mercredi 31 octobre 2018

Yéti & compagnie

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Yéti & compagnie de  (U.S) °°° 1 H 37
Très joli film d'animation tout à fait réussi qui aborde le sujet des différences. Ici, c'est la communauté Yéti qui doute de l’existence des hommes. On pense de suite à Tintin au Tibet et on s'amuse franchement des situations cocasses que font naître inévitablement tous ces yétis de formes diverses et aux caractères bien trempés. De plus il y a de très belles chansons très entraînantes et les auteurs offrent une occasion de s'interroger sur le rôle du langage, de la religion, de l'acceptation des différences, de la survie des animaux. Partez à la recherche de l'abominable petit pied d'en bas.

En liberté

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En liberté de Pierre Salvadori (Fr) °° 1 h 47
Sympatoche. Tous les soirs Yvonne policière raconte à son fils les exploits de son père mort dans une opération. Seulement voilà c'était un ripou. Il a même envoyé en prison un innocent pour se couvrir. elle va essayer d'aider celui-ci à sa sortie de prison. Les gags très drôles sont dans la bande annonce, les autres se suivent pour notre plus grand plaisir. Contrairement à ce que promet l'affiche ou les critiques, on ne rit pas à gorge déployée mais on est content qu'on nous raconte une histoire abracadabrantesque à l'image du fiston. Tous les acteurs ont l'air de bien s'amuser, Pio Marmaï en tête toujours aussi craquant. A vous de voir.

mardi 30 octobre 2018

Quien te cantara

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Quièn te cantara de Carlos Vermut ( Esp) ° 2 h 02
N'est pas Pedro Almodovar qui veut. On s'ennuie ferme avec cette histoire alambiquée de chanteuse qui perd la mémoire. C'est très esthétisant, un peu prétentieux. On est loin de "La Niña de fuego" du même auteur. On espère des retournements, des révélations, enfin quelque chose pour réveiller l'intérêt, mais non, le réalisateur nous laisse sur le bord du chemin. Décevant.

lundi 29 octobre 2018

Cold war

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Cold war de Pawel Pawlikowski ( Pol/G.B/Fr) °° 1 h 25
Un pianiste, chef d'orchestre intello ( Tomasz Kot) rencontre lors d'une audition pour des représentations de chants traditionnels une jeune fille ( Joanna Kulig) du peuple, sortie à peine de prison dont il tombe fou amoureux. Ce début d'histoire est vraiment magnifique, on retrouve le format, et le noir et blanc somptueux d' "Ida". Le régime stalinien prenant petit à petit l'emprise sur leur spectacle pour le transformer en faire valoir dans le monde, transformant les artistes en pantins ils décident de fuir mais Zula reste en Pologne. Seul s'enfuit Wiktor. Après ce sont des allers-retours entre Paris, l'Italie et la Pologne avec retrouvailles, séparations, danses folkloriques ou soirée dans des clubs de jazz et l'intérêt s’estompe. Joanna Kulig, aux airs boudeurs de Léa Seydoux, à force de retournements nous lasse un peu. Il manque une réelle émotion . Mais le prix de la mise en scène n'est pas volé. A vous de voir.

vendredi 19 octobre 2018

Le jeu

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Le jeu de Fred Cavayé (Fr) °° 1 H 30
D'aucuns diront que cette situation est absurde et développe la beaufitude lourdingue. Peut-être. Mais ce film grâce à ces acteurs est vraiment drôle. Bien sûr qu'il est souvent prévisible mais on éprouve un plaisir, sans doute malsain, à regarder choir tous ces protagonistes coupables. Faut dire qu'il faut être complètement idiot d'accepter ce jeu qui est de mettre en commun sur la table sans filtre les portables de chacun et d'écouter en haut parleur tout ce qui arrive. Forcément la situation va tourner en eau de boudin et offrir des scènes même assez touchantes. J'assume complètement mon côté voyeur et conseille ce film sympathique. Il y a quand même Stéphane de Groodt, Suzanne Clément, B. Béjo, Grégory Gadebois, Roschdy Zem ...

