mercredi 30 avril 2014

The amazing Spider-man 2

 The amazing Spider-man 2: le destin d'un héros de Mark Webb (U.S) °°
Spider-man reste mon super héros préféré, sans muscle, plutôt intello, ici, il a de nouveau les traits d'Andrew Garfield et c'est très bien. Même si Mark Webb n'est pas Sam Raimi il réussit un film avec quelques gags charmants, de bons effets spéciaux et deux super-méchants Electro ( Jamie Foxx pauvre gars transparent qui voulait seulement être aimé et surtout reconnu, il le sera ) et un autre pauvre type, fils sacrifié par un père mégalo. Bref une histoire assez bien troussée qu'on regarde avec plaisir.

Divergente

 Divergente de N Burger ( U.S) °
Dommage que ce film arrive après Hunger Games dont il est la copie. Il souffre de la comparaison. Le début est assez ridicule, mais l'actrice Shailene Woodley est assez convaincante. Dans une société du futur, une ville protégée par un grand mur, est divisée en section. Malheur à ceux qui ne peuvent y faire partie. Il y a de très bons effets spéciaux mais qui servent des propos problématiques voir contestables.

lundi 28 avril 2014

States of Grace

   States of Grace de Destin Cretton ( U.S) °°
C'est un film sincère, sur une jeune fille qui accompagne d'une façon admirable une bande d'ados démolis par la vie. Elle même a un passé passablement lourd. Bien sûr le film tire souvent vers la larmette facile mais il soulève des sujets douloureux. Il manque peut-être d'originalité car le sujet a souvent été abordé. Il vaut surtout pour l'interprétation de Brie Larson et le sourire ravageur de John Gallagher qui fait preuve d'une patience assez remarquable. A découvrir. 

dimanche 13 avril 2014

Eastern boys

 Eastern boys de Robin Benedetti (Fr) °°°°
Il y a des films comme "la grande bellaza" où une scène justifie déjà, à elle seule, l'enthousiasme. Pris dans un piège qu'on pouvait voir venir, Daniel, après avoir dragué un jeune ukrainien à la gare du Nord, se voit envahit dans son appartement de Montreuil par un bande slave qui va le dépouiller lui, étant d' une passivité totale et même peut-être dans une sorte de torpeur jouissive: c'est magistral ! Bien entendu il n'y a pas que ça, la mise en scène est, de bout en bout formidable, jouant avec les cadrages de fenêtres, la luminosité, les vues sur le Parc des Guilland de Montreuil. Aucun personnage n'est vraiment sympathique pourtant on s'attache à tous et on finit par les comprendre, voir les aimer, vivants tous une solitude ou une violence du quotidien redoutable, jusqu'au rôle le plus simple ( la gardienne de l'hôtel par exemple). Olivier Rabourdin est formidable dans un personnage dont les actes sont parfois dérangeants, il nous plonge dans une incroyable inconfortabilité qui nous bouscule mais nous charme aussi. La fin pour une fois ouvre un horizon peut-être rempli d'espoir.

samedi 12 avril 2014

Vacaciones

 
Amis Daniblogueurs, 15 jours au soleil pour recharger les batteries et nous nous retrouverons pour d'autres critiques de films ou de pièces de théâtre. A bientôt .... au 28 avril ...

jeudi 10 avril 2014

My sweet pepper land

 My sweet pepper land de Hinner Saleem ( Kurdistan/Fr/All) °°°
J'avais adoré " Si tu meurs je te tue" plein d'humour, aussi j'avais hâte de voir ce western kurde de Saleem. Je n'ai pas été déçu : il offre comme d'habitude des situations absurdes souvent amusantes et en arrière plan une dénonciation du machisme dans une zone oubliée de ce pays. L'institutrice têtue qui ose affronter les mafieux du coin avec leur hiérarchie souffreteuse mais encore fortement présente est formidable et a les traits de Golshifteh Farahani toujours aussi belle. Elle partage l'affiche avec le "shérif" Korkmaz Arslan parfait.

mercredi 9 avril 2014

Le porteur d'histoire

 Le porteur d'histoire d'Alexis Michalik ( Studio des Champs Elysées) °°
Le charme perdure avec cette seconde pièce, qui en fait, est la première de l'auteur. Il n'y a plus la surprise de la mise en scène croisée mais nous sommes quand même transporté par ce feuilleton à la Dumas. On vit les histoires de l'Histoire. On voyage à travers le temps et l'espace des Ardennes en Algérie, avec quelques costumes et quatre tabourets, pas de décors, un grand tableau noir. Du beau théâtre populaire qui parie sur l'intelligence du spectateur. A voir.

Heli

  Heli d'Amat Escalante ( Mexique & All/ Fr/ Hol) °°°
Rien ne nous rappelle le Mexique, ni le paysage lunaire et aride, ni le héros du film, fin et longiligne. On découvre un aspect nouveau de ce pays aux proies des trafics de drogue. Et pourtant la violence est constamment présente, elle fleure à chaque plan, on la craint, on l'attend, elle arrive. Des scènes assez insoutenables, réalistes. D'un autre côté Héli travailleur assidu, père aimant et frère bienfaisant broyé dans une histoire absurde rencontre aussi deux policiers assez compréhensifs voir plus. Ce film est tout en contradiction, elle en est sa force. On sent beaucoup d'empathie de la part du réalisateur envers cette jeunesse qui s'ennuie mais pleine d'espoir blackboulée dans un monde déshumanisé qu'elle ne comprend pas. Très fort, à découvrir.

Noé

 Noé de Darren Aronofsky ( U.S) °
Film sombre, noir voir très noir, un peu prise de tête. Remarquez le sujet ne se prête pas à la franche rigolade ! Je suis dubitatif. C'est une sorte de fable écologiste où le héros a plus de suite dans les idées que nos dirigeants verts d'aujourd'hui, mais le réalisateur passe à côté du sujet. Les embarquements en trois épisodes sont attendus avec impatience, le reste étant des états d'âmes sans grand intérêt parce que très appuyés. Le méchant est caricatural, les fils fades, la femme absente, et Noé tout d'un bloc sans nuance. Seul le cadet apporte un soupçon d'intérêt. Et puis comme d'habitude chez nos amis américains c'est long, long, long ... 2h30. A vous de voir.

mardi 8 avril 2014

Capitaine America, le soldat de l'hiver

 Capitaine America, le soldat de l'hiver De Joe et Anthony Russo ( U.S) °°
Sympathique mais un peu longuet. Oublié le boy scout du premier épisode, on retrouve les fondamentaux: les gentils contre les méchants ( peut-être pas assez méchants justement). Il manque un peu d'humour parce qu'à chaque fois qu'ils s'y essaient -les frères Russo- ça marche. De bons moments de luttes et puis un petit espoir pour les épisodes suivants, Cap'taine ne suit pas comme un mouton ses supérieurs et semble s'émanciper ! Bon signe pour le futur, à suivre.