Viva de Paddy Breathnach ( Cuba-Irlandais) °°°° 1h40
Une merveille. Viva vit seul dans un Cuba qui a pris encore quelques rides depuis " Fresa et chocolate". Sa mère est morte. Il rêve de danser comme travesti dans un de ces bars glauques tenu par Mama, un trav au grand cœur, mais son père sorti de prison débarque. Ce garçon ( Hector medina Valdés, magnifique de simplicité et de vérité) au regard triste avec des yeux verts presque transparents va s'en prendre plein la gueule et pourtant comme disent tous ses voisins-amis c'est un brave garçon. La misère, la dureté de la vie, ne sont pas vraiment le sujet du film qui pourrait être un simple mélo réussi non mais c'est cette lutte initiatique, cette force fragile qui animent Viva coûte que coûte. La mise en scène est admirable de simplicité, d'élégance et de force; les numéros de travestis sont courts, indispensables comme un fil rouge et l'évolution des relations entre l'enfant et le père magique. Pas de trémolos, de pathos seulement de l'émotion à l'état pure qui nous transperce avec que des moments de vérité absolue jusqu'au générique qui en une simple et courte scène nous renseigne et nous bouleverse, encore et encore. A voir absolument.
Une merveille. Viva vit seul dans un Cuba qui a pris encore quelques rides depuis " Fresa et chocolate". Sa mère est morte. Il rêve de danser comme travesti dans un de ces bars glauques tenu par Mama, un trav au grand cœur, mais son père sorti de prison débarque. Ce garçon ( Hector medina Valdés, magnifique de simplicité et de vérité) au regard triste avec des yeux verts presque transparents va s'en prendre plein la gueule et pourtant comme disent tous ses voisins-amis c'est un brave garçon. La misère, la dureté de la vie, ne sont pas vraiment le sujet du film qui pourrait être un simple mélo réussi non mais c'est cette lutte initiatique, cette force fragile qui animent Viva coûte que coûte. La mise en scène est admirable de simplicité, d'élégance et de force; les numéros de travestis sont courts, indispensables comme un fil rouge et l'évolution des relations entre l'enfant et le père magique. Pas de trémolos, de pathos seulement de l'émotion à l'état pure qui nous transperce avec que des moments de vérité absolue jusqu'au générique qui en une simple et courte scène nous renseigne et nous bouleverse, encore et encore. A voir absolument.
Très joli film qui nous fait le coup de "Fraise et Chocolat" et on se laisse emporter par le charme de Cuba, vieille pute communiste promise à redevenir le bordel des USA en dépit de...et surtout de Jesus et de son père. Je recommande.
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