jeudi 18 octobre 2018

La machine de Turing

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La machine de Turing de et avec Benoit Solès ( Théâtre Michel) °°° mise en scène de Tristan Petitgirard.
La pièce avait  fait un carton mérité à Avignon. Elle retrace le destin d'Alan Turing, inventeur de l'informatique, mathématicien hors pair qui sauva des millions de gens pendant la guerre en décryptant Enigma des allemands. Homosexuel, il fut condamné à la castration chimique , jeté en prison et il se suicidera à la pomme cyanurée ( symbole actuel d'Apple), gracié à titre posthume par The Queen en 2014 !! Très belle mise en scène qui utilise à la perfection un décors sobre, très beau et symbolique. Solès est un magnifique Turing, très émouvant en bègue, un peu fou, terriblement intelligent et manipulant l'humour à la perfection. Son partenaire Amaury de Crayencour  le seconde de façon admirable interprétant avec brio les autres personnages de la pièce. Une très belle soirée.
( cf Imitation game avec Cumberbatch, et la chanson "Alan" des funambules)

First man

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First man de Damien Chazelle (U.S) ° 2 H 20
Il faut reconnaître que ce film évite tout sensationnalisme. On suit cette biographie de Neil Armstrong dans une sorte de léthargie doucereuse à la limite de l'endormissement. Notre héros mutique ( sincèrement et sans polémique, je me demande toujours ce que l'on trouve à cet acteur aussi expressif qu'une endive) laborieux mais tenace avancera sans fléchir vers l'acte héroïque qui sera traité presque anecdotiquement. Il y a des lourdeurs ( ces retours sur la mort de sa fille) mais aussi de l’intérêt , comment ces hommes ont bénéficié de matériaux plus ou moins fiables ( rivets, tôle, cadrans antiques etc... On n'apprend pas grand chose mais il va sans doute cartonner ...

mardi 16 octobre 2018

A star is born

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A star is born de Bradley Cooper (U.S) ¤ 2 H 16
Après Cukor avec Judy Garland et James Mason, Barbra Streisand et Kris kristofferson c'est Lady Gaga et Bradley Cooper qui s'y collent. L'histoire on la connaît donc l'intérêt du film serait la mise en scène. Qu'a voulu apporter Cooper ? Et bien , rien. C'est lourd, peu crédible, voire ridicule. Heureusement il y a quelques chansons pour alléger le tout, mais c'est long comme un jour de pluie. Et alors, cerise sur le gâteau dégoulinant de chantilly,  on a le droit à une scène d’anthologie: une remise d'un Grammy Awards  alcoolisée, absolument détestable. On sauve la voix de la Gaga et les yeux bleus de Bradley. ( C'est quand même le sex-joker de ma copine ! Lol) passez votre chemin.

dimanche 14 octobre 2018

Hard

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Hard de Cathy Vernet ( Renaissance) ° mise en scène de Nicolas Briançon adaptée de la série par Gaccio et Trégarot !!
Que dire ! Est-ce que le mot vulgaire vous parle ? Le dialogue de cette pièce sur le porno est affligeant comme certaines situations . C'est navrant. Ce n'est pas la faute des comédiens qui s'en sortent plutôt bien, Stéphan Wojtowicz et Charlie Dupont en tête ( On a mal pour lui, lors de son solo au changement de décors) François Vincentelli est toujours sexy et Nicole Croisille dans le coup. Mais que de souffrances pour nous, pauvre spectateur. Non ce ne sont pas les gros mots qui nous gênent, au contraire, c'est toujours amusant de dire bite, chatte, cul etc... Le sujet reste intéressant. Reste donc, aussi, à écrire une vraie pièce sur le sujet. A éviter.

Venom

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Venom de Ruben Fleischer (U.S) ° 1 H 52
Du déjà vu, en mieux ailleurs. Un début mollasson mais classique qui prend son temps, ce serait plutôt pour me plaire et puis un monstre visqueux, mal dessiné qu'on nous balance dans des combats plutôt laids. Bien sûr dans ce genre de film, on trouve toujours deux trois scènes réussies. Tom hardy en fait des tonnes et Riz Ahmed est assez fadasse. bref vraiment si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sous la dent.

