Die hard V de John Moore ( U.S) ¤
Destestable. Encore plus de voitures qui explosent, de cascades inutiles. Tout ça sans aucun humour. On oublie le film à mesure qu'il défile. Pourquoi tant d'argent dépensé pour rien et aussi pourquoi ai-je eu l'idée d'aller voir cette chose ?

 Boule et Bill d'Alexandre Charlot et Franck Magnier ( Fr) °
Film pour les 8, 12 ans assez respecteux de la BD. Plaisant sans plus, mais tout à fait honorable.

 A partir d'un SMS de Silas Van H. ° (Clavel)
Pièce gentillette, pleine de bons sentiments assez bien jouée. On passe une soirée agréable à regarder  des comédiens assez mignons, mais bon, ça manque un peu de matière dans l'écriture qui reste paresseuse. Pas assez fouillée, ça manque de mordant.

 Elefante blanco de Pablo Trapero ( Arg) °
Un bibonville dans la banlieue de Buenos Aires et un hôpital délabré qui donne son nom au film . On suit deux prêtres confrontés aux trafics en tous genres. La mise en scène est assez jolie avec un beau plan  séquence dans les rues de la ville, mais le propos n'est pas à la hauteur, souvent attendu. Ricardo Darin  et Jérémie Renier y sont très bien.

 Antiviral de Brandon Cronenberg ( Canada) ¤
Mise en scène glacée sur un sujet qui n'est pas exploité. Pour entrer dans un film il faut y croire un minimum ou du moins penser ce que ce soit possible, et là ce n'est pas le cas. Trop alambiqué et finalement incompréhensible. A éviter.

 Passion de Brian de Palma ( fr/All) °
Remake de Crime d'amour d'Alain Corneau. Qu'apporte le film de plus ? Rien. On y retrouve les obsessions homosexuelles de De palma mais bon. Même si le film de Corneau n'était pas un grand film il y avait les rapports entre Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier que je trouvais plus que convaicants. Il y a ici un côté faussement sulfureux qui fonctionne bien jusqu'au milieu du film et qui s'effiloche ensuite . A partir du ballet de l'après midi d'un faune (en double écran) tout devient lourdingue. Dommage !

 Flight de Robert Zemeckis (U.S) °
Un joli début où l'on suit Denzel Washington sortir des brumes d'une nuit plus qu'agitée, sauver 102 passagers lors d'un atterrisage incroyable alors qu'il est bien torché et cocaïné. Puis le film ressemble à un très très long sermon contre l'alcool, le mensonge et tout ce qui effraie l'Amérique. C'est assez insupportable et invraissemblable. Kelly Reilly symbolise cette cucuterie, un jour accro, la seringue dans le bras , le lendemain clean donnant des leçons de morale. L'attente du procès dans la chambre d'hôtel est une caricature de mauvais scénario. Restent quelques répliques d'un cancereux assez drôles dans un escalier d'hôpital et le choix de ne pas valoriser un soi-disant héros. Mais alors le final en prison : au secours ! Il y a plus d'une heure en trop.

 Hôtel transylvanie de Genndy Takovsky ( U.S) ¤
Mièvre, sans surprise. Des monstres ça doit faire peur ou faire rire, ceux-ci ne font ni l'un ni l'autre. Il n'y a aucun gag, même le générique souvent drôle et inventif dans ce genre de film est moche. A fuir et puis c'est tout...

 Théâtre sans animaux ( Rond point ) Jean-Michel Ribes  °°
Si l'on ne connait pas la pièce c'est avec plaisir que l'on suivra ce spectacle sinon on sera un peu déçu de ne pas le voir renouvelé. Bien sûr il y a des moyens mais le décors n'est pas exploité. La mise en scène est assez pauvre. Les acteurs s'en sortent très bien mais Annie Grégorio balance son texte sans nuance dans un flot ininterrompu tout en puissance et c'est fatigant. Qui a connu Nadine Yvé dans le rôle resteront nostalgique de sa prestation.

