mercredi 31 janvier 2018

Gaspard va au mariage


Gaspard va au mariage d'Antony Cordier (Fr)°°° 1 h 45
Diablement sympathique. Dommage qu'on en ait vu déjà trop par la bande annonce ou dans les interviews parce que la surprise aurait été totale et magique. Gaspard (Félix Moati) va au mariage de son père accompagnée d'une inconnue ( Laetitia Dosch) croisée dans un train. Elle ira de surprise en surprise. Le lieu déjà n'est pas ordinaire, un zoo, la famille déjantée ( Guillaume Guouix, Christa Théret) mais surtout Johan Heldenbergh hilarant, pathétique et attachant. C'est une fable, hommage à la famille, à l'enfance perdue, aux rêves. C'est surtout un beau poème, à l'amour, à la vie, sensuel et mélancolique. A découvrir.

mardi 30 janvier 2018

La douleur


La douleur d'Emmanuel Finkiel (Fr) °°° 2 h 05
Incroyable adaptation du livre de Marguerite Duras servie par une mise en scène brillante qui évite tous les pièges de la reconstitution. Des flous, des gros plans, des dos, des dédoublements nous font façonner notre propre image de l'occupation. Et puis que dire de l'interprétation de Mélanie Thierry! Elle est l'intime, l'âpreté, la douleur, l'espoir, la provocation, la honte, la peur; tout un dégradé de violence de sentiments. Pour accompagner l'attente du mari déporté elle fait face à Benoît Magimel agent de la Gestapo ambigu, charmeur, et dangereux, parfait et Benjamin Biolay sobre et convaincant. Mais le film évoque aussi en filigrane le sort des juifs, en saisissant des magnifiques moments avec des personnages secondaires poignants.  A voir absolument.

dimanche 28 janvier 2018

Tosca


Tosca de Puccini ( Metropolitan New York - Etoile de Pantin) °°° 3 h 30
Très belle adaptation de l'Opéra de Puccini, dans des décors somptueux ( qui doivent à eux seuls coûter un bras). C'est Sonya Yoncheva qui interprète le rôle titre avec une fougue et une émotion communicative mais ce n'est rien par rapport au volubile Vittorio Grigolo qui en fait des tonnes. Scarpia  ( Zeljko Lucic très belle basse serbe) sait en plus de bien chanter jouer parfaitement la comédie. Bref une magnifique soirée un peu contrariée par la longueur des entractes. De toutes les façons une expérience à renouveler.

samedi 27 janvier 2018

The greatest showman


The greatest showman de Michael Gracey ( 1h 45) °°
Cette comédie remplit parfaitement son contrat: divertir. Certes, elle tombe quelque fois dans les bons sentiments, on sirupeuse un peu mais on y prend un réel plaisir. D'abord les chansons sont de vraies chansons, avec de belles voix. Les chorégraphies de vraies chorégraphies avec de vrais danseurs et des enchaînements virtuoses et des idées, beaucoup d'idées qui n'hésitent pas à utiliser les jeux d'ombres; tout n'étant pas mis en pleine lumière, comme le générique. Cela nous change de la comédie musicale de l'an passée dont on ne doit pas dire de mal ( La, la l'air !) Il y a un côté pop-rock même, un peu comme dans "Moulin rouge" et un hommage à Freaks, bien sûr. Hugh Jackman est parfait en meneur de revue, comme on peut le voir quand Zac Efron ( pas si mal) prend le relais, la différence est redoutable. A voir si on veut se vider la tête et si on n'est pas allergique aux pommes d'amour trop sucrées.

