vendredi 30 novembre 2018

Diamantino

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Diamantino de Gabriel Abrantes & Daniel Schmidt (Por) °° 1 H 32
Ofni kitschissime. Il faut un moment pour entrer dans cet univers fantasmagorique. Cristiano Ronaldo ( Houps, non pas lui) Diamantino est un champion de foot qui voit des chiens poilus sur le terrain, doux, naïf qui est manipulé par ses sœurs jumelles diaboliques. Lors d'une promenade en bateau avec son père il prend conscience de la misère du monde quand il rencontre des migrants. Il va en adopter un. Enfin presque. Il y a aussi des expériences de manipulations génétiques, un complot du FN portugais, une déchéance après un but manqué, des détournements de fonds dans les paradis fiscaux. bref c'est du grand n'importe quoi et pourtant on est plein d'empathie pour ce bellâtre, d'indulgence pour les trucages à trois sous, bref pour cette manipulation cinématographique unique. Étrange; A vous de voir.

jeudi 29 novembre 2018

Amanda

Amanda
Amanda de Mikhaël Hers (Fr) °°°° 1 H 47
Mélodrame absolument magnifique. On se balade d'abord dans les rues de Paris ( admirablement filmé, comme on le connait, comme on l'aime, comme on le respire, nous parisiens) et dans la vie de David, jeune homme de 24 ans. Il fait des petits boulots, rencontre de temps en temps sa sœur, sa nièce, jusqu'au jour où tout bascule. Un attentat dans le bois de Vincennes, un pique-nique qui tourne au cauchemar... Amanda, 8 ans se retrouve orpheline. David est perdu, paniqué. Il a peur. Il a peur aussi pour l'avenir. Délicatesse et intelligence, Hers par petites touches avance, nous bouleverse avec un mot, une situation, un lieu avec une simplicité incroyable. Magnifique hommage aux victimes des attentats sans pathos, sans voyeurisme. ( les scènes redoutées sont réduites au minimum). C'est un film qui n'évite rien, mais qui donne espoir, qui donne envie d'aimer et de profiter de la vie. A voir absolument.

mercredi 28 novembre 2018

Les veuves

Les Veuves : Affiche
Les veuves de Steve McQueen (U.S) °° 2 H 09
Virtuose mais invraisemblable. On retrouve notre avocate préférée de "Murder" Viola Davis dans ce film de braquage féministe. Après un début brillant on reste sur notre faim. Les personnages venus de la diversité, comme on dit, sont trop lisses, et les situations irréelles. Pourtant il y avait matière: son idée de mélanger politique et fiction était excellente. Daniel Kuluuya en salopard fait froid dans le dos et Colin Farrell reste épatant face à Robert Duvall. Divertissant.

dimanche 25 novembre 2018

Les mauvaises herbes

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Les mauvaises herbes de Kheiron (Fr) °° 1 H 40
On ne croit en rien dans ce film bourré de bons sentiments. Si ces ados là, sont les élèves virés de leur leur bahut pour bagarres, absentéisme etc ... c'est que nous vivons au pays de "L'île aux enfants" ( oui il y en a assez des bisounours) et pourtant on se réjouit des répliques de Catherine Deneuve, et de l'humanité de Kheiron. Leur duo fonctionne assez bien. Par contre toutes les confrontations avec les enfants, malgré quelques bons mots, sont maladroites, appuyées, et fleurtent avec la facilité. Mais pourquoi pas.

vendredi 23 novembre 2018

The Mumbay murders

The Mumbai Murders : Affiche
The mumbay murders d'Anurag Kashyap (Inde) °°° 2 H 06
Dans le même esprit qu'"Ugly" ou des merveilleux "Gangs of Wasseypur". Film d'une très grande violence qui raconte la traque d'un tueur en série par un flic guère plus recommandable. C'est terrifiant, beaucoup plus effrayant que n'importe quel film d'horreur. Ancré dans la réalité de Mumbay, dans les ruelles des bidonvilles, la réalisation est sous tension, rapide, fluide et pourtant le réalisateur s'amuse de ralentis géniaux. Les acteurs sont fabuleux entre le flic cocaïnomane et l’Hannibal Lecter indien et son pied-de-biche assassin. La scène chez la sœur est absolument traumatisante. Mélange de Tarantino pour la forme et de William Friedkin de "Cruising" pour le propos.Très loin du cinéma de Bollywood. Pour public très averti.

