vendredi 30 août 2024

Septembre sans attendre

 

Septembre sans attendre de Jonàs Trueba (Esp) ° 1 H 54

Long et malin. Ils veulent fêter leur séparation en faisant une fête avec leur meilleurs amis, la famille, un mariage à l'envers, quoi, et pour cela ils vont rencontrer les invités un par un, réexpliquant leur démarche, concept lancé par le père de la divorcée. Au bout de trois personnes on en peut plus mais comme la femme est entrain de faire un film sur le sujet, Trueba s'en sert pour déjouer les critiques. Un homme dit c'est trop répétitif ( ce qu'on pense exactement) c'est long (itou) tout cela ponctué de citations philosophiques, d'hommages à Truffaut, Bergman, Edwards. Mise en abyme qui aurait pu être réussie avec plus de légèreté. Je m'y suis ennuyé pas mal.

jeudi 29 août 2024

La prisonnière de Bordeaux

 

La prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy (Fr) ¤ 1 H 48

Deux femmes dont les maris sont emprisonnés se rencontrent et essaient pour un moment de combler leur solitude de s'entraider pour des raisons, pour une fois sans arrières pensées. Rien ne fonctionne, ici, ni la rencontre artificielle, ni l'affection que semble ressentir Isabelle Huppert pour Hafsia Hersi , ni le cheminement de l'histoire et encore moins le final. A vous de voir.

Emilia Pérez

 

Emilia Pérez de Jacques Audiard (Fr) °° 2 H 10

Déroutant mais gonflé. Un narcotrafiquant mexicain engage une avocate ( magnifique Zoe Saldaña) pour l'aider à se transformer en femme, son vœu le plus cher, et aussi abandonner sa vie d'avant. Mélo noir mais qui semble laisser la violence de côté, alors qu'elle est totalement présente ( drogue, rapt, femme battue...) film musical aussi, sa vraie réussite (les airs sont géniaux comme les chorégraphies) bref une sorte d'Ofni où j'ai eu beaucoup de mal à rentrer (y suis-je vraiment parvenu?) mais dont j'ai admiré l'audace, la mise en scène, la folie, la facticité et bien sûr la présence de Karla Sofia Gascòn (Manitas puis Emilia). La fin est de toute beauté. A voir de toutes les façons.

mardi 27 août 2024

Un secret de trop

 

Un secret de trop de Brain O'Donnel (U.S) ° 1 H 31 [SR 2017 ]

Invraisemblable et bourré de bons sentiments jusqu'à l'écœurement. Benny rencontre à l'université d'Akron Christopher qui n'est finalement que le fils de celle qui a tué son petit frère lors d'un accident de voiture, il y a quelques années. Ce qui complique évidemment leur belle histoire d'amour. Glups !

lundi 26 août 2024

Trap

 

Trap de M. Night Shyamalan (U.S) °° 1 H 45

Le réalisateur laisse enfin de côté son envie de refaire un final à la "Sixième sens" pour nous raconter une histoire toute simple, crédible, et bien ficelée. Le terrain de jeu ( un concert) est parfait pour mener l'intrigue, il maitrise la tension sans en rajouter. Tant mieux. Ceci dit ce n'est qu'un petit film agréable où l'on retrouve avec plaisir Josh Hartnett qui vieillit très bien. Pourquoi pas.

Those about to die

 

Those about to die de Robert Rodat ( U.S/ All/ I)) °1 saison, 10 épisodes

Oups ! Péplum aux courses de chars qui lorgne sur l'ambiance "Game of Trones" où rien ne fonctionne vraiment. C'est aussi fin qu'une danse d'éléphants en toge à l'image des effets spéciaux grossiers qui en deviennent rigolos. Ce n'est même pas homoérotique même s'il y a beaucoup de pectoraux et fessiers appétissants, la plastique ne suffit pas il faut quand même un petit quelque chose derrière. Je sauve Iwan Rheon (vraiment formidable)Jojo Macari, un vrai méchant même si... et je suppose qu'Anthony Hopkins avait un super cachet pour accepter de s'ennuyer sans honte ici. Vraiment si vous n'avez rien d'autre à voir.

