Mode et sport (MAD) °
Petite expo qui vaut pas tripette qui montre quelques photos, deux-trois tableaux et qui suit l'évolution de la mode selon les âges dans le sport. Avec des modèles de marques. C'est pas très passionnant.
Mode et sport (MAD) °
Petite expo qui vaut pas tripette qui montre quelques photos, deux-trois tableaux et qui suit l'évolution de la mode selon les âges dans le sport. Avec des modèles de marques. C'est pas très passionnant.
Iris van Herpen (MAD) °°°
Pour créer ses robes, l'artiste néerlandaise s'inspire principalement de la nature, carapaces d'insectes, champignons, méduses, vers, papillons, ossatures, qu'elle vienne du fond des mers, du cosmos, son imagination est sans limite. Elle est presque plus sculptrice de modiste. En tout cas, cette exposition est sensationnelle, on déambule dans une sorte de nature modelée à l'aide d'une technologie parfaitement maitrisée. A découvrir.
A man de Kei Ishikawa (Japon) °°° 2 H 01
Le film débute et se termine par le tableau de Magritte "La reproduction interdite" qui représente un homme dans un miroir mais dont on ne voit pas la face. J'ai mis du temps à me rendre compte de l'anomalie. Pareil pour ce film sur l'identité, il faut un peu de temps pour bien assimiler son cheminement et c'est d'autant plus jouissif. Thriller dont il ne faut pas divulgacher l'intrigue mais qui associe en parallèle une quête, des vies de famille, le poids des traditions ( même si ce n'est pas véritablement au premier plan) avec une mise en scène délicate, humaniste et pleine d'émotion. A voir.
Denali de Nicolas Le Bricquir (Studio Marigny) °°°
Tirée d'une histoire vraie glaçante, un meurtre collectif du au désœuvrement d'une jeunesse perdue et crédule, cette pièce dévoile une mise en scène intelligente, complètement au service du propos, qui colle parfaitement aux modes des ados et qui ne se perd pas dans l'esbrouffe du genre "regardez ce que je sais faire". Un thriller passionnant, haletant qui fait froid dans le dos, à la limite de l'entendement. Une véritable tragédie contemporaine, une plongée dans un monde déconnecté ( et pourtant complètement accro au portable) servie par des comédiens tous formidables. A voir derechef.
Iron claw de Sean Durkin (U.S) °° 2 h 12
Film bancal très long sur les démons de l'Amérique: la réussite à tout prix, le virilisme (Donald Trump), les familles toxiques, les armes, l'éducation à la dure etc... tout cela montré de façon très académique, très convenue. Pendant une bonne heure on ne sait pas trop le but du réalisateur. Juste un film sur une famille de catch, sur un père toxique, sur une malédiction, ou un regard sur l'époque, vue la dégaine des acteurs, leurs coupes de cheveux notamment ou l'absence de conscience politique généralisée. Et puis l'histoire vraie est tellement dingue, cinq enfants morts dont trois suicidés, qu'on s'y accroche et vers la fin, l'idée du rejet de cette vie absurde par Zac Efron, le survivant gagne l'intérêt. Pourquoi pas.