Chapitre XIII

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Chapitre XIII de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino (Tristan Bernard) °°
Dans la grande tradition du théâtre Grand-Guignol du boulevard du crime d'antan. Après la réussie "Dame blanche" cette nouvelle création se concentre principalement sur les effets spéciaux gores. Ici, ça gicle, ça tranche, ça torture dans une ambiance bonne enfant. Les spectateurs en reçoivent autant que les acteurs. Cela en fait aussi sa limite, on se réjouit du spectacle, mais on a pas de frissons, on ne sursaute pas aux surprise nombreuses, le texte est plutôt faible et assez confus. Il faut surtout souligner les décors et tous les éléments de décors absolument remarquables. Les acteurs ont l'air de bien s'amuser, le public aussi.

mercredi 21 novembre 2018

Cola de mono

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Cola de mono de Alberto Fuguet 'Chili) ° 1 H 42
Pendant plus d'une heure j'ai hésité à quitter la salle tellement ce film ne racontait rien et mal. Les déambulations du héros dans son appartement, ces manières, les dialogues insignifiants avec son frère, sa mère étaient à la limite du ridicule. Et puis enfin, en étant extrêmement patient, arrive enfin un bout d'histoire, pas très originale mais qui retient un peu l’attention. Assez mal filmé et très mal joué.Très décevant.

dimanche 18 novembre 2018

Premières solitudes

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Premières solitudes de Claire Simon (Fr)° 1 H 40
Bien sûr il y a toujours quelque chose à retenir de conversations entre adolescents. Claire Simon les filme et l'on oublie vraiment la caméra. Mais bon, très vite on s'ennuie. L'entreprise est sympathique, on retient deux trois mots, deux trois situations émouvantes et en sortant on oublie. Bof. ( désolé)

Frères de sang

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Frères de sang de Damiano et Fabio d'Innocenzo (I) °° 1 H 35
Deux amis d'enfance deviennent, en tuant accidentellement un mafieux lors d'un accident de voiture, membres d'un gang et d'odieux petits salopards. Nous éprouvons aucune empathie pour ces deux trous du cul, bêtes et méchants qui ne pensent qu'à tuer pour assouvir je ne sais quelle aigreur due leur pauvre vie de merde. N'empêche que malgré la vitesse à laquelle ils progressent  dans la filouterie et une certaine opulence, ils restent cloîtrés dans une banlieue sinistre. Film à la fois réaliste dans son contexte et en même temps, complètement hors norme, hors morale, comme si l'on découvrait un monde parallèle. Déroutant.

samedi 17 novembre 2018

sale temps à l'hôtel El Royal

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Sale temps à l'hôtel El Royal de Drew Goddard (U.S) °°° 2 H 24
Goddard prend son temps ( pas Jean-Luc, un qui film vraiment ...) pour nous conter l'histoire de cet hôtel pas comme les autres. Nous sommes dans les années soixante, aux couleurs acidulées, avec sept personnages qui semblent tous cacher quelque chose. Un flic, un faux prêtre, une chanteuse noire de soul, deux sœurs sous l'emprise d'un gourou et l'homme à tout faire de l'hôtel. Il y a des armes, du fric planqué dans le plancher, des chambres aux glaces sans tain. On sent que tout va péter. Qui mourra en premier, qui s'en sortira. Avec ce film noir hommage, on  prend (après un début trop lent) beaucoup de plaisir. Sa longueur nous permet de s’intéresser à tous les personnages avec une petite préférence pour Cynthia Erivo, Lewis Pullman et Chris Hemsworth dont la plastique ne peut pas laisser indifférent. ( j'en ai été très ému ....) A voir.

vendredi 16 novembre 2018

Un amour impossible

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Un amour impossible de Catherine Corsini (Fr) °°° 2 H 15
Virginie Efira lumineuse. Elle tombe amoureuse d'un homme de bonne famille, arrogant, cultivé, et qui manipule l’humiliation directe et finement distillée avec brio. Il est sûr de son pouvoir, façonne sa vie sans se préoccuper une seule seconde de celle Rachel et de sa fille qui se morfondent à Châteauroux. Elle élèvera donc seule sa fille, s'élevant petit à petit dans l'échelle sociale, essayant à chaque rencontre de faire reconnaître la petite. Passion charnelle,  toxicité amoureuse, exclusion sociale, inceste, Catherine Corsini décortique sans pathos, cette relation venimeuse et nous balade dans les années 50/60, parlant d'émancipation des femmes, mais surtout d'une relation mère-fille de façon exceptionnelle.

mercredi 14 novembre 2018

Les animaux fantastiques, les crimes de Grindelwald.

