lundi 30 janvier 2017

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Lumière! L'aventure commence de Thierry Frémaux (Fr) °°°
On découvre émerveillés 101 films des frères lumière commenté par un Thierry Frémaux malicieux. Il nous révèle toujours le détail qui tue et l'on se rend compte avec lui qu'ils ont tout inventé. mais tout: les gros plans, les travellings, le mouvement, les effets spéciaux, le comique, le drame, le regard sur la société, etc.. Tout je vous dis. Et des plans qui seront les modèles de grands Renoir, Eisenstein, Chaplin, Mais en plus, ils sont allés dans le monde entier, en Angleterre, au Vietnam, en Afrique, en Amérique. C'est un ravissement du début à la fin, des moments d'histoire fixés à jamais. A voir derechef.

dimanche 29 janvier 2017

La la land

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La la land de Damien Chapelle (U.S) °° 2 h 08
Dès la première image on plonge dans l'univers de Jacques Demy et on est ravi. On savoure d'avance toutes les chorégraphies chantées qui vont défiler et puis ... rien. Un immense tunnel interminable sur un couple confronté à une succession d’humiliations lors de leur accession à la gloire. Il n' y a pas d'énergie, tout est d'une lenteur désarmante, les enchaînements sont inexistants, les chansons plates ( on en retient aucune) et les chorégraphies faiblardes, à part peut-être City of star parce qu'on l'a déjà entendu sur les radios. Bref on s'ennuie et puis vers la fin il y a un petit quelques chose de nostalgique qui touche. A vous de voir.

samedi 28 janvier 2017

Tous en scène

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Tous en scène de Garth Jennings ( U.S) °° 1 h 48
La nouvelle star au pays des animaux. On suit cinq "bêtes" de scène très attachantes une porc-épic rockeuse qui vient de sa faire larguer, une éléphante morte de trac, un gorille sous influence pesante d'un père gangster, une maman cochonne aux 25 cochonnets un tantinet encombrants et une souris mâle très déplaisante mais avec la voix de Franck Sinatra. Le réalisateur réussit à s'intéresser à tous, aux déboires du proprio koala ou à son assistante caméléon (surtout à son œil) avec une tendresse infinie. C'est plein de bons sentiments, bien rythmé, avec un très bon choix musical, il manque peut-être une bonne dose d'humour et d'un deuxième degré pour l'adulte comme dans Zootopie. Sympa.

Compte tes blessures

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Compte tes blessures de Morgan Simon (Fr) °°° 1 h 20
Il a 24 ans. Il vit chez son père qui le méprise subtilement, ne supportant pas qu'il est arrêté ses études ou qu'il se tatoue des chapelets d'images sur le corps. Les insultes de celui-ci sont d'autant plus blessantes qu'elles sont intellectuellement méchantes, ciblées. Parce que lui, il l'aime son père et il veut de l'amour en retour ( la scène où il quémande un "je t'aime" m'a complètement bouleversé). Car en fait il est juste un peu perdu, son groupe de hard Rock l'aide à supporter la vie, la mort de sa mère. Kévin Azaïs est absolument prodigieux, ses regards désespérés qui se raccrochent à tout et à tout le monde ( la nouvelle petite amie de son père) il est  possédé vraiment par le rôle, dans ce mélo du quotidien rugueux à la Pialat auquel on pense immédiatement. Nathan Willcocks ressemble beaucoup à celui-ci face à Sandrine Bonnaire dans "A nos amours". On est fasciné par les tatouages du garçon,  par les ambiances crées par M. Simon et par l'audace de l'histoire qui peu à peu se révèle jusqu'à la scène presque finale géniale. A voir absolument.