Girl

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Girl de Lukas Dhont ( Bel)°° 1 H 45
Beau premier film passionnant et parfaitement maîtrisé. On parle de plus en plus des trans mais sans vraiment savoir ce qu'il en est, de leur souffrance et surtout de leur adolescence. Ceux dont on a croisé les chemins  étaient déjà adultes, ici non. Lara a 15 ans .( Superbe Victor Polster) Elle est totalement déterminée et impatiente. Elle rêve de danse, mais n'a pas l’expérience de ses camarades d'école. Elle doit travailler cent fois plus. Heureusement il y a la famille, un père admirable (Arieh Worthalter, "Razzia" absolument génial) qui l'a comprend, l'accompagne lors de toutes les visites médicales et qui l'aime quoi qu'il se passe. Lara nous interroge parce qu'elle ne s'exprime que par le corps jamais par les mots. A découvrir. Caméra d'or méritée à cannes.

vendredi 12 octobre 2018

Domingo

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Domingo de Clara Linhart et Fellipe Barbosa (Brésil) ° 1 H 34
Décevant. Un dimanche la "dame" fait un repas de famille juste après l’élection de Lula. Tout le monde est réuni pour pas grand chose. Les fils de bourges tripotent dans les couloirs la petite bonne, (faute de le faire entre eux), la maîtresse de maison ne pense qu'à baiser, les domestiques sont méprisés. Bref rien de bien  nouveau. Il vaut mieux revoir tout Buñuel à commencer par le "charme discret de la bourgeoisie". 

L'envol des cigognes

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L'envol des cigognes de et avec Simon Abkarian ( cartoucherie) °°° ~ 3 H 45
Le drame se passe dans un quartier d'une ville non connue d'un pays indéterminé. Cela pourrait être n'importe où autour de la méditerranée. Les prénoms Théos, Zéla, Minas rappellent les atrides. Ici aussi la guerre sévit, déchire les familles, trahit les voisins, viole les filles, appelle vengeance. C'est l'histoire éternelle qui avance en boucle irrémédiablement. Très belle mise en scène de l'auteur, avec des comédiens prodigieux comme Ariane Ascaride ou Serge Avedikian, d'autres à l'avenir tout tracé vu leur talent ( Eliot Maurel par exemple) et d'autres encore un peu moins performants, mais la soirée est belle, très littéraire, émouvante et souvent malgré le sujet, très drôle. A voir.

mercredi 10 octobre 2018

Voyez comme on danse

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Voyez comme on danse de Michel Blanc (FR) ° 1H 28
Tout semble parfait dans ce film et pourtant rien ne fonctionne. Il y a quelques bons mots, quelques situations cocasses, mais cela se traîne vraiment. Dutronc, Rouve, presque tous n'arrivent pas à nous faire croire à leur personnages. Seules Charlotte Rampling et surtout Carole Bouquet sont formidables et réussissent à nous faire sourire. Très décevant.

L'amour flou

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L'amour flou de Romane Bohringer & Philippe Robbot (Fr) °°° 1 H 38
Quel plaisir de divorcer avec Romane et Philippe. Ce film foutraque est un petit peu magique. On se sent chez soi. On y est bien, très bien. Le couple décide de vendre leur pavillon pour acheter un double appartement avec chambre d'enfants au milieu qui servira de sas. Ils n'arrivent pas à se séparer vraiment, essayant difficilement de se refaire une vie, chacun d'un côté du mur. On y croise des personnages merveilleux plus ou moins déjantés. Un petit bonheur. A découvrir.

mardi 9 octobre 2018

Frères ennemis

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Frères ennemis de David Oelhoffen (Fr) °° 1 H 51
Sur une trame des plus classiques, le réalisateur réussit un film intimiste de bonne facture. Le duo d'acteurs Matthias Schoenaerts et Reda Kateb y est pour beaucoup. Ils ont grandi dans la même cité, mais l'un est devenu flic, l'autre voyou. L'un est rejeté par sa famille et ses amis, l'autre s'est trouvé une famille de trafiquants, de loosers  pas si solidaires que ça. Ils se retrouvent lors d'un drame et vont s'épauler chacun à sa façon. Les scènes d'actions réussies succèdent à d'autres plus psychologiques, jusqu'au final assez émouvant. Pourquoi pas.

dimanche 7 octobre 2018

La saveur des ramen

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La saveur des ramen d'Eric Khoo (Japon/Singapour) °° 1 H 30
Il faut mieux avoir bien mangé avant d'aller voir ce film culinaire. Il donne faim. A la mort de son père, chef cuistot, un jeune garçon part à Singapour sur les traces de sa mère pour essayer d'éclaircir quelques mystères familiaux. Pourquoi ne connaît-il pas sa grand-mère, par exemple. Maîtrisant parfaitement les "ramen", il va en pays singapourien aussi pour retrouver les parfums et goûts de son enfance, travailler d'autres spécialités le "bak kut teh" et les ramener au Japon. Film sensible, un peu lent à démarrer mais dont la fin émeut nombre de spectateurs.