The pentagon papers


The pentagon papers de steven Spielberg (U.S) °° 1 h 55
On connait plus le watergate que cet épisode initial qui révélait les secrets d'états sur la guerre du Vietnam. On est assez loin du film de Pakula, ici le réalisateur s'intéresse plutôt aux hésitations, tourments et décisions de la propriétaire du Washington Post. La première heure est interminable, même si elle plante de décors. La deuxième est plus fluide parce qu’au cœur de l'action. Mais le vrai sujet du film est la place de la femme dans ce monde d'homme et sans doute,aussi, une petite piqûre de rappel dans l'ère Trumpienne du rôle de la presse et de son pouvoir.

jeudi 25 janvier 2018

Derain


André Derain (Beaubourg) °°
Précurseur du fauvisme et du cubisme Derain était l'ami de quantité d'hommes de qualité, Vlaminck, Matisse, Braque, Picasso. Il les inspire et vise et versa. Beaubourg réunit 70 peintures, gravures et sculptures. Si ses recherches sont fondamentales, son oeuvre ne correspond pas à mes goûts. Tout semble rester au stade de l'ébauche. Une dizaine de tableaux sortent du lot ( Martigues, les baigneuses) mais on passe devant sans réelle émotion. Mon préféré est vue sur le calvaire à travers une fenêtre tout simple mais émouvant. Décevant.

mercredi 24 janvier 2018

In the fade


In the fade de fatih Akin (All)° 1 h 46
C'est un thriller ni meilleur, ni moins bon qu'un autre. Il se regarde surtout grâce à la performance de Diane Kruger qui malgré tous ses efforts n'émeut pas vraiment. (Prix d'interprétation à Cannes). On s'attend vraiment à tout ce qui arrive, il n'y a pas l'ombre d'une surprise. Tout est appuyé. On s'attendait à un film anti-facho par l'auteur de "De l'autre côté" et on se retrouve avec un objet hybride à la fin douteuse. Les américains, étonnamment, l'ont préféré à "120 battements"pour la course aux Oscars, alors ! A vous de voir.

mardi 23 janvier 2018

La surface de réparation


La surface de réparation de Christophe Regin (Fr) °° 1 h 34
Homme à tout faire de F.C Nantes Franck ( Gastambide) n'a jamais pu réaliser son rêve, devenir un joueur professionnel. Il est le larbin pathétique d'Hippolyte Girardot, excellent en chefaillon mielleux et magouilleur. Il tombe amoureux d'une pauvre fille qui se tape les footeux,(Alice Isaaz toujours très bien). Bref, ce n'est pas la joie mais il y a une sorte de mélancolie très touchante qui s'installe. Pas vraiment réussi mais sympathique.

dimanche 21 janvier 2018

Downsizing


Downsizing d'Alexander Payne (U.S) ° 2 h 15
Ca commençait pourtant bien. L'idée farfelue de réduire les êtres vivant pour répondre à la surpopulation était amusante, scientifiquement intéressante voir philosophique. 45 mn où l'on s'amuse à voir ces mini-êtres hauts comme trois pommes savourer leur nouvelle vie. Et puis très vite, on s'ennuie parce que le réalisateur n'a rien à dire. Plus le film avance ( et il est très long) plus cela devient cucul même s'il essaie de démontrer que les classes sociales restent les mêmes. Son histoire avec la réfugiée viet est carrément ridicule comme la fin qui semble nier le discours initial . Bof.

mercredi 17 janvier 2018

Three billboards


Three billboards de M. McDonagh (U.S) °°° 1 h 55
On a retrouvé l'esprit et l'humour des frères Cohen disparus . Ils se nomment M. McDonagh. Ces panneaux de la vengeance sont formidables. Déjà Frances McDormand est géniale dans le rôle d'une femme butée qui cherche à élucider le meurtre de sa fille. Elle a cette idée incroyable d'écrire sur les panneaux géants comme une publicité un message qui va bouleverser tout le village. Ils vont entraîner suicides, règlements de compte souvent violents, prises de conscience. Le tout servi par un humour noir féroce avec quelques répliques cultes ( celle du Wyoming par exemple) Et les personnages sont loin d'être stéréotypés comme on pourrait le craindre au début, bien au contraire à l'image de Sam Rockwell magnifique crétin. Ici, tout le monde ose tout, pour notre plus grande satisfaction. A voir absolument.

mardi 16 janvier 2018

Oh Lucy !