Les discours dans une vie

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Les discours dans une vie de Laurent Chalumeau, M.E.S de Jérémie Lippmann; (Théâtre de l'Oeuvre) °°.
Deux très bons acteurs dans une suite de discours à différents moments d'une vie d'un homme. Samuel Lebihan et Pascal Demolon s'amusent visiblement beaucoup à dire les mots de Laurent Chalumeau qui souvent vise juste. Deux ou trois personnages ( le prof notamment) nous rappelle douloureusement des amis connus, sans parler d'Aurore et Sébastien (lol) Dommage que ce potentiel soit gâché par une mise en scène inexistante. Les deux acteurs se succèdent bêtement l'un derrière l'autre sans jamais se croiser, sans aucune interaction ni clin d’œil sur un plateau nu. C'est lourdingue au possible et finit par lasser un peu. J'ai imaginé quantité de jeux de scènes pendant le spectacle pour dynamiser l'action. mais l'on passe quand même une très bonne soirée.

mercredi 25 janvier 2017

Fleur de tonnerre

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Fleur de tonnerre de Stéphanie Pillonca (Fr) ° 1h40
Une succession de saynètes qui relate la vie d'Hélène Jégado la plus grande empoisonneuse, meurtrière en série de l'histoire de France.Je n'en avais jamais entendu parler. Elle se pensait possédée par l'Ankou, une incarnation de la mort et se sentait investie d'une mission de mort. C'est assez mal joué par tout le monde ou presque ( Déborah Françoçis et Jean-Claude Drouot mise à part, leur petite conversation morbide est tout à fait émouvante). la mise est inexistante. Dommage, le sujet était Fort.

mardi 24 janvier 2017

La grande muraille

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La grande muraille de Zhang Yimou (U.S/Chine) °° 1 h 44
Toute petite histoire avec de très gros effets spéciaux autour de la défense de la muraille de chine assaillie par des créatures immondes et très méchantes. On a connu Zhang Yimou plus inspiré. Matt Damon est l'invité d'honneur de ce film et c'est son seul intérêt. Bof.

lundi 23 janvier 2017

La cigale, le corbeau et les poulets

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La cigale, le corbeau et les poulets d'Olivier Azam (Fr) °
Le président Sarkozy mobilisait des dizaines de policiers pour démanteler la fameuse " cellule 34", c'est à dire une bande de retraités qui fréquentaient le bistro " La cigale"du village. Un corbeau écrivait des lettres anonymes à tous les grands de l'époque et cela ennuyait fortement notre président qui voyait tout rouge. Rouge comme le drapeau qui flotte à la cigale. C'est une toute petite chose pas très passionnante même si nos villageois sont très sympathiques, même mes compatriotes épiciers de Tarnac de passage au village ont l'air de s’ennuyer. Gros bof.

dimanche 22 janvier 2017

Les faux british

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Les faux british  ( Théâtre St Georges) ° 
Soit je suis si fatigué que je n'apprécie plus rien mais cette pièce m'a laissé de marbre. Alors que les comédiens courent dans tous les sens , se donnent à fond j'étais un peu gêné de ne ressentir aucune émotion, de ne jamais rire, mais la salle semblait ravie. Il n' y a pas d'histoire et du coup les accrocs, les bourdes, les cauchemars des comédiens qui doivent être le sel de la pièce s'enchaînent à une telle vitesse qu'on sait qu'ils arrivent qu'ils seront là et la surprise n'est plus au rendez-vous. Le rire ne suit pas. Je pense qu'ils auraient du être distillés dans une vraie histoire bien écrite et alors tout devenait alors drôle. Une ( ), le théâtre exagère de vendre des places dans des corbeilles ridiculement petites où l'on ne peut pas placer ses jambes, des strapontins immondes, la rentabilité n'est pas tout.

mercredi 18 janvier 2017

Live by night

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Live by night de Ben Affleck (U.S) °° 2 h08
Encore un film tiré d'un roman de Dennis Lehane adapté cette fois par ben Affleck pas tout à fait convaincant dans un rôle trop grand pour lui. On croit moyen à son autorité face à des mafiosi chevronnés. Mais quand même , le film est bien mené, les reconstitutions impressionnantes. certaines sont même tout à fait réussies . Mais il aborde beaucoup de sujets, part un peu dans toutes les directions ( le film en pâtit souvent) et il ne sait pas choisir une fin. Mais pourquoi pas.

