vendredi 28 novembre 2014

Night call

 Night call de Dan Gilroy (U.S) °°°
  Jake Gyllenhaal est exceptionnel ! On le savait bon acteur mais là, il crève l'écran. Témoin d'un accident de voiture, un pauvre mec, par hasard, découvre qu'on peut se faire du blé en filmant la détresse des gens, la mort, l'insoutenable. Il se procure une caméra, embauche un indien comme aide souffre-douleur et part à la recherche de toutes les scènes sanguinolentes de la ville pour les vendre à une journaliste sur le retour aux audiences en bernes, qui va apprendre à son tour l'immoralité. C'est une critique au vitriol du système média américain. Les actions principalement filmées de nuit sont magnifiquement mises en scène. Et le portrait de Lou, au visage amaigri, au sourire carnassier, et à l'absence de toute émotion est incroyable. L'avenir de ce sociopathe est tout tracé: devenir lui même un assassin, s'il ne l'est pas déjà ? A voir derechef.

mercredi 26 novembre 2014

Le temps des suricates

 Le temps des suricates de Marc Citti ( Béliers) °°
Deux acteurs "ratés"dans les coulisses, à l'écoute  du retour-scène,  d'Hamlet, la pièce à laquelle ils participent dans de petits rôles de complément. L'idée est bonne, les acteurs bons, la mise en scène honnête et pourtant il manque l'émotion. L'écriture peut-être: pas assez mordante, ou émouvante, elle reste à la surface des choses. La pièce est courte, une heure, du coup on la regarde sans trop s'ennuyer. Sans plus.

The search

 The search de Michel Hazanavicius (Fr) °°°
Sous Boris Eltsine  sévissait déjà Vladimir Poutine. En 1999 la guerre de Tchétchénie recommençait . Michel Hazanavicius a le mérite de parler de choses que l'on préfère ignorer. On suit dans son film le destin d'un petit bonhomme qui a perdu ses parents lors d'une fusillade mascarade, celui d'un jeune homme embrigadé de force pour avoir fumé un joint sur un trottoir, qui découvre l'insoutenable avant d'en devenir un acteur et celui d'une femme chargée de mission pour UE. Il dénonce tout simplement l'absurdité des guerres, mais aussi l'indifférence des pays en paix qui se donnent bonne conscience. La scène dans l'hémicycle est très réussie. Mais le plus fort est le parcours incroyable du jeune russe broyé par la bêtise humaine. Malgré la naïveté du rôle que défend Bérénice Béjo, ce film ne mérite pas les huées des journalistes de Cannes. Jugez vous même.

Astérix et le domaine des Dieux

   Astérix et le domaine des Dieux de Louis Clichy & Alexandre Astier (Fr) °°
On ne peut pas compter sur l'effet de surprise, on connait l'histoire par cœur. Les manies, les colères, les bagarres sont toujours les mêmes, aussi on regarde le film sans éclats de rire, à peine un léger sourire. Par contre il y a deux trois perles qui valent le coup: Elie Semoun en petit soldat syndicaliste, le chef esclave philosophe (Laurent Lafitte) notamment et surtout un excellent graphisme.

lundi 24 novembre 2014

Frank Gehry

 Frank Gehry ( Beaubourg) °°
Nous irons voir la nouvelle création de Gehry au bois de Boulogne, aboutissement d'une œuvre complexe, osée, qui bouscule les lignes, les formes habituellement réservées aux bâtiments. Nous avions déjà rencontré in situ  quelques unes de ses réalisations, à Prague ( la maison dansante), Los Angeles ( Walt Disney concert hall) , la cinémathèque de paris sans savoir qu'il en était l'architecte. Pourtant séduits, nous les avions photographiées. Un petit séjour à Bilbao semble aussi indispensable. Le fort de l'expo est d'imaginer, à partir de semblants de dessins, suivis de maquettes improbables jusqu'à des plus représentatives ce que sera l'œuvre aboutie ( qu'on nous montre en film). Tout simplement impressionnant. A découvrir.

dimanche 23 novembre 2014

Félix et les loups

 Félix et les loups de Philippe Sisbanne (Fr) °
Fait avec trois bouts de ficelle, ce film ressemble à un épisode de la quatrième dimension. Ce n'est pas antipathique mais cela n'a aucun intérêt. Assez mal joué, mal fagoté, il y avait pourtant de quoi faire avec un tel sujet: manipulation génétique par une  organisation criminelle aux idées génocidaires. A éviter, dommage, j'aurais aimer aimer.

samedi 22 novembre 2014

In the family

 In the family de Patrick Wang (U.S) °°
Joey a côtoyé depuis toujours la mort. Enfant, il perd ses parents, sa sœur et plus tard sa famille adoptive. Adulte, elle continue de harceler en fauchant son mari dans un banal accident de voiture. Quand la sœur de celui-ci s'appuyant sur un vieux testament lui " vole " son fils, lui le deuxième papa, le papou, pète un plomb. Légalement il n'est rien. Il faut qu'il trouve un avocat qui accepte de l'aider, chose impossible puisqu'il a la loi contre lui. Mais en abordant le sujet sous un nouvel angle un ami se proposera et peut-être réussira à renouer les liens de cette famille dé-recomposée. Réalisé et joué par Patrick Wang, ce film sensible et poignant est beaucoup trop long même si ses plans fixes apportent beaucoup. Dommage. A voir;

10 000

   


10 000 c'est le nombre de visites sur le Daniloris depuis sa création, il y a presque 2 ans.


J'espère que vous serez toujours aussi nombreux à me suivre .


Encore merci et n'hésitez pas à donner votre avis maintenant que je sais comment l'intégrer au blog!


Vive les polémiques.....! ! !

Lady Raymonde

 
rLady Raymonde ( 20 ème théâtre) °°

Mise en scène par Juliette, le spectacle perd en drôlerie et gagne en nostalgie, en mélancolie. Bien sûr Denis d'Arcangelo est toujours aussi formidable et émouvant mais on regrette un peu les éclats de rire d'antan . Et puis arrive la "scène" de Ben Hur et l'on retrouve le Denis qu'on aime: les ruptures de rythme, de tons, d'humeur, c'est formidable. C'est une question de dosage entre chansons et textes, juste un rééquilibrage et tout serait parfait. A voir.

fait. A voir.

mercredi 19 novembre 2014

Un illustre inconnu

Un illustre inconnu de Mathieu Delaporte (Fr) °°
Agent immobilier, Nicolas est un homme passe partout, fade, assez moche, taiseux, bref, pas la personne vers qui on souhaite aller, mais il a le métier idéal pour entrer dans l'intimité des gens quand on est voleur de personnalités. Ce caméléon passe de vie en vie au gré des rencontres jusqu'au jour où il va trop loin et s'empêtre dans la réalité. Mathieu Kassovitz est de nouveau très bien dans ce genre de rôle qui ressemble beaucoup au "héros très discret" d'Audiard. On suit cette histoire avec plaisir sans y  croire une seule seconde. A vous de voir.

hunger games: la révolte

 Hunger games : la révolte de Francis Lawrence ( U.S) °
Contrairement aux deux premiers épisodes qui s'accompagnaient de propos plus ou moins philosophiques ou politiques, la production pour des raisons de rentabilité a voulu scinder en deux le final sans s'encombrer d'aucune réflexion. Aussi on s'ennuie ferme, plus aucun personnage n'existe, bref une énorme déception, juste la fin, plus pêchue relance l'intérêt pour l'épisode final, final. Gros bof.