samedi 6 octobre 2018

jakuchu


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Jakuchu (Petit Palais ) °°° > 14 Oct.
L'empereur des fleurs et des animaux s'expose au petit palais pour un mois seulement, les œuvres étant trop fragiles pour supporter trop de lumière, de magnifiques rouleaux de soie. Peintre du XVIII, il fur adoré, puis oublié et redécouvert dans les années 2000. A Tokyo il fallait des heures pour accéder aux œuvres. sans réservation, à Paris c'est la même chose ( 1 h 30 d'attente hier). Beaucoup de japonais vont venir spécialement à Paris pour l'occasion. Certaines de ces toiles sont grandioses. L'observation du maître, la finesse des traits, la position des sujets, le choix des couleurs tout cela crée la magie. Certaines touchent plus que d'autres. mais quel travail ! Et quelle beauté!

Amin

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Amin de Philippe Faucon (Fr) °°° 1 h 31
Très beau film tout en douceur et tendresse sur un sujet d'une extrême violence: le déracinement. Parti du Sénégal pour gagner de l'argent en France et faire vivre sa famille ( une femme et trois enfants) Amin ( Moustapha Mbengue) va croiser sur son chemin une jeune femme divorcée ( Emmanuelle Devos), vivant seule avec sa fille. Deux solitudes qui vont se faire du bien. Pas une histoire d'amour, non, une très belle rencontre, pour un moment ou peut-être plus, comme s’ils créaient un espace protecteur, rien qu'à eux, fragile et qu'il faut préserver. Deux mondes, deux différences avec aussi un entourage interrogatif, voir hostile . A découvrir.

Nos batailles

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Nos batailles de Guillaume Senez (Fr) °° 1 h 38
Olivier travaille en usine. Il trime comme tout le monde, jongle entre sa famille, son boulot, ses responsabilités syndicales. Il est peu présent à la maison. Sa femme disparaît un matin sans aucune explication. Il n'a rien vu venir. Il est désemparé. Un collègue se suicide. Les recours au chantage au travail faussent les  rapports entre les camarades. Ses enfants qui ne comprennent pas et se sentent abandonner. Bref c'est la merde. Il peut compter sur sa mère, un peu sur sa sœur pour le soulager. Un film qui mêlent douleur et dignité, colères et tendresse. Une bien belle bataille pour la vie.

jeudi 4 octobre 2018

Lucrèce Borgia

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Lucrèce Borgia de Victor Hugo mise en scène de Denis Podalydès ( Comédie française) °°°
Il ne faisait pas bon de vivre à l'époque de la vénéneuse. La Borgia, aux mains rouges de sang, coupable de tant d'horreurs se trouve confrontée à la pureté de son fils Gennaro qu'elle a eu avec son frère. Elle ne peut lui avouer qui elle est, lui qui abhorre la famille Borgia, mais a un besoin viscéral de le protéger, de l'aimer. Elle profite des masques du carnaval pour l'approcher mais se fait repérer et huer par ses compagnons. Sa vengeance sera terrible. Magnifique mis en scène de Podalydès, des acteurs virtuoses ( la scène entre Eric Ruf et Elsa lepoivre est vraiment incroyablement émouvante et cruelle) Christian Hecq est véritablement génial, il ferait rire sous la torture. Bref une excellente soirée.

lundi 1 octobre 2018

I feel good

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I feel good de Benoit Delépine et Gustave Kervern (Fr) ¤ 1 H 43
Au secours ! Pétri de bonnes intentions, ce film rame lamentablement. Jean Dujardin en roue libre est un pauvre type qui veut devenir riche,en  admirateur de Bernard tapie, il en fait des tonnes. Surtout il fatigue son monde. Personne n'est juste, même la grande Yolande est à côté de la plaque. Pourtant l'idée était sans doute bonne, le lieu Emaüs cinégénique. Seul un très bref instant en fin de film nous sort de notre torpeur, mais si vite passé. Très grosse déception ( ou alors je suis complètement à côté de la plaque, à vous de juger...)