vendredi 29 juillet 2016

Afficher l'image d'origineCarmina de Paco Leòn (Esp) °° 1h33
Carmina cache la mort de son mari pour toucher sa dernière prime. Pendant ces deux jours défilent évidemment chez elle tous les voisins, amis, parents inimaginables. Le début savoureux évoque, comme le dit l'affiche, l'Almodovar de la Movida puis le réalisateur compose une suite de portraits plus ou moins réussis avec quelques excès non indispensables . Par contre le final va vers un terrain intéressant mais pas exploité. Dommage. A découvrir.

jeudi 28 juillet 2016

Insaisissables 2

Afficher l'image d'origineInsaisissables 2 de Jon Chu (U.S) °° 2h05
Suite agréable du Leterrier . Il n'y a plus l'effet de surprise, et l'action est vraiment longue à se mettre en place mais les acteurs sont sympathiques et la mise en scène hachée à la Sherlock ( série anglaise) tient en haleine ( à la limite de saouler quand même) . C'est un bon "produit d'été".

Le BGG

Afficher l'image d'origineLe BGG de Steven Spielberg (U.S)° 1h55
Destiné aux moins de 10 ce film aux effets spéciaux très vilains est mièvre et assez lourd. On s'ennuie de suite. On ne s'intéresse absolument pas aux deux héros et je n'ai pas eu le courage de rester voir les scènes finales qui sont parait-il mieux réussies, je suis sorti à mi-course. Donc pas de concours de pets avec la reine mère. Uniquement pour accompagner vos enfants.

mercredi 27 juillet 2016

Déeeses indiennes

Afficher l'image d'origineDéesses indiennes en colère de Pan Nalin (INDE) °°° 1h43
L'Inde est un pays plein de contradiction où l'on côtoie pêle-mêle la beauté et l'horreur mais c'est surtout un pays misogyne qui fait de la femme un objet fantasmé qu'on peut réduire à rien et maltraiter, violer sans risque du côté de la justice corrompue, voire complice. Ce film militant nous montre les parcours de quelques jeunes filles réunies dans une villa au bord de mer pour le mariage de l'une d'entre elles. Beaucoup trop bavard au début, frisant l'overdose de paroles il glisse d'un coup vers un registre plus noir, beaucoup plus passionnant. De toutes façons c'est un film courageux, - connaissant le retour de l'ordre moral dans ce pays - et nécessaire. Cette bande nous fait passer son énergie, sa folie et beaucoup de tendresse aussi. A voir.
Afficher l'image d'origineLa couleur de la victoire de Stephen Hopkins (U.S) °° 1h58
Sujet captivant, peu vu au cinéma, ce film aurait pu traiter en profondeur, le racisme des années trente aux états unis, les rapports ambigus entre les comités et le régime nazi mais il ne fait qu'aborder le sujet. On a droit à tous les poncifs du genre, la lutte du jeune noir issu d'un peuple qui a beaucoup souffert qui a force de volonté ... sortez les violoncelles ! C'est cette ambiguïté avec l'industriel représentant le comité olympique et Goebbels, les réactions d'Hitler qu'on aurait aimées voir développées. Sans plus;   

mardi 26 juillet 2016

Conjuring 2

Afficher l'image d'origineConjuring 2 de James Wan (U.S) °° 2h19
Un sentiment de déjà vu 100 fois pour un film vraiment très très long. Bien-sûr il y a les effets qui vont bien, les enfants jouets du démons et tous les codes habituels que l'auteur revisite des fois avec talent, mais rien de passionnant. Les acteurs ( surtout P. Wilson) semblent s'ennuyer un peu et nous aussi. Bof.

Man on high heels

Afficher l'image d'origineMan on high heels de Jang Jin (Corée du sud) °° 2h05
C'est un patchwork des films de genre asiatique mêlant l'ultraviolence, l'humour, la sophistication poussée à l'extrême avec une audace incroyable. L'auteur arrive à nous persuader qu'un flic peut-être à la fois viril, prompt à la castagne et en même temps voulant devenir une femme. Cha Seug-won y arrive merveilleusement tuant la larme à l'œil. Ceci dit il n'y a rien de nouveau et le spectacle dure vraiment trop longtemps. Pourquoi pas.