Oh Lucy ! d'Atsuko Hirayanagi (Japon /U.S)°°° 1 h 35
(Il sort le 31 janvier et ne le manquez pas). Cette petite pépite d'humour est le premier film d'Atsuko Hirayanagi et c'est une réussite.  Elle a 40 ans, elle s'ennuie ferme à son travail où elle est entourée de personnes insignifiantes, plutôt hypocrites. Sa seule source de réjouissance est sa nièce qui lui propose de continuer des cours d'anglais que celle-ci abandonne pour des raisons financières. Elle accepte, tombe amoureuse du prof ( Pari réussi pour le grand retour de Josh Hartnett hilarant de bout en bout ) et pète un plomb, le suit aux Amériques affublée d'une sœur rabat joie. Comme le titrait Truffaut c'est "deux japonaises sur le continent", qu'elles découvrent, jugent, subissent ou s’arrangent. Entre le cover-boy et les demoiselles cette fable est pour moi tout à fait réjouissante.

dimanche 14 janvier 2018

Normandie nue


Normandie nue de Philippe  Le Guay (Fr) °° 1 h 45
Sympathique. Il est photographe de talent, il parcourt le monde et fait poser la population nue. (Toby Jones qui ressemble à un enfant sensible et capricieux). Il traverse la Normandie et tombe sous le charme du champ Cholet. Ce sera là ! Le village se dévêtira là . Mais les normands, paysans ou artisans s'interrogent. Ils sont tous pris à la gorge, doivent des sommes astronomiques aux banques, se suicident, abandonnent leur ferme les uns après les autres, ce serait une façon originale et payante de faire parler d'eux. Tous les comédiens, Philippe Rebbot, François Cluzet, Grégory Gadebois, Patrick d'Assumçao et tous les autres font des paysans plus vrais que nature. Sans oublier Demaison en plein déni et Athur Jugnot témoin du passé grâce aux clichés de son père oubliés dans un magasin de photos. Amusant et pas si bête ...

samedi 13 janvier 2018

Si tu voyais son cœur.


Si tu voyais son cœur de Joan Chemla (Fr) °° 1 h 26
C'est un ensemble de scènes très jolies dans un glauque très sophistiqué pour un résultat final très déroutant, voir décevant. La musique de Gabriel Yared est très belle, les tous les comédiens s'en sortent très bien, le dialogue lui est limité. Je continue à m'interroger sur le magnétisme de Marine Vacth. Cela reste un film sur la culpabilité énigmatique. Pas forcément nécessaire. 

mercredi 10 janvier 2018

Seule sur la plage la nuit


Seule sur la plage la nuit de Hong Sang-Soo (Corée S) ¤ 1 h 31
Kim Min-hee muse de Sang-Soo n'arrive pas à nous passionner pour cette histoire, même si elle a reçu le prix d'interprétation à Berlin. On serpente vainement dans les sentiments des uns et des autres, on devrait s'interroger sur l'amour. On s'ennuie ferme surtout. Les dialogues sont ridicules dans cette envie d'approcher le plus possible du réel. Peut-être n'ai-je pas compris vraiment ce qu'à voulu partager le réalisateur. A vous de voir.

dimanche 7 janvier 2018

Ferdinand


Ferdinand de Carlos Saldanha (U.S) ° 1 h 46
Les souvenirs de notre jeunesse remontent avec Ferdinand et l'on regrette le taureau d'antan. ( C'était mieux avant dirait Papi). Très peu de moments drôles ( peut-être les hérissons et encore), des personnages pas très attachants ( la chèvre insupportable) et une histoire qui se suit sans ennui mais sans enchantement ( Si vous n'avez qu'un dessin animé à aller voir c'est Coco cent fois mieux). Bof

Maria by callas


Maria by Callas de Tom Volf ( Fr) ° 1 h53
Même si on est toujours sous le charme et la sincérité de la Diva, ce documentaire est très décevant. Entre archives quelques fois inédites et passages chantés, on écoute la Callas lors d'entretiens avec des journalistes et découvrons ( pour ma part) sa vie pas si idyllique que ça. Par contre, les images, le montage n'apportent rien. Et jamais on entend la parole des Grands qu'elle a rencontrés: Onassis, Pasolini, Visconti, Di Stephano et tant d'autres... Pour inconditionnel.   

