Bardot

 

Bardot de Danièle & Christopher Thompson (Fr) °°1 saison , 6 épisodes FR2 puis Netflix

Biopic sur les débuts de Brigitte Bardot, enfin surtout sur ses relations amoureuses de Vadim à Samy Frey, en passant par Jean-Louis Trintignant, Bécaud et Jacques Charrier. Après un début vraiment très lent et mollasson on s'intéresse petit à petit à l'histoire en partageant avec elle son désir de liberté, d'émancipation, ses passions amoureuses, ses rapports difficiles avec le cinéma ( qui n'était pas vraiment une réelle envie) et surtout avec la presse à scandales, les paparazzi qui lui ont mené une vie infernale, commandités par des patrons avides d'argent, sans compter les insultes des femmes ( une part de jalousie), les propos graveleux des hommes, etc.. Julia de Nunez est tout à fait crédible dans le rôle. Intéressant.

Hypnotic

 

Hypnotic de Robert Rodriguez (U.S) °° 1 H 33

Depuis que j'ai vécu la réalité augmentée à Notre Dame je comprends et accepte mieux ce phénomène. Aussi ce thriller bien fichu, court ( de nos jours c'est rare), sans prétention prend une autre dimension pour moi. Un univers de série B amusant: qu'est-ce qui est réel ? le mentalisme capable de manipuler la perception est-il possible ? Tout un tas de questions philosophiques à deux balles qui alimente les retournements de situation. Sympa.

Anatomie d'une chute

 

Anatomie d'une chute de Justine Triet (Fr) °°° 2 H 30

La fin d'un couple disséquée chirurgicalement par le truchement d'un procès absolument criant de vérité. Sandra ( génialissime Sandra Hüller ) a-t-elle tué son mari ou s'est-il suicidé ? Tout le long on va se questionner, changer de point de vue, être balloté. On sera dans la même situation que leur enfant (Milo Machado Graner incroyable de vérité) à douter toujours et encore. Quasi un documentaire sur le monde de la justice, le rôle des avocats ( Swann Arlaud et Antoine Reinartz horrible dans son rôle de procureur) mais jouant avec un suspense formidable ( les deux heures trente passent à une vitesse hallucinante), et sur le couple avec ses jalousies, ses passions, ses défaites, ses rancœurs, ses joies lointaines, sa faillite enfin. La réalisatrice nous pousse à écouter vraiment l'argutie de chacun jusqu'au trouble total. A voir absolument.

Reality

 

Reality de Tina Satter (U.S) °° 2 H 22

Derniers moments de liberté pour cette lanceuse d'alerte sous Trump. On assiste à l'interrogatoire entièrement enregistré de Reality Winner au moment de son arrestation. Film retenu, un tantinet radical, il offre un suspense psychologique assez soutenu même si on connait la fin. L'actrice Sydney Sweeney est assez bluffante dans sa neutralité face au déroulement de l'action. Pourquoi pas.

Taysir Batniji

 
Taysir Batniji : Quadrillages et bifurcations (Pavillon Carré de Baudoin) °°

Toute petite expo dans un très joli lieu pour l'artiste franco-palestinien où il expose des œuvres pas inintéressantes . Beaucoup de photocopies , de photographies du quotidien ( La Covid étant passée par là) une valise pleine de sable, des cure dents (42) creusés pour faire une mappemonde etc... et des clés, beaucoup de clés. Où sommes nous à la maison ? Vaste question. Sympa sans plus.

Agent Stone

 

Agent Stone de Tom Harper (U.S) ¤ 2 H 02

Le niveau zéro du scénario est de nouveau atteint avec cette histoire sans queue ni tête de hackeuse, de services secrets etc... on s'en fout royalement. Gal Gadot et Jamie Dorman gâchent terriblement leur talent. passez votre chemin et allez voir "Mental" ou "painkiller" par exemple.