Il a déjà tes yeux

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Il a déjà tes yeux de Lucien Jean-Baptiste (Fr) °° 1 h 35
On passe un agréable moment en compagnie d'Aïssa  Maïga et Lucien Jean-Baptiste heureux parents adoptifs d'un Benjamin tout blanc, tout blond. Tout pas comme il faut pour tous les autres: la famille de Sali par qui le malheur arrivera, l'assistante sociale ( Zabou qui prend visiblement son pied à être odieuse) le médecin, les amis, les passants, les nounous. Bref, une vraie belle comédie sans prétention, sans discours lénifiant digne de "Première étoile". 

mardi 17 janvier 2017

Le divan de Staline

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Le divan de Staline de Fanny Ardant ( Fr) °°° 1 h 32
Je n'attendais pas Fanny Ardant dans ce monde sombre et angoissant de Jean-Daniel Baltassat. Elle y excelle. Elle ose une mise en scène à la fois simple et sophistiquée, avec des mouvements de personnes ( les domestiques) très théâtraux, en somme. Et cela convient parfaitement à l'histoire du géant Staline, maîtrisant la peur qu'il distille en art, sur tout le monde jusqu'à sa compagne qu'il oblige à jouer le rôle de Freud, plutôt du charlatan. Gérard Depardieu est parfait en monstre. En un mot, un geste, un regard il glace le sang et crée le malaise qui reste tout le long du film. Mais il y a surtout Paul Hamy ( l'ornithologue) qui compose un Danilov formidable, artiste humilié, hésitant entre obéir ou se rebeller, jouet dans les mains du tyran dont le physique viril contraste avec son comportement soumis, fragile de victime honteuse. Une belle surprise.

Nocturnal animals

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Nocturnal animals de Tom Ford (U.S) °°° 1 h 57
Cette sophistication glacée et maniérée aurait du me rebuter, n'en appréciant guère l'utilisation, masquant souvent  une absence de point de vue. Mais ici j'ai adoré le soin de Tom Ford à dénoncer son propre monde du snobisme et du cynisme. C'est l'histoire d'une vengeance ( même elle, est de toute beauté) après une histoire d'amour qui a très mal tourné.  Elle, ( Amy Adams) est en pleine période existentielle, voyant son mari s'éloigner, sans doute la tromper; elle tient une galerie d'art incroyable ( cf le générique parfait) et vit en solitude dans un monde désabusé et sans âme. Lui, l'amant douloureusement éconduit, est devenu écrivain et sort un roman qui lui dédicace. Il vont se revoir. La lecture du roman donne lieu à des scènes fictives ou réelles flippantes dignes des plus grands films d'horreur. Jake Gyllenhaal est de nouveau complètement irrésistible , il est tout simplement prodigieux. Ce film est une vraie réussite malgré deux ou trois facilités d'enchaînement. A voir.

dimanche 15 janvier 2017

Icones de l'art moderne

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Icones de l'art moderne : la collection Chtchoukine ( Fondation Vuitton) °°°
Où l'on découvre l'incroyable trésor amassé par ce collectionneur marchand, découvreur, et amateur d'art russe. Toujours se fiant à son instinct, ignorant les critiques condescendantes de ses contemporains dans l'écrin fabuleux de Frank Gehry gâché par les couleurs de Buren. Quelques tableaux m'ont vraiment touchés:la rive de Sisley, le bois de Boulogne, le salon rose ou les poissons rouges de Matisse, le cheval sur le chemin ou le gué de Gauguin ou amusé comme la dame en bleu de Cézanne qui ressemble incroyablement à Maggie Smith. A visiter d'urgence.