Saltburn de Emerald Fennell (G.B) °°° 2 H 07 Prime video
Vénéneux. Oliver Quick, petit étudiant sans le sou n'est pas à sa place à Oxford au milieu d'humiliants aristocrates prétentieux. Par un concours de circonstances il se trouve passer ses vacances dans l'immense château de la famille Calton, excentrique, à la limite de la folie. Mais tout n'est pas si évident, qui est le chat, qui est la souris? C'est un mélange de Théorème de Pasolini, un film de lutte des classes et d'une partie de Cluedo érotique bisexuelle. Jouissif. Film malin, manichéen, incorrect donc amusant, passionnant (passé le début plus conventionnel qui introduit l'histoire) avec une très belle distribution: Barry Keoghan, Jacob Elordi ( cent fois mieux que dans Prescilla), Rosamond Pike, Carey Mulligan ..... A découvrir
May december de Todd Haynes (U.S) °° 1 H 57
Il y a deux T. Haynes un que j'adore (Dark waters, Le musée des merveilles) et un qui me laisse froid (Carol) ou celui-ci. Le sujet n'est pas comme on pourrait le croire la différence d'âge dans le couple Juliane Moore et Charles Melton, leur premier rapport quand il avait 13 ans ou la peine de prison à laquelle elle a été condamnée, ni même leur vie actuelle avec des voisins plus ou moins sympathisants, une famille disloquée, non, c'est plutôt la venue d'une actrice qui va jouer le rôle de cette femme (Nathalie Portman, assez agaçante) qui va s'immiscer dans leur vie de tous les jours, les épier, les juger pour se préparer. C'est totalement improbable, malsain et incompréhensible. Certes il y a deux-trois scènes prenantes, sinon l'on s'ennuie ferme. Bof.
Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand (Comédie française 2024)° 3 H 30
Déçu par ce nouvel opus. Le texte est toujours là heureusement, éblouissant mais pas la mise en scène, d'Emmanuel Daumas, elle, est inexistante, aucun parti pris, aucune idée à part enlaidir. Les costumes sont moches ( les cadets deviennent des marquis ridicules), le décors incompréhensible: d'abord des rideaux brillants façon Lido qui deviennent anachroniques quand arrivent les costumes d'époque. Le surjeu de Laurent Lafitte (que j'adore pourtant) empêche l'émotion surtout sur la scène finale, Laurent Stocker parait tout petit en Ragueneau, seule Jennifer Decker assume un côté femme d'aujourd'hui revendicatrice et ça marche. Pour la première fois je n'ai pas versé une larmichette à la fin. Quand je pense à l'émotion ressentie avec Philippe Torreton, ou G. Depardieu. Dommage.
Icon of french cinema de et avec Judith Godrèche (Fr) °° Arte TV 1 saison, 6 épisodes courts.
Après un exil raté au Etats-Unis à Los Angeles, Judith Godrèche revient à paris faire son" come-back" au ciné mais rien ne se passe comme prévu. Un docu-fiction scénarisé avec de beaux moments, d'autres moins réussis, avec la participation de nombreuses vedettes, qui permet à l'actrice de façon détourné de dénoncer les "dérapages" de son passé notamment avec Benoit Jacquot. Elle choisit un chemin un peu fantasque qui allège son propos mais qui, du coup, le tient un peu à distance. A découvrir.
Le dernier des juifs de Noé Debré (Fr) °° 1 H 30
Un film qui vu le contexte actuel fait du bien. Un film où l'on peut se moquer des préjugés, des communautés sur le mode second degré. Une mère et son fils derniers habitants juifs d'un quartier de Sarcelle vivotent dans leur HLM. Elle est très malade, lui, déambule façon zombie rigolo passant la majeur partie de son temps à mentir ( mais souvent pour la bonne cause). Une jolie musique qui doit beaucoup à Agnès Jaoui (solaire et émouvante) et Michael Zindel pierrot décalé, aimé de tous qui pose le problème du déménagement pour être avec les siens. Le film se traine un peu sur la fin mais qui questionne sur la judéité, l'identité, l'appartenance. Sympa.
La créature de Kyogsong de Eun-kung Kang (Corée)°°° 1 saison, dix épisodes
Sous l'occupation japonaise, au printemps 45 quelques hommes et femmes luttent contre l'envahisseur. Celui-ci dans un hôpital militaire a crée un monstre en faisant avaler un être bizarre (genre alien) à une pauvre femme. La cupidité, l'ambition toujours super moteurs des horreurs à venir. C'est bien fichu, prenant, intéressant historiquement parlant et bien joué. 10 épisodes c'est un peu trop mais on passe un bon moment (une suite est prévue, dommage, celle-ci suffisait). A découvrir.
