C'est une surtout balade dans Macao - l'assassinat du début n'est qu'un prétexte de scénario - sorte de Las Vegas anciennement portugaise avec ses côtés brillants mais surtout déprimants. La voix off hypnotise et arrive à faire oublier ce film fabriqué avec des bouts de ficelle . On ne comprend pas grand chose mais suffisamment pour rester jusqu'au bout sans jamais voir un visage. Les auteurs s'amusent à nous offrir 1 h 25 de pieds, mollets, chaussures, bottes etc On est loin de Ô fantasma, et c'est tant mieux.
jeudi 30 mai 2013
C'est une surtout balade dans Macao - l'assassinat du début n'est qu'un prétexte de scénario - sorte de Las Vegas anciennement portugaise avec ses côtés brillants mais surtout déprimants. La voix off hypnotise et arrive à faire oublier ce film fabriqué avec des bouts de ficelle . On ne comprend pas grand chose mais suffisamment pour rester jusqu'au bout sans jamais voir un visage. Les auteurs s'amusent à nous offrir 1 h 25 de pieds, mollets, chaussures, bottes etc On est loin de Ô fantasma, et c'est tant mieux.
mercredi 29 mai 2013
Très joli film, une sorte de thriller amoureux, passionnant du début à la fin et servi par des comédiens magnifiques. Farhadi distille ses indices petit à petit ayant écrit un scénario redoutable. Les enfants sont pour beaucoup dans la réussite du film, cependant c'est un peu long et surtout au bout d'un moment les petits coups de théâtre s'accumulent un peu trop et on perd en émotion; ( la dernière scène est de trop) mais cela reste un grand film, la mise en scène est prodigieuse.
Très curieux film en deux parties, nous aurons "celles qui voulaient oublier" la semaine prochaine, qui relate les destins de quatre jeunes filles devenues adultes qui ont été témoins d'un viol et meurtre d'une de leur camarade d'école. Elles ont fait la promesse à la mère, parce qu'elles ne se souvenaient pas du visage de l'assassin, d'expier d'une façon ou d'une autre leur amnésie. Kurosawa décortique l'impact de celles si veulent se souvenir: la culpabilité et leur sexualité perturbée. Cette première partie est très réussie. A suivre.
Comment dire ? C'est insupportable. Rien à tirer de ce film suffisant, lourd, prétentieux. Le réalisateur filme la violence gratuitement- le sang gicle de partout- à coups de travellings, avant, arrière, de côté, des courts, des longs, ça n'en finit plus. Et les acteurs sont ridicules immobiles, durs mais d'une seule expression durant tout le film . Gosling et Scoot Thomas aussi. Une seule bonne idée : le karaoké décalé du héros thaï. On se fiche absolument de tout et surtout on s'ennuie ferme. A quoi sert ce genre de spectacle, ça apporte quoi ?
samedi 25 mai 2013
Alata De Michael Mayer ( Isr/Pal/U.S) °°
C'est une histoire d'amour impossible à Tel-Aviv. Un palestinien rejeté par sa famille chez lui parce qu'il est gay et en Israël parce qu'il est palestinien, rencontre un très bel israélien qui ne peut rien pour lui. L'histoire est très bien menée, on s'attache de suite aux personnages ( il faut dire qu'ils sont pas mal du tout, peut-être même un peu trop beaux..) Peut-être déjà vu mais j'aime beaucoup la fin très ouverte et c'est tellement rare un réalisateur qui sait arrêter un film au bon moment. Il sait susciter une véritable tension mais il ne donne pas envie d'aller vivre dans ces "pays" de ouf ....
mercredi 22 mai 2013
Le début du film est éblouissant. Vraiment incroyable. J'avais les yeux rivés à l'écran devant une telle virtuosité. Une fête, immense, des êtres qui dansent dans une trance bizarre une sorte de Madison obsessionnel mais où l'on devine la vacuité, le sexe triste, le rire douloureux, tout le vide abyssal de ces romains qui se détruisent dans l'alcool, la drogue etc... C'est géant; tout le contraire du "Gasby" où la fête ne traduisait rien. Après Toni Servillo, "sublime Jep" acteur de cette vie dissolue, ancien écrivain en panne, erre dans la ville, rencontre d'anciens amis véreux, doute, revisite le passé avec ses bons et ses mauvais moments jusqu'à... on se sait pas trop. Tout est parfait jusqu'à l'arrivée de Ste Maria où là le film traîne un peu en longueur, mais bon, c'est tellement " Fellinien" qu'on reste sous le charme.
lundi 20 mai 2013
Documentaire assez passionnant du Maître sur les avancées sociales fantastiques des années 45-50 en Angleterre et puis de leurs déliquescences dues au bon soin de Madame Thatcher et autre Tony Blair. Beaucoup d'émotions aux témoignages nombreux des mineurs et autres travailleurs et puis dans ce pessimisme ambiant quelques lueurs d'espoir. A voir- mais une seule salle à Paris avec un public conquis d'avance, cela va-t-il changer quoique ce soit ?