vendredi 5 janvier 2018

L'échange des princesses


L'échange des princesses de Marc Dugain (Fr) °°° 1 h 40
Premier très beau film de cette nouvelle année. Un petit bijou qui mêle manipulations politiques et sentiments amoureux. 1721 Louis XV enfant  accepte la proposition de mariage du régent Philippe d'Orléans. Il épousera l'infante d'Espagne Anna-Maria ( Extraordinaire et je pèse mes mots Juliane Lepoureau: je n’oublierai pas de sitôt son regard innocent, sa joie mêlée de détresse infinie comme quand elle lance cette petite phrase au roi: mais vous m'aimez, n'est-ce pas? ). Le régent enverra, lui, sa fille épouser le futur roi d'Espagne Don Luis. Celle-ci rebelle, moderne paiera cher ses insolences et sa soif de vie. Les deux souverains sont brillants ( Kacey Mottet-Klein et Igor Van Dessel) L'image magnifique sublime l'histoire et les costumes de Fabio Peronne (souvenir ému personnel de ma jeunesse) ajoutent à corseter les personnages. De plus on retrouve avec plaisir Lambert Wilson, Olivier Gourmet et surtout Catherine Mouchet et Andrea Féréol . Tous ces rituels ridicules, ses intrigues dangereuses évoluent dans une atmosphère feutrée et artificielle. Intelligent, cruel et étrangement émouvant. A voir absolument.

jeudi 4 janvier 2018

Tout l'argent du monde


Tout l'argent du monde de Ridley Scott (U.S) °° 2 h 15
Scott sait nous raconter des histoires. Le petit fils de J.Paul Getty, celui du palais de Los Angeles, a été enlevé en Italie. Le vieux refuse de payer. Rien ne compte à ses yeux que l'argent ou que les objets d'art qui seront dans un futur proche aussi de l'argent. L'histoire est passionnante pourtant on reste un peu en dehors, peut-être à cause des personnages qui n'ont pas l'air vraiment affectés par la situation qu'ils subissent de façon calculée, manichéenne. Le vieux Getty ( qui devait être joué par Kevin Spacey) est le seul personnage du film intéressant sans grâce à la performance de Christopher Plummer.  Pourquoi pas.

mercredi 3 janvier 2018

Irving Penn


Irving Penn (Grand Palais 17/18) °°°
Très belle exposition du photographe de "Vogue", spécialiste de mode mais aussi un visagiste hors pair qui a su capter les personnalités par des silhouettes, des postures ou des costumes incroyables. On y découvre aussi ces inconnus qui exhibent fièrement leur métiers, une visite à Cuzco au Pérou, en Papouasie nouvelle Guinée avec des portraits superbes, par un détour étonnant d'objets du quotidien (cigarettes, pièces métalliques) et des natures mortes très personnelles. Bref un monde surtout en noir et blanc qui ravit l’œil.

Cœurs purs


Cœurs purs de Roberto De Paolis (I) ° 1 h 55
Ils viennent de deux mondes différents. Lui, de famille prolétaire limite SDF est gardien de parking sordide où il a des démêlés quotidiens avec des réfugiés roms. Elle, fille d'une mère ultra catho, fréquente des groupes religieux cuculs qui ne veulent pas baiser avant le mariage. Ils rencontrent, se plaisent, s'aiment non sans difficultés. C'est convenu, attendu. Quelques moments filmés assez jolis dans cette zone délabrée qui arrivent à être un peu poétiques. Mais sinon, on s'ennuie assez vite. Bof.

El presidente


El presidente de Santiago Mitre (Arg)° 1 h 54
Soporifique. Un sommet de chefs d'état dans les montagnes chiliennes dont on se fout un peu. Un scandale sordide où est mêlée la fille du président argentin dont on ne comprend rien. Bref Ricardo Darin ne sauve pas pour une fois ce film feutré, lourd, oppressant. On comprend ce qu'a voulu rendre le réalisateur, mais c'est raté.