Godzilla, minus one de Takashi Yamazaki ( Japon) °°° 2 h 04
Juste après le traumatisme que fut la seconde guerre mondiale, émerge des eaux le gigantesque Godzilla, façonné d'irradiations symbole de tous les ennemis du pays. Un kamikaze déserteur repenti au grand cœur (il recueille femme et enfant orphelin) va affronter la chose pour se refaire un honneur et oublier sa honte. Je crois que nos amis Marvel and Co devraient s'inspirer de Godzilla qui n'utilise qu'avec parcimonie les effets spéciaux (même s'ils sont nombreux et spectaculaires) pour privilégier l'histoire et les personnages, c'est reposant . Rien de bien nouveau mais amusant.
Le cercle des neiges de Juan Antonio Bayona (Urg) °° 2 H 24
L'histoire à peine croyable du crash en 1972 d'un avion uruguayen dans les Andes. A bord principalement une équipe de rugby qui par solidarité va réussir, pour bon nombre d'entre eux, à survivre. Pas de sensationnalisme, on est plus dans le métaphysique, même s'il n'exclue pas le cannibalisme et tous les problèmes qu'ils devront affronter avec courage et abnégation. Un peu long mais très fort.
La tête froide de Stéphane Marchetti ( Fr) °°° 1 H 32
Premier film réussi avec une Florence Loiret-Caille formidable sur le drame des migrants clandestins dans les Alpes briançonnaises. Marie est pauvre, vit dans une caravane, est méprisée par sa fille qui a honte de sa situation, elle est obligée de vivre de petits trafic de cigarettes aidé par son amant flic qui l'aide sur les chemins à suivre pour ne pas se faire gauler. Après avoir aidé par hasard un clandestin et une femme enceinte à passer la frontière, l'idée de tronquer les cigarettes par des humains germe. Plus lucratif mais beaucoup plus dangereux aussi. Film simple, sans fioriture, modeste mais fort, dérangeant, culpabilisant et qui dénonce cette situation honteuse des pays riches face à la misère. A voir.
Musée Ennery (Avenue Foch) °°°
Très beau petit musée où se trouve la collection de Clémence Ennery: des milliers d'objets asiatiques qu'elle a chiné, acheté sur des coups de cœurs sans jamais s'intéresser vraiment à leur valeur. Amie de Jules Verne et de Clémenceau ses salons étaient très courus à l'époque, elle n'a jamais mis les pieds en Chine ou au Japon. Femme d'Adolphe Dennery auteur de pièces de théâtre à succès au théâtre de la Renaissance. A faire lors d'une visite accompagnée un samedi matin.
Stella une vie allemande de Kilian Riedhof (All) °°° 1 h 53
Qui aurait pu imaginer le destin de cette jeune fille juive chanteuse de jazz, à l'ambition démesurée, rêvant de Broadway? De pas très sympathique ( comme elle traite un musicien qui vient de perdre son père, égoïste, égocentrique, le but en valant bien les moyens) à monstre sans remords sur le banc des accusés le chemin sera épouvantable allant de Charybde en Scylla dénonçant des centaines de juifs, déportés dans les camps avec la complicité d'autres juifs luttant pour leur survie. Jusqu'où peut-on aller pour échapper à la mort? Telle est la question que soulève ce film parfois trop complaisant, dépassant certaines limites de la décence, mais le sujet n'est pas facile à traiter. Paula Beer est assez époustouflante dans ce rôle de "victime-criminelle". A découvrir.
