Mikado de Baya Kasmi ( Fr) °° 1 H 34
Un prof veuf accueille une famille en marge, le temps de réparer leur van en panne. Les critiques sont très dures pour ce film généreux et très bien interprété par Félix Moati, Ramsy Bedia et Vimala Pons. Certes le scénario est un peu faible mais il aborde des sujets importants, le choix de vie par rapport au regard de la société, l'éducation libre, la liberté ou la normalité, le vrai désir des enfants etc... Tout en tendresse et pudeur. A voir.
The amateur de James Hawes (U.S) °°° 2 H 03
Certes, ce n'est pas d'une grande originalité mais c'est très, très bien fait. Je préfère ces films plus modestes à un mission impossible toujours plus plus. Charlie Heller cryptographe à la CIA, "introverti", perd sa femme lors d'un attentat. Il veut éliminer les assassins. On voyage beaucoup, Londres, Paris, Istanbul, Madrid .. il y a des poursuites, pas mal de mort. Si c'est ça être amateur , alors moi je suis champion du monde de MMA. Sympa.
Faute de preuves d'après Harlan Coben de Ana et Miguel Cohan (Esp) °° 1 saison, 6 épisodes
En Patagonie argentine une journaliste en parallèle de la justice, part à la recherche d'un prédateur sexuel qui sévit sur les réseaux mais l'histoire va être beaucoup plus complexe que prévue avec pas mal de rebondissement. Après un début un peu lent et classique cette série se bonifie et se regarde avec plaisir ( avec la participation d'Alberto Ammann). Pourquoi pas
De rock star à chanteur : le cas Cantat de Jahn, de Bussière, Dusfour & Lartigue; (Fr) °°° documentaire en trois épisodes.
Ce documentaire nous saisit d'effroi. On a tous aimé "Noir désir" et admiré B. Cantat mais, là, on se rend compte de l'incroyable perversité du garçon. Au début on a cru à un accident, puis une mauvaise chute après une paire de gifle, et enfin l'autopsie révéla un meurtre parce que le visage fracassé, parce que le coma, parce que le non appel des secours. C'était avant me too, tout le monde le protégeait, essayait de sauver "la poule aux œufs d'or" . Lio hurlait sa vérité dans le vide. Puis il y a eu le suicide de son ex- femme ( battue elle aussi) Krystina Rãdy qui faussa le procès par amour et qui en paya le prix. La mort d'un femme ne valait pas grand chose ( est ce que cela a vraiment changé ?) A voir pour ne pas oublier Marie Trintignant.
Sebastian de Mikko Mäkelä (G.B/Fin/Bel) °° 1 H 50
Plus réussi que "Entre les roseaux" ce film assez cru se déroule dans des chambres d'hôtel sans âme où Max essaie de se dépatouiller comme escort. Il se prostitue pour écrire un premier livre, un roman sur ce monde glauque, attiré plutôt par des personnes plus âgées. Sa fraicheur, sa spontanéité, au début lui permettra de rencontrer des personnes vraies qui se dévoileront mais tout ne va pas être si simple. Le film doit beaucoup à son personnage principal Ruaridh Mollica au charme indéniable mais l'histoire est trop centrée sur lui pas assez sur les autres . A découvrir
Banger de So Me (Fr) ¤ 1 h 30 N
Je me demande comment j'ai pu regardé jusqu'au bout ce navet musical, sans doute en pianotant sur mon portable. L'histoire d'un DJ Scorpex, autrefois adulé, devenu loser, recruté par la DGSI (Laure Felpin, on va y croire !) pour faire tomber un rival embringué dans une histoire de drogue. Au secours.
Parthenope de Paolo Sorrentino (I) ¤ 2 h 16
Insupportable, donc je n'ai pas supporté et suis sorti de cet enfer doré, Naples la magnifique. Le réalisateur filme sa muse Celeste Della Porta comme une potiche, un objet de convoitise, sublime, intelligente, faisait tourner la tête à tous ces "connards" que sont obligatoirement les hommes. Long film à tendance publicitaire , creux, boursoufflé, aux ralentis pénibles, des panoramas inutiles etc... je ne sais pas s'il s'améliore dans la durée, je suis moins patient qu'avant. Beurk.
L'art de ne pas dire de Clément Viktorovitch (13 art) °°° 1 H 40
Co-écrit par Ferdinand Barbet, cette conférence, dans la continuité du "Pouvoir Rhétorique" C. Viktorovitch, docteur en science politique, vulgarisateur en linguistique, incarne un conseiller en communication qui va aider un candidat à devenir président de la république. C'est fin, intelligent, un peu interactif, un décryptage jouissif du système . Le texte est brillant, l'interprétation agréable seule la prestance de Clément, qui n'est pas comédien, reste un peu pataude mais ce n'est rien par rapport au plaisir que l'on prend à ce spectacle.
Belles de scène de Jeffrey Hatcher (Gémeaux parisiens) °°° 1 H 40 Mise en scène de Stéphane Cottin.
Formidable. Enfin un spectacle intelligent, drôle, émouvant et passionnant jusqu'au bout. Nous sommes à Londres en 1661. Les théâtre sont restés fermés pour cause de révolution puritaine, mais les femmes sont toujours interdites de jeu. Charles II veut s'amuser et pour satisfaire son aimée autorise les actrices à monter sur les planches. Les hommes qui jouaient leur rôle sont dans la mouise. Faits historiques qui vont engendrer chez nos comédiens une palette de sentiments des plus mesquins aux plus merveilleux. Une vraie réflexion sur ce qu'est le "genre" sans rapport avec les vaines diatribes actuelles. Bonne chance à Vincent Heden pour le Molière 2025. Bravo à Patrick Zard qui m'a fait beaucoup rire. A voir absolument.
Ad vitam de Rodolph Lauga (Fr) ° 1 H 36
Après "Bastion 36", "Ad vitam" on a l'impression de voir toujours le même film. Et hélas ils sont assez mauvais. Au bout d'un quart on est capable, sans se tromper, de raconter la suite. Il y aurait tant de choses à inventer pour réaliser un bon thriller. Allez scénaristes faites travailler vos méninges.
Le garçon de Zabou Breitman & Florent Vassault (Fr) °°° 1 H 37
Que c'est agréable d'être surpris puis emballé par un film dont on n'attendait pas grand chose! On est passionné par cette quête improbable, ému aussi, étonné par la direction qu'il prend. Zabou et son complice trouvent une pochette de photos de famille dans une brocante et inventent une vie à chacun tout en cherchant les vraies personnes. Universel, et prenant. A voir.
Ce n'est qu'un au revoir suivi de Un pincement au cœur de Guillaume Brac (Fr) ¤ 1 H 06 & 38 mn
J'avais adoré les précédents films de G. Brac, donc je suis plus que déçu par ces deux courts qui n'ont rien à raconter. Ces ados ressemblent à tous les autres; ils n'ont rien d'intéressant à dire, à montrer, à défendre. Ils sont sans doute , tout à fait sympathique mais pourquoi les filmer ? Je me suis sérieusement ennuyé. Bof.
Lire Lolita à Téhéran de Eran Riklis (It/Is) °° 1 H 47
Film plutôt conventionnel sur la forme , il vaut surtout par son côté pédagogique ( On revit les différentes phases qu'a traversé l'Iran depuis la révolution islamique et l'arrivée de l'ayatollah Khomeini) et le plaisir de voir ces actrices iraniennes si belles et formidables que sont Zar Amir, Mina Kavani, G. Farahani, Bahar Beihaghi, Lara Wolf..plus que par son scénario où se mêlent quand même politique et vies personnelles sous un régime terrible. A voir.
