en scène enlevée, rythmée. Réunis à Londres, dans le quartier des meurtres, Conan Doyle, Georges Bernard Shaw, Bram Stoker d'avant Dracula enquêtent . Truffée de bons mots, de coups de théâtre. A voir.

samedi 2 novembre 2019

Du Douanier Rousseau à Séraphine

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Du Douanier Rousseau à Séraphine ( Musée Maillol) °°°
Très belle expo sur la peinture dite Naïve. Une centaine d’œuvres loin des académistes qui offre une approche personnelle. Henri Rousseau bien sûr, Séraphine Louis, et d'autres moins connus Bauchant, Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Eve, Rimbert Peyronnet et Louis Vivin. Primitifs, antimodernes ? Ils ont connus les quolibets, c'est que certaines fois  ils portent à sourire mais ils ont inspirés aussi d'autres maîtres dont Picasso. Agréable découverte qui peut se poursuivre avec les œuvres de Maillol à l'étage. 

Florence Giorgietti



C'est avec une très grande tristesse que j'apprends la mort de Florence Giorgietti . Je l'avais croisée il y a très longtemps quand elle jouait une pièce de Philippe Minyama et on avait fait une interviewe avec Lionel Povert pour Gai pied quand il était critique. Elle avait eu en 1977 le "daniloris " de la meilleure actrice dans un second rôle pour la "dentelière" de Claude Goretta C'était une très belle personne comme 
dirait l'autre.... Elle avait été nommée au "César"; Adieu donc.
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vendredi 1 novembre 2019

Henri cartier Bresson en Chine

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Henri cartier Bresson en Chine ( Fondation rue des Archives) °°°
Dans les années 48/49 puis en 58, HCB après la création de l'agence Magnum photos part en Chine avec sa femme pour le magasine Life où il photographie tous les changements incroyables de ce pays. Venu pour deux semaines il y restera 10. D'abord, Shanghaï, Hangchow et ses pèlerinages bouddhistes, il assiste à la chute de Nankin, puis Hong kong. Il photographie la vie, les gens, sur le qui-vive, la détresse des réfugiés, le changement politique. Un pionnier du photojournalisme. Certains clichés sont devenus des musts. Passionnant .