Moi, Tonya de Craig Gillespie (U.S) °°°° 2 h 01
Tonya Harding n'était pour moi qu'un lointain souvenir. Ce génial biopic réhabilite cette patineuse que la vie n'aura jamais épargnée. Ce film est une pure réussite: rythmé, magnifiquement mise en scène à l'image de la première rupture du couple maudit avec ce long travelling arrière en plan séquence superbe, aucun temps mort, jamais. Bref, le 6 janvier 1994 Nancy Kerrigan est agressée juste avant les jeux olympiques, par qui, pourquoi ? De ce fait-divers on remonte dans le passé de son agresseuse. Le réalisateur procède par interviews de tous les protagonistes de l'histoire et cela donne une série de portraits pas piqués des hannetons. Tout le monde veut sauver sa peau. C'est un pur exercice d'humour noir. Et la distribution parfaite: d'abord Margot Robbie grandiose ( je vote pour elle aux Oscar") boule de nerf à l'enfance douloureuse qui passe du tendre, du rire à la douleur, à la colère comme par magie mais aussi sa mère Allison Janney, clope au bec odieuse et drôlissime et tous les autres. Un portrait de femme absolument fantastique. J'adore.
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