Eastern boys de Robin Benedetti (Fr) °°°°
Il y a des films comme "la grande bellaza" où une scène justifie déjà, à elle seule, l'enthousiasme. Pris dans un piège qu'on pouvait voir venir, Daniel, après avoir dragué un jeune ukrainien à la gare du Nord, se voit envahit dans son appartement de Montreuil par un bande slave qui va le dépouiller lui, étant d' une passivité totale et même peut-être dans une sorte de torpeur jouissive: c'est magistral ! Bien entendu il n'y a pas que ça, la mise en scène est, de bout en bout formidable, jouant avec les cadrages de fenêtres, la luminosité, les vues sur le Parc des Guilland de Montreuil. Aucun personnage n'est vraiment sympathique pourtant on s'attache à tous et on finit par les comprendre, voir les aimer, vivants tous une solitude ou une violence du quotidien redoutable, jusqu'au rôle le plus simple ( la gardienne de l'hôtel par exemple). Olivier Rabourdin est formidable dans un personnage dont les actes sont parfois dérangeants, il nous plonge dans une incroyable inconfortabilité qui nous bouscule mais nous charme aussi. La fin pour une fois ouvre un horizon peut-être rempli d'espoir.
Il y a des films comme "la grande bellaza" où une scène justifie déjà, à elle seule, l'enthousiasme. Pris dans un piège qu'on pouvait voir venir, Daniel, après avoir dragué un jeune ukrainien à la gare du Nord, se voit envahit dans son appartement de Montreuil par un bande slave qui va le dépouiller lui, étant d' une passivité totale et même peut-être dans une sorte de torpeur jouissive: c'est magistral ! Bien entendu il n'y a pas que ça, la mise en scène est, de bout en bout formidable, jouant avec les cadrages de fenêtres, la luminosité, les vues sur le Parc des Guilland de Montreuil. Aucun personnage n'est vraiment sympathique pourtant on s'attache à tous et on finit par les comprendre, voir les aimer, vivants tous une solitude ou une violence du quotidien redoutable, jusqu'au rôle le plus simple ( la gardienne de l'hôtel par exemple). Olivier Rabourdin est formidable dans un personnage dont les actes sont parfois dérangeants, il nous plonge dans une incroyable inconfortabilité qui nous bouscule mais nous charme aussi. La fin pour une fois ouvre un horizon peut-être rempli d'espoir.
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