Pauvres créatures de Yòrgos Lànthimos (U.S/Irl/G.B) °° 2 H 35
Débile et pourtant fascinant. Le réalisateur veut en mettre plein la vue aux spectateurs, il faut bien dire qu'il y arrive avec des procédés de caméra qui déforment l'image, des décors assez réussis, des acteurs qui se donnent à fond ( Emma Stone ne s'économise pas dans des scènes plus que limites). Il se veut féministe mais l'héroïne subit les pires sévices avec un sourire aux lèvres un peu étonnant, sous le regard un peu voyeur du réalisateur. Mais le film montre un univers baroque, fantasque, poétique, avec moultes références ( Frankenstein, les romans d'initiation, Alice ..) et je dois dire qu'au final , il fascine. A découvrir.
L'heure des assassins de Julien Lefebvre (Lucernaire) °°° 1 h 25
Sympathique pièce mise en scène d'Elie Rapp & Ludivic Laroche , après "Le cercle de Whitechapel" et "Les voyageurs du crime" la troupe continue ses déclinaisons de pièce policière, bourrée d'humour ( elle doit beaucoup à l'interprétation de Stéphanie Bassibey hilarante en sœur du macchabé. on a plaisir à les retrouver et sommes sûrs de passer un bon moment.
Le Paris de la modernité (Petit palais) °°
Exposition assez intéressante sur le début du XIX ème siècle où ont éclos tant d'inventions, d'idées, de mouvements dans tous les domaines, peintures, littérature, sculpture, mode, automobiles, aviation etc Il y a quelques œuvres de grands artistes, de quoi passer un très bon moment.
Escort boys de Marc Syrigas, Ruben Alves, Yael Lebrati (Fr) ° PrimeV, 1 saison, 6 épisodes
Quatre garçons en galère montent une petite entreprise d'Escort, en Camargue pour sauver un domaine apicole. La petite sœur de l'un d'eux sert de maquerelle. Malgré la plastique des comédiens (G. Labbé , Simon Ehrlacher) on n'entre pas dans l'histoire, leur corps très souvent dénudés nous laisse de marbre, c'est incompréhensible, on devrait être émoustillé, tout simplement parce que le scénario est tellement convenu que l'on peut prévoir la scène qui suit sans se tromper. Bof.
Bonnard, Pierre et Marthe de Martin Provost (Fr) °°° 2 H 03
Pas vraiment une bio (et c'est tant mieux) plutôt une envie de nous faire partager l'univers de ce peintre du "bonheur" et celui de sa femme à l'approche plus intimiste. De l'évidence de leur rencontre amoureuse jusqu'aux chamailleries, tromperies l'on suit ces péripéties avec joie, intérêt, compréhension. L'image est sublime, la lumière ensorceleuse, le jeu de Cécile de France magnifique. Sans mettre de côté sombre du peintre avec Renée Monchaty, sacrifiée à Rome. Cela donne immédiatement d'aller découvrir la totalité des œuvres des deux Bonnard. Très beau film avec une fin qui aurait pu être raccourcie. A voir.
Dream scenario de Kristoffer Borgli (U.S) °° 1 H 41
Un prof s'invite dans les rêves d'inconnus. Cette situation amusante au départ vire au cauchemar pour tout le monde. Après un début prometteur, intrigant, le film reste dans une sagesse platounette et c'est dommage. Il aurait fallu plus de mordant, d'audace. Nicolas cage est plutôt bien. A voir si vous n'avez pas le choix.
Un silence de Joachim Lafosse (Bel/Fr) °° 1 H 39
J'aime beaucoup le travail de J. Lafosse "A perdre la raison", "les intranquilles", "L'économie du couple" et là encore, le choix de mise en scène est surprenant, chirurgical, décalé, oppressant. On suit cette affaire de pédocriminalité par le regard de la femme, qui savait mais qui s'est tue. Mais on rentre dans l'histoire sans aucun jugement, sans recul, comme si on était présent dans la pièce, sans aucun indice. c'est étonnant, mais aussi peut-être un peu frustrant. Daniel Auteuil est glacial, sans aucun sentiment visible, le fils est disjoncté ( ça peut se comprendre) , la mère coupable aussi, le tout dans une atmosphère malaisante. A découvrir.