Un coup de maître

 

Un coup de maître de Rémi Bezançon (Fr)°° 1 h 35

Gentillet. Imposture artistique amusante qui vaut surtout par la présence de Bouli Lanners et Vincent Mcaigne, imposture que semble apprécier Besançon qui l'avait déjà abordée dans "Le mystère Henri Pick". Renzo est un peintre qu'on pense has been, dont on supporte plus les provocations, les prises de tête, l'antisystème. Il ne vend plus et est expulsé de son atelier. Avec son seul ami, ils montent une arnaque basée sur la mort de l'artiste. Sympa.

Château de Maintenon

 

Château de Maintenon (suite des visites des châteaux l'île de France (n° 26) °°°

Magnifique château situé au bord de l'Eure, à 64 km de Paris, dans le style de louis XII, aussi beau de l'extérieur que de l'intérieur, superbement meublé et où sont organisées des animations très rigolotes par des comédiens: lever du roi, travail des femmes de chambres, etc ... historiquement passionnant avec Madame de Maintenon, louis XIV , Jean Cottereau, la famille Noailles... A visiter.

Chamarande

 

Domaine de Chamarande (Essonne) ° Suite des visites de châteaux d'île de France ( n°27)

Très joli de l'extérieur dans un très beau parc , ce château racheté par la mairie est entièrement vide à l'intérieur et en très mauvais état. Petit à petit il est restauré et sert de lieu d'exposition à des artistes d'art moderne. Etape pour une belle rando dans le coin.

Mental

 

Mental de Marine Maugrain-Legagneur & Victor Lockwood (France T.V) °°° 2 saisons, 20 courts épisodes de 25 mn réalisé par Slimane-Baptiste Berhoun  

Magnifique série sur quelques ados dans une clinique pédopsychiatrique des Primevères. Oubliez tous les clichés que ces mots forcément déclencheront et découvrez illico Mervin, 17 ans champion des gardes à vue, interné par décision de justice (Constantin Vidal) Estelle (Laurena Thellier, magnifique), Simon (Luis Perez absolument prodigieux) Alicia Hava tous schizos,  Julien Lopez et Déborah Lukumuena en saison 2 encore une fois formidable. Mise en scène nerveuse, scénario intelligent, personnages plus qu'attachants, situations cocasses et variées et souvent hyper émouvantes avec la participation de Nicole Ferroni, Léo Grêlé, Riad Gahmi. On a du mal à les quitter. A ne pas rater.

L'expérience Almodovar

 

L'expérience Almodovar, deux courts métrages (Esp) °° 1 H 00

D'abord "La voie humaine" avec Tilda Swinton dont je n'ai pas très bien compris l'enjeu, une sorte de réflexion sur la solitude féminine dans un décors à la Lars von Trier ( il ne manque que les pointillés sur le sol) puis

Strange way of life un western de trente minutes. Un cow-boy et un shérif qui furent amoureux jadis se retrouvent pour des raisons douloureuses. En très peu de temps Almodovar crée une ambiance totalement sensuelle qui est le vrai sujet du court, le délit du fils n'est qu'un prétexte à montrer les tensions sexuelles et les pulsions charnelles contrariées en opposition avec celles d'antan complètement assumées, goulûment consommées. Charmant.

La voie royale

 

La voie royale de Frédéric Mermoud (Fr) °° 1 H 49

Classique. Pas beaucoup d'originalité dans ce film sympathique sur la lutte des classes, la quête d'identité. Une jeune paysanne hyper douée en maths, va s'essayer aux classes prépa. Les jeunes comédiens sont tous formidables Marie Colomb ( As bestas), Suzanne Jouannet, Lorenzo Lefebvre en tête mais on sait exactement ce qui va se passer. Le film qu'on regarde sans déplaisir permet de revoir Marilyne Canto et Antoine Chappey c'est déjà ça. Pourquoi pas.

Ron Mueck

 

Ron Mueck (Fondation Cartier) °

Elles sont impressionnantes ces œuvres hyper réalistes par leur taille mais pas par leur nombre: cinq en tout, du coup c'est l'expo de Paris qui se fait plus vite que d'avaler un café. Je suis resté de marbre en imaginant les mêmes statues en taille normale ce qui n'aurait plus du tout d'intérêt. A vous de voir.