vendredi 13 janvier 2017

La mécanique de l'ombre

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La mécanique de l'ombre de Thomas Kruithof (Fr) °° 1 h 33
François Cluzet campe un chômeur de longue durée, déprimé, alcoolique qui va être embarqué dans une sombre histoire d'espionnage. Inspirée de l'affaire Ziad Takieddine . Les comédiens sont sobres et inquiétants ( Simon Abkarian, Denis Podalydes, Sami Bouadjila) mais au final on ne croit pas beaucoup à cette histoire. La mise en scène d'abord intéressante et efficace se délite un peu vers la fin perdant son côté étrange et minimaliste. Une curiosité.

mercredi 11 janvier 2017

Harmonium

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Harmonium de Kôji Fukada (Japon) °° 1 h57
Un vieil ami débarque dans une famille sans histoire qui vivotait tranquille dans une banlieue japonaise. On sent qu'il y a un passé lourd entre les deux hommes. La femme d'abord réticente, est peu à peu séduite par cet homme qui sait si bien parler à sa fille et qui lui donne des leçons d'harmonium. Mais il va apporter le trouble puis le malheur. Il existe une sorte de faux suspense qui réussit à éveiller notre intérêt jusqu'au bout. Le drame survenu le film se tourne vers quelque chose de moins prenant et de plus convenu. Mais c'est un film à découvrir parce qu'il aborde un sujet difficile et peu montré au cinéma.

Your name

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Your name de Makoto Shinkai, ( Japon) °° 1h 47
Il y a tout le japon dans ce film aux 10 millions de spectateurs chez lui. C'est ce qui en fait son charme; Par contre l'histoire est assez pauvre même si elle est surtout alambiquée. Une comète va détruire le ville d'itomori, mais par un procédé obscure, deux jeunes gens, Mitsuha morte dans la catastrophe et Taki jeune étudiant tokyoïte, vont par rêves interposés se rencontrer, se découvrir, s'aimer et peut-être changer la face du monde. Sympathique mais pas inoubliable.

dimanche 8 janvier 2017

Primaire

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Primaire d'Hélène Angel (Fr) °°° 1h45
Je ne sais pas comment sera perçu ce film par les gens qui ne connaissant pas la classe mais j'ai trouvé que pour une fois l'école était montrée dans sa réalité. Sara Forestier est une professeur des écoles plus vraie que nature. Souvent j'ai croisé de telles personnes qui ne savent pas s'arrêter à temps, qui s'oublient dans leur travail au détriment de tout le reste. Tout sonne juste, la stagiaire qui prend conscience de la difficulté, le rased, les collègues, le directeur, le groupe classe ( les enfants sont vraiment très bons) l'ambiance générale de l'école, le rôle des parents, leur défaillance. J'ai entendu Jean- Marc Lalanne, au "Masque" dire que les enfants étaient trop "mignons"! Où il a vu cela dans le film, qu'il aille déjà affronter ceux-là sans y laisser des plumes ... Sinon, l'histoire d'amour avec Vincent Elbaz est nulle, et le discours devant l'inspecteur ridicule, mais pour le reste chapeau. A voir.

Neruda

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    Neruda de Pablo Larrain (Chili/Fr/Esp) °° 1h48
Biopic différent, étrange, surréaliste et poétique. On suit la cavale du grand poète pourchassé par un policier au nom délicieux " Peluchonneau" à travers tout le Chili. Une traque que suivit tout le peuple chilien qui adorait l'homme. Larrain nous montre d'ailleurs un Neruda pas très sympathique mais charmeur, loufoque, imprévisible et surtout déterminé à provoquer le pouvoir. Son ennemi juré, sous le charme lui aussi, qui lit tous les livres, est le personnage intéressant, pathétique, inquiétant et au final désarmé et bêta . Il commente en voix off comme s'il se regardait lui même agir. Le montage du film est extra. Chaque scène est décortiquée pour nous apparaître en complémentarité, nous offrant des regards différents. Le jeu des acteurs est formidable. Ceci dit, le film est un peu long et des fois notre esprit s'éloigne pour revenir à l'action. Intéressant.