A demi mots

 

A demi mots de Diemo Kemmesies (All) ° 1 H 16 [SR 2013]

Un échange de regard entre deux garçons va entrainer une errance dans les rues de Berlin . Marlo et Kirill commence une relation étrange faite de silence , de méfiance entre écorchés et mal dans leur peau. Intéressant et pourtant on s'ennuie vite en l'absence d'un réel parti pris. Bof.

vendredi 23 août 2024

Le roman de Jim

 

Le roman de Jim des frères Larrieu (Fr) ° 1H41

A aucun moment je suis rentré dans cette histoire aux dialogues simplistes (ou mal dits). Tout m'a semblé artificiel. Pourtant il y a Karim Leklou toujours aussi formidable et qui vaut à lui seul le visionnage. Peut-être est-ce le rôle ingrat de Laetitia Dosch qui influence l'impression de fausseté de son texte, je ne sais. Le petit récite et Bertrand Belin est insignifiant, voir mauvais. Décidément, l'univers même renouvelé ( ça ne parle pas de cul) des Larrieu n'est pas le mien, mais les critiques sont toutes unanimes donc allez le voir et faites vous une idée. 

jeudi 22 août 2024

Olympisme

 

Olympisme (Palais de la porte dorée) °°
Expo très intéressante sur l'olympisme moderne lié à la politique. Chaque étape est un concentré très bien dosé des événements passés avec les acteurs , les situations, les drames, les victoires autres que sportives. On n'en conclue finalement que ces jeux ne sont que politique et quelques fois physique. A voir.

City of darkness

 

City of darkness de Soi Cheang (Chi/Hong) °°° 2 H 05

Ultra violent. Déjà auteur de l'excellent "Limbo" Soi Cheang explore un peu plus les affres désespérées de l'âme humaine, et elles ne sont pas jolies, jolies. Il rend clairement hommage à ses maîtres ( John Woo, Ringo Lam ou Johnnie To) dans un film terriblement nerveux, aux batailles incessantes, et pourtant la moitié des personnages sont plutôt pacifistes dans cette incroyable citadelle de Kowloon. Les décors sont à tomber , les chorégraphies d'action aussi (braco au chef déco Kenneth Mak). Oubliez la vraisemblance ( ils sont quasiment immortels) et si vous aimez ce genre de film c'est un régal.



Alien Romulus

 

Alien Romulus de Fede Alvarez (U.S) °° 1 H 59

usOn a exactement ce qu'on est venu chercher, ni plus ( pas très original) ni moins ( on retrouve l'ambiance du premier sans effets spéciaux trop appuyés). On passe un bon moment parce qu'en tant que spectateurs habitués à la chose, on sait qu'il ne faut pas faire ceci ou cela et on adore que ces gens jeunes le fassent pour leur plus grand malheur. Il n'y a vraiment pas de quoi se relever la nuit mais ne boudons pas notre plaisir sadique chatouillé dans le bon sens. Juste la bête homme est ratée. Pourquoi pas.


Deadpool 3

 

Deadpool 3 de Shawn Levy (U.S) ¤ 2 H 07

Bien sûr il y a la volonté du décalé, de l'humour, des cameos, bla bla bla ce film est surtout fatigant, épuisant par trop de tout. Trop d'acteurs (?), trop d'actions, trop d'effets spéciaux , on suffoque. On se perd dans le multivers, dans l'histoire qui pourtant n'a pas l'air très compliquée. Deux moments musicaux sauvent in extrémis cette purge avec Madonna et Travolta.  Pour fans uniquement.

mercredi 21 août 2024

Just friends

 

Just friends de Henk Burger (NL) °° [SR 2018] 

Joris, jeune gay, chamboulé par la mort de son père qu'il admirait, rencontre Yad un syrien sexy avec qui il va se lier d'amitié , voir plus. Léger choc des cultures, peur de l'avenir, l'amour peut-il être une échappatoire ? Sympa mais sans grande originalité et réflexion nouvelle.



mardi 20 août 2024

Golo et Ritchie

 

Golo et Ritchie d'Ahmed Hamidi & Martin Fougerol (Fr)° 1 H 14

Duo comique ( volontaire?) de Grigny très suivi sur les réseaux sociaux partent pour une traversée Marseille - la grande Borne en vélo. L'un est autiste donc un peu brut de pomme, l'autre à une revanche à prendre. Portrait généreux, souvent attendrissant et naïf. J'ai eu beaucoup de mal à accepter le concept mais Golo a une telle pêche, une si grande empathie qu'il emporte le challenge haut la main. A vous de voir.

lundi 19 août 2024

Maxxxine

 

Maxxxine de Ti West (U.S) °°° 1 H 44

X était intéressant mais pas tout à fait réussi, celui-ci est beaucoup plus abouti avec une mise en scène tout à fait séduisante avec moultes références au cinéma d'Hitchcock, De Palma, Tobe Hooper entre autres. Un tueur sévit dans Hollywood où une jeune actrice de porno essaie de réussir avec un "vrai" rôle. Le film doit beaucoup à Mia Goth incroyable dans ce rôle pas facile, à la fois forte, décidée, fragile, malmenée et "malmenante". A noter le visuel du film (l'ambiance glauque, les néons, les décors des studios, les références cinématographiques) parfait. A découvrir.