Fermer les yeux

 

Fermer les yeux de Victor Erice (Arg/Esp) °°° 2 h 46

83 ans, sans nouvelle depuis 92, l'auteur de "L'esprit de la ruche" nous revient accompagné d'Ana Torrent (Cria cuervos) avec un long film passionnant. Il est question d'un tournage inachevé, d'un acteur disparu, d'une enquête 20 ans après pour un show TV, mais surtout d'une ambiance merveilleuse qui sans coup de théâtre, tranquillement, nous enchante. Un jeu avec le passé, avec le temps qui efface, qui déforme, qui oublie. Dès la projection du film retrouvé "Le regard de l'adieu" on est ailleurs comme dans les films de Raoul Ruiz, on se laisse submerger par la mélancolie, le romanesque baroque. Puis on navigue entre présent et passé, réalité et fiction revivant les douleurs de chacun, partageant leur envie de s'enfuir, de s'effacer. C'est surtout un bel hommage au cinéma dans une mise en scène brillante avec des comédiens hors-pair. A découvrir.

Les avantages de voyager en train

 

Les avantages de voyager en train d'Aritz Moreno (Esp) °°° 1 H 43

Sûr que ce film ne plaira pas à tout le monde mais je l'ai trouvé assez jubilatoire même si c'est du grand n'importe quoi, un peu comme l'était "les nouveaux sauvages". Adapté d'Antonio Orejudo c'est un film gigogne de nouvelles enchâssées les unes aux autres, souvent très "hardes". S'y mêlent orphelins kosovars, pédophiles avec trafics d'organes, épouse obligée à devenir chienne par sadisme, machine ramasseuse d'ordure et de mari, bref toute une série d'horreur à la fois grotesque, mais passionnante et souvent hilarante. Si le cœur ( bien accroché) vous en dit. 

Eternelle Notre-Dame

 

Eternelle Notre Dame: Expédition immersive en réalité virtuelle (Sous Notre-Dame) °°°°

Expérience absolument incroyable à vivre sans tarder. Affublé d'un casque et d'un sac à dos, nous voilà parti pour vivre Notre Dame depuis le moyen-âge jusqu'à nos jours. C'est hyper émouvant de se balader à l'époque des trouvères dans les les rues de la capitale sous la pluie ( on a l'impression que l'eau nous tombe vraiment dessus), d'entrer dans la cathédrale, d'y vivre tous les événements, les messes, les sacres, les fêtes de victoire, de monter virtuellement dans les combles, dans la fameuse forêt, de grimper sur le haut des tours, de voir Paris à l'infini, de partager les travaux de rénovations à hauteur réelle. C'est magique, époustouflant. On vibre, on a même un peu le vertige ( alors qu'on ne bouge pas). Une très grande aventure.

Painkiller

 

Painkiller de  Noah Harpster & Micah Fitzerman-Blue (U.S) °°° Netflix, 1 saison, 6 épisodes

Très bonne série docu-fiction qui raconte la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui fit des centaines de millier de morts. Depuis 1990 des lobbys pharmaceutiques ont par des moyens douteux incité les médecins à prescrire des antidouleurs à forte dose jusqu'à devenir des drogués, pire que ceux qui dealent dans les rues. Très belle distribution, Uzo Aduba en tête et avec un Matthiew Broderick ahurissant de cynisme. A découvrir.

Animalia

 

Animalia de Sofia Alaoui (Fr/Maroc) °° 1 H 30

Film d'atmosphère. Une jeune femme enceinte se retrouve seule pour affronter des phénomènes étranges: le ciel devient fluorescent, les animaux semblent être connectés entre eux, une tempête de sable sévit. Seule pour éviter sa future belle famille qui ne l'apprécie guère et un mari qui ne la soutient pas. Ce sera l'occasion pour elle de faire de belles rencontres loin du palais doré où elle est enfermée. Du surnaturel ambitieux, pas tout à fait réussi mais intrigant.  