 Tu honoreras ta mère et ta mère de Brigitte Roüan ( Fr) ¤

Une comédie où l'on s'ennuie tout le temps, c'est génant. On a l'impression que l'équipe du film s'est payée des vacances en Grèce à nos frais d'entrées mais est-ce qu'elles seront suffisantes pour rembourser? On a l'air de les déranger entre deux baignades. Dommage pour Brigitte Roüan dont j'avais adoré tous les autres films mais ici, rien ne fonctionne et Nicole Garcia ( mais ça c'est personnel ...) m'agace toujours autant.

 Les misérables de Tom Hooper ( G.B) °
2 h 30 ! ben oui c'est quand même un peu long.  Pourtant il y a Anne Hathaway très émouvante dans le rôle de Fantine, cheveux coupés et ses grands yeux qui lui mangent le visage et le couple des Ténardiers qui amusent assez . Mais cette adaptation, non du roman mais de la comédie musicale, est plombée par des arias de Hugues Jackman et de Russel Crowe qui s'éternisent et qui cassent le rythme. Les décors font carton-pâte. Mais le plus regrettable c'est l'absence totale d'humanité , de fièvre politique, d'élan qu'avait écrit Victor Hugo. La mort de Gavroche est complètement ratée. Dommage certains moments laissent apparaître ce que le film aurait pu être.

 Shadow dancer de James Marsh  ( Irl / G.B / Fr ) °°

Film  d'espionnage  un  peu  convenu  sur l'IRA. On  le  suit  avec intérêt, on en devine les  trahisons " coups de théâtre " . Andréa Riseboraough s'impose face à Clice Owen. On a quand même une petite impression de déjà vu ...

 Happiness therapy de david O. Russel (U.S) °
Comédie agréable où deux êtres un peu " spéciaux " vont s'apprivoiser. Du déjà vu cent fois mais les acteurs sonts  assez convaincants. L'interêt du film tient aux dialogues souvents percutants. Sinon le reste est à l'image de la mise en scène un peu "plat".

 Wadjda d' Haifaa Al-Mansour ( Ar.Saoudite) °°
Premier film courageux d'une femme saoudienne. Déjà rien que cet intitulé suffirait pour aller le voir mais c'est aussi autre chose. Ce long métrage de facture assez simple ( Cela rappelle Le cahier et d'autres films sur le même sujet) aborde en finesse quantités d'oppressions  contre les femmes de ce pays que l'on connaît certes, mais qu'ici on vit ou ressent au quotidien. La jeune fille " effrontée", la mère, la tante sont des résistantes face à l'autorité des hommes ou des institutions ( qui est représentée ici par une autre femme, directrice d'école) . Elles luttent mais ne se pleignent pas.

 Hitchcock de Sacha Gervasi ( U.S) °
C'est un film agréable qui  n'apprend  pas grand  chose ni  sur  l'homme, ni sur  le  film  dont  il  parle   ( Psychose). Il se regarde avec plaisir cependant. Anthony Hopkins n'est pas très convaincant, Hélène Mirren reste magnifique. On se rend compte que le grand Alfred avait lui aussi beaucoup de mal à convaincre les investisseurs, la censure etc ..et qu'un film peut être sauvé par le génie du montage , du marketing, mais bon, on l'oublie presqu'aussitôt sorti de la salle.

 Dans la brume de Sergueï Loznitsa ( Russie) °°
Film étouffant dans le bon sens du terme. En Biélorussie, un homme injustement soupçonné de collaboration va accompagner deux combattants, l'un lâche et opportuniste , l'autre idéaliste. Il est broyé par une machine infernale entre les allemands qui se jouent de lui, le village qui le rejette et même sa femme qui doute. Quoi qu'il fasse, il ne ne peut pas s'en sortir. La mise en scène est redoutable : austère mais efficace, sans trop de dialogues, de beaux plans-séquences à l'image du tout premier: l'entrée des prisonniers dans le village. Cette lenteur et la durée du film accentuent cette impression d'étau.

  El estudiante de Santiago Mitre ( Arg) °
Comment un étudiant plutôt porté sur la chose se trouve à militer dans un parti politique parce que mieux fréquenté en jolies filles qu'ailleurs dans la fac. Les études n'étant pas sa tasse de thé , il apprend à grimper les échelons du mouvement politique et découvre les magouilles, les trahisons inhérentes à ce ministère. Intéressant mais pas folichon, c'est un peu long et répétitif.