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Les animaux fantastiques, les crimes de Grindelwald. de David Yates (G.B) ° 2 H 14
Déçu. J'avais adoré le premier et en attendait peut-être trop du second. Mais Norbert Dragonneau ( Eddie Redmayne) qui traque Grindewald est bien palot. Certes son personnage est introverti mais il casse le rythme du film. Johnny Depp est un méchant au look génial mais qui ne fait pas peur du tout. On s'intéressera donc aux effets spéciaux véritables stars du film, à l'ambiance du film qui est très réussie surtout la reconstitution de Paris - très art nouveau -  mais il n'y a pas d'histoire, on a oublié  de s'intéresser aux personnages. pas véritablement de scénario. A vous de voir.

mardi 13 novembre 2018

High life

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High life de Claire Denis (Fr) ° 1 H 50
Ridicule Gloubiboulga. Très pâle copie d'anciens films qui tenaient autrement la route. On pense à Solaris ou peut-être à 2001 avec grande indulgence. Ce vaisseau flottant peuplé d'humains condamnés à mort et servants de cobayes nous laisse complètement pantois. On ne voit que le concept lourdingue de la réalisatrice qui pense que parler de sperme ou montrer des traces de sang va nous faire sauter au plafond. Non, cela nous plonge juste dans un ennui aussi profond que le trou noir vers lequel Robert Pattinson ( inexpressif) et Juliette Binoche (la pauvre) se dirigent. Si la curiosité vous y pousse , courage ...

jeudi 8 novembre 2018

Le CV de Dieu

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Le CV de Dieu de Jean-Louis Fournier (Pépinière) °°
Mise en scène de Françoise petit.
Dieu s'emmerdait car tout était fini. Plus personne ne croyait en rien, même lui ne croyait plus en lui.
Pièce faite de jeux de mots, de calembours servie par deux acteurs en forme: Jean-François Balmer et Didier Benureau. Dieu cherche un job sur terre, chez lui, parmi les hommes qu'il a crée. Un super directeur des ressources humaines le reçoit. C'est gentil, ça tourne un peu en rond mais l'entreprise est sympathique. 

mercredi 7 novembre 2018

Heureux comme Lazzaro

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Heureux comme Lazzaro d'Alice Rohrwacher (Italie) °°° 2 H 06
Quelle merveilleuse surprise que ce film. Une fable sur un simple d'esprit ( c'est encore à voir) d'une infinie bonté, à qui le mal semble inexister, ouvrier dans une ferme tenue par marquise odieuse. C'est aussi une dénonciation de l'injustice, de l'exploitation des plus pauvres selon une échelle inéluctable et aussi une leçon de dignité. On pense immédiatement à Pier Paolo Pasolini ( et pour moi cela représente beaucoup). Adriano Tardiolo qui joue Lazzaro est magique. Son regard qui se perd, ses immobilités, sa démarche, ses paroles rares et douces, cette façon de dire oui à tout nous bouleverse. Il a beau être moqué, exploité, une aura le suit tel un nouveau saint laïque. Étrangement, d'ailleurs, il sera le seul à ne pas vieillir quand il déambulera dans une Italie sale et inhospitalière retrouvant ses anciens compagnons de ferme jusqu'au sacrifice final. Superbe.  

Un homme pressé

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Un homme pressé de Hervé Mimran (Fr) ° 1 H 40
Inutile et prévisible. Mimran nous fait "Un mot pour un autre"de Jean Tardieu avec beaucoup moins de talent. Parce en dehors de cet artifice amusant où Luchini excelle tous les autres personnages sont invisibles Leïla Bekhti avec. On peut raconter la métamorphose du sale patron avant de l'avoir vue. Cimer ton minche tu rassepa.... 

mardi 6 novembre 2018

Halloween 2018

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Halloween 2018 de David Gordon Green (U.S) ° 1 H 49
Suite très faiblarde du magnifique Halloween de Carpenter même si l'on retrouve la géniale Jamie Lee Curtis. Michael Myers encore une fois s'échappe lors d'un accident de transfert de prison et tue sans discontinuer tout ce qui croise son chemin. On ne voit toujours pas qui il est. Le réalisateur essaie de coller le plus possible à l'original mais sans succès dans l'horreur.Un film pour rien.