Après un excellent début, sobre, l'histoire se déroule assez joliment , fait peur au bon moment et puis elle se délite jusqu'au final complètement raté. Et puis aussi il y a beaucoup trop d'emprunts aux autres films du genre. Dommage pour ce premier film argentin.
samedi 18 mai 2013
Un megaclip sur la mélancolie, les malheurs de gens richissimes de leur magouilles. C'est dépressif au possible, ennuyeux à mourir et pourtant ça virevolte, ça plonge, ça accélère, ça ralentit et surtout ça montre la somme d'argent que le film a du coûter. Tout n'est pas indigeste ( quoi que) , les "passages vers la ville sombre" sont très beaux; Mais la virtuosité ne fait pas un film, Luhrmann n'a rien à dire, il étale seulement son talent. Tobey Maguire a la charisme d'une moule , Carey Mulligan si émouvante par ailleurs semble ne pas jouer du tout, reste Dicaprio qui s'en sort à peu près. On est très loin de la magie de Moulin Rouge avec sa bande son magique. A éviter -ou pas.
vendredi 17 mai 2013
Tout va vite, très vite, avec un montage speedé à mort, des rebondissements à la seconde jusqu'au trop plein. On est souvent perdu, mais c'est agréable de ne pas tout suivre immédiatement. Le film est servi par un casting impeccable ( James McAvoy en tête). Le personnage de Rosario Dawson, hypnotiseuse sensuelle à mort, aurait pu être plus fouillé. Il m'a manqué quelques indices sur les caractères des personnages d'avant le casse mais tout ça est très agréable à voir.
mercredi 15 mai 2013
La magie Morel prend toujours. Très drôle et émouvant comme ses spectacles précédents avec beaucoup d'effets vidéo peut-être trop ce qui enlève un peu d'émotion mais c'est pour ne pas toujours être dithyrambique . On passe une merveilleuse soirée comme si ce génial conteur amoureux d'une huitre, ami de Janine fan de Sheila nous parlait rien que pour nous.
Ce film bouleversant n'est pas sans rappeler le "voile bleu" avec Gaby Morlay. Il est habité d'une façon extraordinaire par une Deanie Ip prodigieuse, bonne toute sa vie chez une famille bourgeoise pour n'être plus qu'une silhouette aimante mais active, maniaque mais au caractère assez marqué. Elle est au service des autres, ne demande jamais rien, s'excuse pour tout mais un jour , elle fait une crise cardiaque. La vie de son patron Roger va changer. Filmé à la limite du documentaire, c'est une histoire de maison de retraite, intimiste, réaliste, revêche . Ah Tao, c'est son nom, va découvrir les autres, leurs amours et leur folies aussi, leur peines et leurs douleurs et rarement leurs joies, leurs drôleries. Il faut voir ce film même s'il n'est pas toujours joyeux-joyeux.
lundi 13 mai 2013
Depuis "Ma vie de chien" Lasse Hallström n'avait pas réalisé un bon film, c'est chose faite: celui-ci se révèle être un très bon polar, bien mené qui tient en haleine. Il rappelle tous les romans policiers de Mankell, Indridason , ou Sjöwall et Wahlöö. Les comédiens sont excellents ( on retrouve Lena Olin). C'est un produit américain suédois ?!! ...
dimanche 12 mai 2013
Autant je n'avais pas du tout accroché au Take shelter le précédant film de J.Nichols autant celui-ci est réussi. Une histoire toute simple, un conte servi par une mise en scène classique. Les deux enfants sont formidables avec leur envie de croire aux histoires de Mud, héros douteux mais fascinant et les décors flottants ajoutent à l'étrangeté du récit pourtant tout simple du film. Matthew McConaughey est parfait et même Reese Witherspoon est crédible ! A voir.
vendredi 3 mai 2013
Que c'est triste une comédie qui ne fait pas rire, ni même sourire! Aucun scénario, des acteurs qui s'ennuient un peu- et nous aussi par la même occasion- Julie Ferrier n'a rien à défendre. Quand lui donnera-t-on le rôle qu'elle mérite ? C'est lourd, lourd, téléphoné et vain.
On devine au bout de cinq minutes que le réalisateur n'a rien à dire ni à montrer. Un peu de cul bien hard pour faire le buzz et on s'ennuie ferme. On se moque totalement de ce jeune Jesse qui veut partir dans l'Ohio et qui s'envoie en l'air avant pour moins regretter Frisco.. Beurk !
jeudi 2 mai 2013
Assez jolie adaptation de J.M Besset de la pièce de Wilde. La mise en scène sobre de Gilbert Désveaux met assez en valeur le texte. Le spectacle vaut surtout par les interprétations des acteurs Mathieu Bisson et Arnaud Denis qui s'amusent visiblement. Les jeunes filles filles sont plus en-dessous. On passe une bonne soirée, c'est déjà pas si mal.
Après un début vraiment réussi, avec un vrai suspense ce film tourne en sucette et frise le ridicule. Les acteurs sont caricaturaux, Mia Wasikowska que j'adore fait la gueule du début à la fin et ce n'est pas parce qu'elle a perdu son père , Nicole Kidman est inexpressive, et David Alford bien fade. Ce qui aurait pu marcher c'est comment cette jeune fille cède avec perversité à son oncle malgré le danger et développer ce sujet, ce n'est juste qu'effleuré , dommage.
mercredi 1 mai 2013
Un mot résume l'adaptation de Gondry de Vian: TROP . Il y a trop d'idées de mise en scène, trop de bricolages et pourtant, le début est "merveilleux" - mis à part les assiettes tournantes. Le casting parfait à part Gad Elma"Chick" obsédé par Jean-sol Partre avec qui je n'accroche décidément pas, mais Chloé Tautou est adorable, Colin Duris charmant, Martin Sy drôle. Trop de tout, et donc beaucoup de réussites aussi: la salle des machines, le distributeur de fleurs, le piano etc qui stimulent notre imaginaire ... et des visages qui apportent leurs poésies : Chabat, Natacha Régnier, Torreton .... C'est, pour parodier Michel Gondry, un film "Curiovni"!
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