Joker de Todd Phillips (U.S) ° 2 H 02
Horripilant. Depuis le temps qu'il court après la statuette, cette fois-ci il l'aura. Il a tout fait pour. (20 kg de moins, on peut compter ses os) .A ce niveau là, ce n'est plus du cabotinage c'est au-delà: gesticulations ridicules, grimaces décalées, rire insupportable qui dure. Il passe de l'immobilité béate à la crise d'hystérie chorégraphiée jusqu'au moindre mouvement de cil. C'est le plus agaçant du film. Ça a payé pour Dicaprio pour "The revenant" il sera de même pour lui. Evidemment, ce clown pathétique psychotique se rêve en star du stand-up ! Mais tout ça c'est la faute à maman qui était folle pas au riche magnat de Gotham city, l'honneur est sauf. Tout sonne artificiel, téléphoné comme pour prouver au monde qu'on est loin du film de super héros et que l'on fleurte avec le cinéma d'auteur. Il y a de très beaux plans, cadrages, une très belle bande son, et une esthétique intéressante. Mais vers la fin, ce Joker qui devient le symbole d'une société pauvre et exploitée est le vrai sujet, mais juste effleuré, le film commence, là où il prend fin. Dommage. A vous de vous faire votre propre opinion.
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