mardi 2 janvier 2018

Heartstone, un été islandais


Heartstone, un été islandais de Gudmundur Arnar Gudmundsson (Isalande) °° 2 h 09
Thor et Christian sont inséparables. Ils traînent avec d'autres gamins, pêchent, se cherchent. Thor a un corps imberbe qu'il déteste, Christian ne sent d'attirance que pour son camarade de jeux. Il en souffre. Ils vivent dans une île absolument austère.  Il pleut, il fait froid, il n'y a rien. L'ennuie est la seule activité du village. Les filles font de même. Au fur et à mesure de ce long film, on remercie le destin d'être né loin de cette nature. C'est oppressant, glauque, sans espoir. On sent le drame arriver. La mise en scène est sèche, directe, à la limite étouffante, avec deux trois envolées superbes ( la scène du lac). Les adultes sont odieux dans leur médiocrité. Bref ce n'est pas un film réjouissant pour ce début d'année mais cette fin d'enfance qui butte contre l'âge adulte est intéressante.

lundi 1 janvier 2018

Meilleur film de l'année 2017

215 films vus cette année. Une très bonne année. Le choix fut difficile. Non je n'ai pas oublié Closet monster, Thelma, Wulu, A voix haute, 12 jours, Patients, Nocturnal animals, Compte tes blessures, Une famille heureuse, Coco... mais c'est la vie ! D'autres ont pris les premières places.



1 - Citoyen d'honneur de Mariano Cohn et Gaston Duprat (Arg/Esp)
2 - Moonlight de Barry Jenkins ( U.S)
3 - Saint-Georges de Marco Martins (Por/ Braisil/Fr)
4 - Gabriel et la montagne de Fillipe Barbosa (Br/Fr)
5 - 120 battements par minute de Robin campillo (Fr)
6 - Visages, villages d'Agnès Varda (Fr)
7 - Un homme intègre de Mohammad Rasoulof (Iran)
8 - Faute d'amour d'Andreï Zviaguintsev (Russie)
9 - Téhéran taboo d'Ali Soorandeh (All/Aut)
10 - Seule la terre de francis Lee ( G.B)
11 - The lost city of Z de James Gray (U.S)
12 - Au revoir, là-haut d'Albert Dupontel (Fr)
13 - Le concours de Claire Simon (Fr)
14 - Une femme douce de Sergeï Loznitsa (Fr/Lit)
15 - Les oubliés de Martin Zandvliet (Dan)
16 - le Caire confidentiel de tarik Saleh (Suède/All/Dan)
17 - La lune de Jupiter de Kormel Mundruczo (H/All)
18 - Les filles d'Avril de Michel Franco (Mex)
19 - Détroit de Kathryn Bigelow (U.S)
20 - Taxi Sofia de Stephan Komandauv (Bulgarie)

Et il y a eu aussi des navets sublimes:
Valerian de Luc Besson, Mother de Darren Arovnefsky, Happy ends de Mickael Haneke, Jeannette de Bruno Dumont, A beautiful day de Lyne Ramsay, Coexister de Fabrice Eboué, Un beau soleil intérieur de Claire Denis, Demain et tous les autres jours de Naomie Lvosky, Upstream color de Shane Carruth, et tant d'autres....

Meilleur acteur français 2017

Albert Dupontel & Nahuel Pérez Biscayart (Au revoir, Là-haut) ( 120 battements par minutes)

autres: Paul Hamy ( Le divan de Staline), Kevin Azaïs ( Compte tes blessures), Arnaud Valois ( 120 battements par minutes), Pablo Pauly (Patients)

Meilleure Actrice française 2017

Jeanne Balibar (Barbara)

Autres:
Sveva Alviti (Dalida), Celine Salette (Corporate), Catherine's Deneuve & Frot ( Sage femme)

Meilleur second rôle français

Philippe Uchan ( Au revoir Là-haut)

Autres:
Lambert Wilson (Corporate), Vincent Rottiers (Espèces menacées), Michel Vuillermoz ( Au revoir, là-haut)

Meilleur second rôle féminin français

Véronique Dumont (Lola pater)

Autres:
Marion Cotillard (Rock n'roll) Blanche Gardin (Problemos)

Meilleur acteur étranger

Nuno Lopes. ( Saint Gorges)

Autres:
Jake Gyllenhall (Nocturnal animals), Valerio Mastandrea ( Fais de beaux rêves), Oscar Martinez ( Citoyen d'Honneur), Andrew Garfield (Silence) Charlie Hunnam ( The lost city of Z) et Teruyuki Kagawa (Creepy)