Eugène Delacroix ( Louvre)°°°
« Il y a deux choses que l’expérience doit apprendre : la première, c’est qu’il faut beaucoup corriger ; la seconde, c’est qu’il ne faut pas trop corriger. » On peut relire le Journal de Delacroix, qui est une merveille, avant d'aller au Louvre. Dès la première salle, qui réunit les tableaux-manifestes tels Dante et Virgile aux Enfers (1822), Les Scènes des massacres de Scio (1824) et La Liberté guidant le peuple (1831), le ton est donné d'une virtuosité folle et d'un admirable talent de coloriste. Suivant le fil chronologique proposé par l'exposition, le visiteur se réjouira de scènes algéroises, des natures mortes aux fleurs, des ultimes peintures religieuses ou des paysages, moins connus – rivages de Dieppe ou arbres –, qui annoncent déjà Cézanne.
Critique du Télérama
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