lundi 25 juillet 2016

Florence Foster Jennins

Afficher l'image d'origineFlorence Foster Jenkins de Stephen Frears (G.B) °° 1h50
Ce film souffre indubitablement de la comparaison avec "Marguerite" et de l'incroyable performance de Catherine Frot. C'est un biopic classique. On s'intéresse à la "vraie" Florence campée un peu cabotinement par Meryl Streep toujours aussi brillante mais qui en fait un peu trop quelquefois. Il manque d'originalité, de nuances, de parti pris, de cruauté, de cinéma aussi. Etonnant de la part de Frears un peu frileux. La caricature du pianiste est même un peu gênante. C'est Hugh Grant qui brille de toute sa tendresse, à la fois drôle et émouvant. L'on retrouve, ici, l'acteur de "Maurice" que l'on avait tant aimé. Pourquoi pas.

Colonia

Afficher l'image d'origineColonia de Florian Gallenberger ( All) °°° 1h50
Film bancal sur un sujet passionnant. La Colonia Dignidad est une secte dirigée en fasciste par un gourou pédophile, sadique et illuminé ( Michael Nyqvist  glaçant) qui sert de camp de tortures au régime de Pinochet. On apprend rien de plus car l'auteur préfère se pencher sur l'histoire d'amour de Daniel Brühl et Emma Watson et sur leur tentative de fuite. Ceci dit, le film se suit sans déplaisir.

dimanche 24 juillet 2016

Comme des bêtes

Afficher l'image d'origineComme des bêtes de ,  (U.S) °°
1h27
        Après un début tout à fait épatant ce film au mille idées se perd sous une surenchère fatigante.
Le film souffre d'un manque d'écriture. Pourtant certains gags sont hilarants ( le film sur grand écran, les ruptures d'attitudes entre avec et sans maître etc...) mais il y a des passages assez ratés : tout ce qui se passe dans les égouts, l'usine à saucisses, et malgré l'agitation permanente, on se surprend à s'ennuyer. Dommage.     

vendredi 8 juillet 2016

Truman

Afficher l'image d'origineTruman de Cesc Gay (Espagne) °°° 1h48
Une des plus belles histoires d'amitiés au cinéma. Truman est un gros chien. Son maître un comédien malade va mourir. Il reçoit son meilleur ami vivant au canada pour quelques jours de confidences, de tendresse, d'amour. Parce que le sentiment d'amitié est aussi fort que l'amoureux. Ici trêve de sentimentalité larmoyante, de discours plombants sur la vie, la mort et tout le chapelet d'âneries qui va avec. Non, du parler, pour de vrai, un peu dans l'urgence du temps qui reste: une émouvante visite à Amsterdam chez son fils d'une pudeur magnifique, celle plus tendue avec une cousine aimante et celles drolatiques chez le véto, aux pompes funèbres et celle cynique du directeur du théâtre; un point fort du film. Un film à voir absolument . Comme "Diva" ( en piqûre de rappel).

Tarzan

Afficher l'image d'origineTarzan de Peter Yates (U.S)°° 1h50
 Film tout à fait honorable qui brille par ses effets spéciaux vraiment réussis. Le reste est plus conventionnel, mais il dénonce au passage le racisme et l'esclavagisme. Il y a quelques scènes impressionnantes et  Margot Robbie vole la vedette à Alexander Skarsgard pâle Tarzan malgré une plastique avantageuse. Il faudrait peut-être dire à Christoph Waltz de changer de registre; on sait qu'il est bon dans les tôles de méchants cynique et souriant. Pour la famille, divertissant.

jeudi 7 juillet 2016

Le monde de Dory

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Le monde de Dory de Andrew Stanton & Angus Maclane (U.S) °°° 1h35
Quel plaisir de retrouver notre Dory amnésique dans de nouvelles aventures qui tournent autour du handicap. Notre troublée de mémoire immédiate rencontre une baleine aveugle, un béluga bloqué et un oiseau déplumé physiquement diminué. Dory semble se rappeler qu'elle avait un papa et une maman. Aussitôt dit aussitôt elle part à leur recherche et tombe sur la révélation du film "Hank la pieuvre caméléon" hilarante future star de la série, oscar incontesté d'un casting aquatique parfait.  Comme toujours chez Disney les valeurs morales sont là sous une couche d'humour bienfaitrice. A voir.

