Night call de Dan Gilroy (U.S) °°°
Jake Gyllenhaal est exceptionnel ! On le savait bon acteur mais là, il crève l'écran. Témoin d'un accident de voiture, un pauvre mec, par hasard, découvre qu'on peut se faire du blé en filmant la détresse des gens, la mort, l'insoutenable. Il se procure une caméra, embauche un indien comme aide souffre-douleur et part à la recherche de toutes les scènes sanguinolentes de la ville pour les vendre à une journaliste sur le retour aux audiences en bernes, qui va apprendre à son tour l'immoralité. C'est une critique au vitriol du système média américain. Les actions principalement filmées de nuit sont magnifiquement mises en scène. Et le portrait de Lou, au visage amaigri, au sourire carnassier, et à l'absence de toute émotion est incroyable. L'avenir de ce sociopathe est tout tracé: devenir lui même un assassin, s'il ne l'est pas déjà ? A voir derechef.
Jake Gyllenhaal est exceptionnel ! On le savait bon acteur mais là, il crève l'écran. Témoin d'un accident de voiture, un pauvre mec, par hasard, découvre qu'on peut se faire du blé en filmant la détresse des gens, la mort, l'insoutenable. Il se procure une caméra, embauche un indien comme aide souffre-douleur et part à la recherche de toutes les scènes sanguinolentes de la ville pour les vendre à une journaliste sur le retour aux audiences en bernes, qui va apprendre à son tour l'immoralité. C'est une critique au vitriol du système média américain. Les actions principalement filmées de nuit sont magnifiquement mises en scène. Et le portrait de Lou, au visage amaigri, au sourire carnassier, et à l'absence de toute émotion est incroyable. L'avenir de ce sociopathe est tout tracé: devenir lui même un assassin, s'il ne l'est pas déjà ? A voir derechef.
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