My Childhood °°°°
My ain folk °°°
Trilogie des années 70. C'est absolument bouleversant. Bill Douglas raconte son enfance sans joie, balloté de grand-mère aimante en mère-grand immonde. Sa mère agonise dans un asile de fous, son père vit juste en face, coureur de jupon, tremblant devant une mère autoritaire, et refusant ce petit être à la bouille renfrognée mais magnifique. Personne à qui se raccrocher: son frère s'éloigne en pension, son ami Helmut, travailleur allemand retourne en son pays. On a envie d'hurler à l'aide. Les images sont somptueuses: le grand frère courant derrière les palissades au rythme du train et se perdant dans la vapeur de la locomotive. Comment peut-il résister à tant de méchanceté; peut-être parce qu'il n'a jamais connu autre chose que cette misère poisseuse, le monde ne serait que cet univers d'escaliers où il se réfugie dehors et de dessous de table où il se réfugie dedans. A voir obligatoirement. Que nous reserve My way home.
My ain folk °°°
Trilogie des années 70. C'est absolument bouleversant. Bill Douglas raconte son enfance sans joie, balloté de grand-mère aimante en mère-grand immonde. Sa mère agonise dans un asile de fous, son père vit juste en face, coureur de jupon, tremblant devant une mère autoritaire, et refusant ce petit être à la bouille renfrognée mais magnifique. Personne à qui se raccrocher: son frère s'éloigne en pension, son ami Helmut, travailleur allemand retourne en son pays. On a envie d'hurler à l'aide. Les images sont somptueuses: le grand frère courant derrière les palissades au rythme du train et se perdant dans la vapeur de la locomotive. Comment peut-il résister à tant de méchanceté; peut-être parce qu'il n'a jamais connu autre chose que cette misère poisseuse, le monde ne serait que cet univers d'escaliers où il se réfugie dehors et de dessous de table où il se réfugie dedans. A voir obligatoirement. Que nous reserve My way home.
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