Irréprochable

Afficher l'image d'origineIrréprochable de Sébastien Marnier (Fr) °°° 1h43
Constance ( formidable Marina Foïs) est une femme passionnée mais très très instable. Sous les apparences d'une femme parfaite elle trimbale une schizophrénie ahurissante. Après un épisode raté à Paris, elle revient dans son village natal pour trouver du travail, retisser des liens avec ses anciens amis, collègues, amants qu'elle a maltraités, trahis avant de partir. Elle a une mère hospitalisée, un amant de passage avec lequel elle partage une relation borderline. Quand elle se pointe pour mendier un travail à son ancienne agence immobilière, la place est occupée par une très jolie jeune fille plein d'avenir ! Commence alors le projet glaçant de l'élimination et de la reconquête de ses anciens pouvoirs jusqu'au délire final. Thriller psychologique glaçant, porté par deux actrices tout à fait convaincantes. La mise en scène joue entre réalisme social et vrai suspense, un peu comme dans la "Cérémonie" de J.P Chabrol. A voir. 

Sur quel pied danser

Afficher l'image d'origineSur quel pied danser de Paul Calori & Kostia Testut (Fr) ° 1h25
L'entreprise est sympathique: un film musical social à la "Golden eighties" de Chantal Akerman ou "Une chambre en ville " de Demy, mais le résultat l'est moins. Il n'y a pas de chansons porteuses ou agréables, malgré les talents divers du film, Etienne, Morel etc... tout cela est bien mou. On s'ennuie, Les chorégraphies sont platounettes. Attention, le film n'est pas mauvais, loin de là, je m'attendais à plus de pêche. A vous de voir. 

mercredi 6 juillet 2016

Afficher l'image d'origineViva de Paddy Breathnach ( Cuba-Irlandais) °°°° 1h40
Une merveille. Viva vit seul dans un Cuba qui a pris encore quelques rides depuis " Fresa  et chocolate". Sa mère est morte. Il rêve de danser comme travesti dans un de ces bars glauques tenu par Mama, un trav au grand cœur, mais son père sorti de prison débarque. Ce garçon ( Hector medina Valdés, magnifique de simplicité et de vérité) au regard triste avec des yeux verts presque transparents va s'en prendre plein la gueule et pourtant comme disent tous ses voisins-amis c'est un brave garçon. La misère, la dureté de la vie, ne sont pas vraiment le sujet du film qui pourrait être un simple mélo réussi non  mais c'est cette lutte initiatique, cette force fragile qui animent Viva coûte que coûte. La mise en scène est admirable de simplicité, d'élégance et de force; les numéros de travestis sont courts, indispensables comme un fil rouge et l'évolution des relations entre l'enfant et le père magique. Pas de trémolos, de pathos seulement de l'émotion à l'état pure qui nous transperce avec que des moments de vérité absolue jusqu'au générique qui en une simple et courte scène nous renseigne et nous bouleverse, encore et encore. A voir absolument.

The strangers

Afficher l'image d'origineThe strangers de Na Hong-Jin ( Corée) °°° 2h36
Film complètement barré mais totalement réussi. C'est un mélange de plein d'autres films de genre. On pense immédiatement à l'Exorcisme, à Ring, aux "morts vivants" avec un côté gore très appuyé. On ne peut pas trop résumer l'histoire trop complexe, mais il y a des fantômes, vrais ou faux, des chamans,vrai ou faux, des maladies contagieuses avec boutons purulents, des policiers benêts, une petite fille adorable possédée et le tout pour une histoire qui se tient sans délire, sans effets spéciaux inutiles. Il prend son temps pour nous raconter tout ça 2h30, mais on y reste par plaisir.
Afficher l'image d'origineUn amour qui ne finit pas d'André Roussin  [ M.E.S ] de Michel Fau (Théâtre Antoine) °°
Jean, négociant en caoutchouc, s'invente une passion pour une jeune femme croisée lors d'une cure, un amour fantasmé dont il informe sa femme. Etrange histoire que celle-ci, juxtaposant deux couples qui se brûlent à force de trop jouer avec les sentiments, mais qui dénonce l'hypocrisie bourgeoise. Un peu datée cependant mais joliment ressuscitée par Michel Fau admirable bourgeois las de l'amour banal des couples qui s'ennuient. Léa Drucker, Pascale Arbillot & Pierre Cassignard complètent ce beau casting. Pourquoi pas.

dimanche 3 juillet 2016




ce jour le 3 juillet 2016 les 20 000 visites ont été franchies sur le Daniloris
                          Merci à vous