dimanche 4 novembre 2018

Bohemian rhapsody

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Bohemian rhapsody de Bryan Singer (U.S) °°° 2 H 15
Bouleversant. On élimine de suite le côté académique, l'ordre chronologique, parfois le manque d'audace -qui était l'apanage de Freddy Mercury- et la bienveillance de Brian Singer pour ne garder que l'émotion que suscite le film. On est de suite plongé dans les années 70/80 que l'on retrouve avec plaisir avec ce groupe british complètement allumé, fantasque et novateur qui n'hésitait pas à proposer des chansons imbitables aux producteurs et annonceurs de radio, qui employait un vocabulaire de ouf ! "Bismillah" , "Galileo"... et un opéra Rock ( on entend en bruit de fond la Callas, ou Montserrat Caballe, avec qui, il a chanté) qui donne le titre du film. On s'intéresse à tous les membres du groupe, aux parasites qui grouillent autour, à sa femme de leur début jusqu'au concert de Wembley pour Live aid de Bob Geldof. Si on ne l'élude pas on ne s'appesantit pas , et c'est tant mieux, sur le sida  qui l'emportera en 1991 . La fin est tout à fait magnifique. La performance de Rami Malek (Mr Robot) est extraordinaire, les scènes de concert sont très réussies et on a le droit à toutes les chansons du groupe. Courez voir notre flamboyante Gay Rock Star préférée même si sa prothèse ... 

Et si on ne se mentait plus?

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Et si on ne se mentait plus ? d'Emmanuel Gaury & Mathieu Rannou (Lucernaire) °
mise en scène de Raphaëlle Cambrai
Chaque Jeudi cinq grands noms du théâtre se retrouvaient pour des déjeuners d'amitiés, de joutes savoureuses et autres. Cinq excellents comédiens ( avec une petite préférence pour Nicolas Poli) nous font revivre leurs mots d'esprits portés à un art de vivre. Intéressant mais malgré un bon rythme nous laisse un peu sur le côté. A voir pour découvrir cette compagnie des "Inspirés" qui visite la belle époque.

samedi 3 novembre 2018

Silvio et les autres

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Silvio et les autres de Paolo Sorrentino (I) °°° 2 H 38
Une des plus belles introductions de film. Cette étrange apparition d'un mouton, drôle, angoissante et fatale est à l'image du film: absurde, satirique, farcesque et terriblement dérangeante. J'avais adoré "La grande Bellezza" et "Youth", ce film est presque à la hauteur de ceux-ci. Grâce encore une fois à Toni Servillo. Odieux dans son orgueilleuse indifférence, sa parfaite absence d’empathie et dans l'art de tout ramener à sa personne, un Silvie Berlusconi années "bunga-bunga". Un étalage de filles écervelées qui tue tout érotisme et nous agresse jusqu'à la nausée. C'est volontairement outrancier, un petit Versailles, où courtisans et courtisanes plutôt viennent aguicher le semblant de libido du vieux au masque de cire et au sourire forcé inquiétant, ou chercher des miettes d'un pouvoir corrompu. Ce film est à l'image de notre politique insupportable, cruel, vrai et hélas éternel. A voir.

vendredi 2 novembre 2018

Capharnaüm

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Capharnaüm de Nadine Labaki (Liban) ° 2 H 00
Salauds de pauvres! Au début la misère est formidablement cinégénique. On fond littéralement pour cet enfant aux grands yeux noirs, roi de la débrouille, au langage de charretier osant tenir tête à ses Ténardiers de parents. (Et encore les Ténardiers aimaient les leurs) Et puis le malaise nous attrape, nous prend à la gorge tant d'images racoleuses, de regards larmoyants qui vous fixent la caméra, sans nuance. Et on culpabilise de trouver ça dégueulasse parce que quand même ce sont des SDF réfugiés Syriens, ou malheureux de tout poils. On reprend vie avec Rahil mère éthiopienne qui nous fait partager une vraie souffrance, sans artifice facile et puis cela repart de plus belle dans le pathos ( sans parler de la BO) jusqu'à cette conclusion incroyable: pauvres n'ayez plus d'enfant, laissez donc cette tâche aux riches qui eux sauront ( avec leur argent) s'en occuper. C'est sûr que l'on aurait envie de défendre une telle entreprise, parce que la sincérité de la réalisatrice doit être vraie, mais pas comme ça, sincèrement.

jeudi 1 novembre 2018

Le grand bain

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Le grand bain de Gilles Lellouche (Fr) °° 2 h 02
Tout ça pour ça. Sûr que les acteurs sont vraiment très bien (avec une vraie préférence pour Anglade, Katerine et Moati) mais le film met très longtemps à démarrer. La première heure semble durer des siècles. On ne rit pas, on s'ennuie un peu et puis quand cette équipe de dépressifs neurasthéniques s'en va en Norvège, il y a un joli moment d'émotion et la compétition est fort bien abordée et menée. Il y a de bonnes idées ( que les héros ne soient pas des éphèbes mais des rondouillards qui assument leur part de féminité, que les femmes soient les meneuses -quoique-etc...) et d'autres beaucoup plus lourdes. Mais bon à vous de voir.