mercredi 4 janvier 2017

American pastoral

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American pastoral d'Ewan Mcgregor (U.S) °° 1h48
Ewan MacGregor adapte Philip Roth. Une vision de l’Amérique période avant et après guerre du Vietnam.  Une famille va exploser pour quantité de raisons. C'est passionnant, émouvant mais la mise en scène ambitieuse est un peu lisse pour un sujet aussi vaste: la guerre, les conflits raciaux, le terrorisme. De toutes les façons les interprétations d'Ewan Mcgregor, Jennifer Connelly (ex miss beauté) et Dakota Fanning ( petite ado révoltée mais piégée dans ses luttes pas toujours belles)  sont formidables et l'émotion est présente tout le long du film, souvent on retient ses larmes. A voir

Passagers

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Passagers de Morten Tyldum (U.S) °° 1h54
Lors d'un vol qui transporte 5000 passagers endormis vers une nouvelle planète le vaisseau percute des astéroïdes qui l'endommagent. Une capsule s'ouvre, Chris Pratt se retrouve seul pour un voyage qui va durer encore 90 ans. Cette première partie est formidable, une réflexion passionnante sur le temps, la solitude, la vie. Son seul contact est un androïde ( Michael Sheen, parfait) à qui il confie ses souffrances d'homme perdu et sa volonté de " réveiller" Aurore (Jennifer Lawrence). Ce qu'il fera et en quelques jours on assiste à une vie amoureuse en accélérer. Après, le film sombre hélas dans le classique absolu sans âme et sans idée. Dommage. Plaisant quand même.

mardi 3 janvier 2017

Fais de beaux rêves

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 Fais de beaux rêves de Marco bellocchio (I) °°° 2 h 10  
Absolument poignant. Massimo est un garçon qui a vécu toute sa vie avec le souvenir de sa mère morte. Une mère qu'il adorait, souriante, aimante. Mais il a toujours su que quelque chose n'était pas tout à fait clair. Petit il hurle sa volonté de voir la morte, ce qu'on lui refuse. Il n'arrive donc pas à se libérer de cette disparition. Grand, devenu journaliste à succès, il est encore pris de crise d'angoisse. C'est un film d'une simplicité tragique. Bellocchio dans une mise en scène absolument magistrale questionne l'intime, passant du passé au présent dans des flash-back d'une évidence absolue et parsème son film  de jolies  madeleines ( Belphegor, Rafaela Carra, Ugo Tognazzi ... ) avec des prises de position politiques discrètes. Une merveille.        

lundi 2 janvier 2017

Hedi

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                                                       Hedi de Mohamed ben Attia (Tunisie) °°°
Hedi futur jeune marié fait sa crise. A l'image de la révolution passée il met lui aussi en cause les traditions, fait voler en éclats le carcan familial, s'émancipe du boulot de commercial chez Peugeot prend enfin le temps de vivre un peu. Hedi c'est Madj Mastoura qu'on voit s'épanouir petit à petit grâce à la rencontre d'une jeune danseuse pour touristes de club. Il a envie de tout faire valdinguer et pourtant tout n'est pas si simple: il y a sa mère étouffante, castratrice qui dirige, ordonne commande; sa fiancée effacée, timide sans aucune envie d'avenir, son frère modèle fictif et sa belle rencontre, libre, drôle, passionnée. Tout cela se mélange et entraîne Hedi sur chemin inconnu, dangereux mais vivant . Le réalisateur réussit à créer un véritable suspense par sa mise en scène subtile. A découvrir

L'ami

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                                                        L' ami de Renaud Fély & Arnaud Louvet (Fr) °°
L'on suit surtout Elie de Cortone, le disciple de François d'Assise qui acceptât un compromis avec le pape pour établir l'ordre des franciscains. C'est Jérémie Renier toujours excellent qui s'y colle. De beaux tableaux , une image soignée, des chants agréables mais somme toute une réflexion un peu faible sur les doutes, la foi, la politique religieuse de l'époque. On ne croit pas beaucoup à l'interprétation d'Elio Germano et de ses frères et on ne comprend pas trop leurs réels souhaits. Curieux.