Chicken run: la menace nuggets de Sam Fell (U.S) °° 1 H 41
La curiosité est un vilain défaut, mais la liberté vaut le coup. Une nouvelle aventure dangereuse pour nos petites poulettes qui vont devoir délivrer des milliers de gallinacées prisonnières d'une ferme industrielle qui les hypnotise pour rendre leur chaire plus tendre avant de les transformer en nuggets. Amusant mais pas aussi fort que Shaun le mouton. A voir.
Simple comme Sylvain de Monia Chokri (Canada) ° 1 H 50
Dernier film à voir de l'année 2023, longtemps repoussé parce que j'avais détesté " La femme de mon frère" pour lequel j'étais même sorti de la salle. J'ai failli faire de même pendant la toute première heure, histoire d'adultère convenue, humour téléphoné et puis vers la fin il y a une scène ( Sylvain à genoux dans la cuisine) qui sauve le film. Mais de là, à mettre ce film dans le top 20 comme beaucoup de critiques, je ne comprends pas, ou alors j'ai perdu mon humour, ou je vois trop de films et n'ai plus le regard neuf et empathique. Mais pour moi c'est un gros bof.
Winter break d' Alexander Payne (U.S) °° 2 H 14
A priori ce film avait tout pour que je le délaisse, une bande annonce hideuse, un sujet rabattu, des acteurs pas sexy, bref c'est par les éloges des critiques et des amis que je me suis décidé. Et c'est plutôt une bonne surprise. 1970 Trois personnages antipathiques qui vont apprendre à se connaître, à se comprendre, à s'apprécier, coincés dans un lycée pour les vacances de Noël, Ils vont évoluer surtout M; Hunham professeur d'histoire ancienne, pédant, vieil ours mal léché. Trois âmes maltraitées pour un feel good movie pour les fêtes. Pourquoi pas.
Arsène Lupin (Lucernaire) ° 1 H 40
D'après Maurice Leblanc qui n'aurait sans doute pas retrouvé l'élégance, le charme, le talent de son voleur. C'est une pièce qui commence bien avec ombres chinoise amusantes mais qui est faible au niveau de l'écriture: elle ne raconte vraiment rien. les comédiens sont pas au top non plus. il y a une double distribution peut-être que l'autre est meilleure. Ils bougent beaucoup, parlent fort mais c'est sûr ils ne s'économisent pas. Bof.
Limitless de Neil Burger (2011) Netflix °° (U.S) 1 H 45
Variation sur le mythe de "La peau de chagrin" ou du " portrait de Dorian Gray" . De mystérieuses pilules NZT transforment Bradley Cooper en super homme qui brille dans la finance et écrase tout sur son chemin. Mais bien sûr chaque chose male acquise a un revers. Saura t-il s'en dépatouiller sans y laisser des plumes? Film sympa que j'avais raté avec Robert de Niro et qu'on regarde sans ennui même si ce n'est pas le film de l'année.
Making of de Cédric Kahn (Fr) °°° 1 H 54
Nouvel opus de C. Kahn qui tourne beaucoup, mais contrairement à Quentin Dupieux ses films sont tous excellents. Celui-ci aussi, présenté comme une comédie d'une mise en abyme du cinéma, je l'ai plus ressenti comme anxiogène, mélancolique ( avec un clin d'œil à Truffaut) et sûrement proche de la réalité. La réalisation d'un film sur des ouvriers en grève ( on est complètement happé par cette histoire dans l'histoire, ce qui prouve la qualité de l'autre) qui vire au cauchemar entre financement foireux, acteur mégalo, stagiaires et figurants délaissés. Le réalisateur a du y mettre de ses souvenirs, de ses angoisses passées ou présentes. Distribution au top. Passionnant. A voir.
Maestro de Bradley Cooper (U.S) ° 2 H 09
Long, long. L'histoire d'amour entre Léonard Bernstein et Felicia Montealegre, avec quelques références à ses œuvres musicales et ses amours homosexuelles. Filmé de façon décousue et distanciée comme si le sujet ne l'intéressait pas vraiment, sans véritable point de vue mais avec une volonté esthétique réussie. Je me suis pas mal ennuyé ( regardé en deux fois) .Bof
Scrapper de Charlotte Regan (G.B) ° 1 H 24
Ce film, qui a le mérite d'être court, ne raconte pas grand chose surtout dans sa première partie où l'on s'ennuie ferme. Georgie, 12 ans, a perdu sa mère et vit seule en faisant croire aux services sociaux qu'un oncle s'occupe d'elle. Débraque son père. Voilà deux, trois traits d'humour (la chaussure tel) dans une succession de scènes qui auraient pu être intéressantes mais pas développées. Bof.
Vermines de Sébastien Vanicek (Fr) °°° 1 H 45
Saluons, enfin un film de genre réussi. Ce film, qui peut effrayer vraiment que les arachnophobes, est surtout un vrai film de mise en scène, il y a mille idées par plans, une véritable maîtrise, un sens de la caméra génial et surtout beaucoup, beaucoup d'humour. Juste après avoir éclater de rire on serre les fesses parce que l'angoisse est là et vice versa. Les acteurs sont formidables (Théo Christine en tête) coincés dans un immeuble Ricardo Bofill de Noisy le grand , véritable personnage, infesté de petites araignées (qui resteront de taille raisonnable même si...) A découvrir derechef.
Doiboy de Nontawat Numbenchapo (Thaïlande) ° 1 H 38
Un réfugié birman se crée une nouvelle identité en tant que prostitué en Thaïlande. Pour avoir un passeport il accepte de trafiquer avec de dangereuses personnes. Il y a une véritable ambiance pas inintéressante dans ce film assez esthétisant mais le scénario est un peu faible malgré de très beaux acteurs. pourquoi pas.
Priscilla de Sofia Coppola (U.S) ¤ 1 H 53
Insupportable. Je ne sais pas pourquoi je me laisse influencer par les critiques qui encensent Sofia Coppola, je suis à des années lumière de son univers ( A part "Lost in translation "qui est magnifique). Son film est répétitif, sans idée de cinéma, ses personnages inexistants, les parents, l'entourage du chanteurs sorte de benêts qui opinent du chef, même Elvis, quand il est présent est absent, sorte de grande asperge inexpressive, égoïste et Prescilla on a envie de lui botter les fesses pour qu'elle réagisse, en vain. Ce fut une souffrance mais je suis resté jusqu'à la fin , au cas où, mais non. Le vide.
Iris et les hommes de Caroline Vignal (Fr) ¤ 1 h 38
Raté. Malgré tout l'amour que l'on porte à Laure Calamy , ses aventures extra conjugales nous laissent de marbre. Son magnifique sourire ne suffit pas à remplacé un scénario inexistant, une mise en scène pauvre. c'est un film qui ne raconte pas grand chose. Bof.
L'innocence de Hirokazu Kore-Eda (Japon) °°° 2 H 05
Formidable. Ne vous fiez pas à la bande annonce plutôt convenue, ce film est un petit bijou de mise en scène fait de plans courts qui dynamisent l'intérêt d'une histoire aux superpositions des points de vues. D'abord, on est dubitatif devant l'attitude du professeur mis en cause par un élève pour harcèlement et sa mère qui veut faire justice, mais juste après on a la version de celui-ci, puis celle des enfants et Kore-Eda nous balade en nous Rashõmonant. On est toujours à penser de travers, à ne rien voir venir. Film délicat, intelligent, malin, politique, avec une très belle musique de Ryùichi Sakamoto auquel le film est dédié. Un beau cadeau pour ce premier film de l'année.