Les secrets de la Méduse

 Les secrets de la Méduse de et avec Geoffrey Callènes (Huchette) °°° 1 h 30 Mise en scène et texte d'Antoine Guiraud 

Extraordinaire performance du comédien Geoffroy Callènes qui nous tient en haleine tout le long avec l'histoire du bateau de la Méduse et de son triste destin. Hallucinante succession d'événement tragiques parfaitement évitable mais quand la bêtise et la suffisance s'en mêlent la vie des gens n'est que peu de chose. Pierre-Laurent Coste est un survivant et il nous raconte ce qui s'est vraiment passé. Superbe spectacle, rythmé, passionnant, et encore une fois superbement interprété. A voir ( en se dépêchant).

Yannick

Yannick de Quentin Dupieux (Fr) °° 1 H 05

Un bon cru de Quentin Dupieux, ses derniers opus étaient vraiment décevants. Lors d'une représentation d'une pièce de théâtre "Le cocu" un spectateur mécontent interrompt le jeu des acteurs pour hurler sa déception . Il juge la pièce nulle, et vu les efforts qu'il a fait pour venir, les transports, le prix du billet etc... veut qu'on le divertisse. Il rompt l'arc sacré de la scène et raconte sa vie, parle avec les autres spectateurs et crée le malaise. Le film ne dure qu'une heure heureusement, là, où l'auteur n'a plus grand chose à démontrer. Les acteurs sont très bien surtout Pio Marmaï et le final de Raphaël Quenard tord les tripes et efface d'un coup la théâtralité du film. A voir.

Ce que veulent les hommes

 

Ce que veulent les hommes d'Adam Shankman 2019 (U.S)°  1 H 57

Par des circonstances étranges, une femme agent sportif, blacklistée dans son travail, arrive à lire dans les pensées des hommes. Elle en profite pour tout faire pour réussir. Comédie un peu longuette, un peu lourdaude,  bien pensante mais sans prétention. S'il n'y a rien d'autre.

Mission impossible: Dead reckoning

 

Mission impossible: Dead reckoning de Christopher Mcquarrie (U.S) °° 2 H 46

Divertissant. 7ème épisode réussi quoique un peu long, des aventures de l'agent Ethan Hunt. Et elles sont nombreuses, plus dangereuses les unes que les autres, totalement invraisemblables mais c'est pour elles qu'on est là. Un nouvel ennemi se pointe: l'intelligence artificielle dotée d'une volonté propre. La seule réserve reste la durée et l'accumulation jusqu'à l'overdose des rebondissements mais c'est vraiment très agréable.  

Tropic

 

Tropic de Edouard Salier (Fr) °° 1 H 50

Intéressant. Plus une réflexion sur les liens entre jumeaux qu'un film de SF. Ils sont brillants en tout, élèves à l'agence spatiale européenne, en compétition avec d'autres loups aux dents longues mais sont victimes d'une mystérieuse substance tombée du ciel qui les contamine lors d'un bain nocturne dans un lac. Ce film étrange, passionnant, plus près de l'esprit d' "éléphant man" que d'"Alien", tient en haleine jusqu'au bout.

Barbie

 
Barbie de Greta Gerwig (U.S) ¤ 1 H 55

Long clip promotionnel Mattel, insupportable du début à la fin destiné à je ne sais quel public, déguisé sous un fallacieux prétexte féministe. Il empile des vérités générales, mal digérées, sur la condition des femmes sans jamais s'en amuser ou s'en émouvoir. C'est assez laid mais cela doit correspondre à l'univers Barbie que je connais pas. Le rôle de Ryan Gosling aurait pu être marrant mais ça tombe à plat très vite. seule Margot Robbie s'en sort, parce qu'on l'aime bien. On est loin de Frances Ha. 

Sous le tapis

 

Sous le tapis de Camille Jappy (Fr) °° 1 H 37

Premier film délicat qui donne la part belle aux comédiens. Ariane Ascaride perd son mari (B. Alane) et entre dans le déni, refuse la réalité de sa mort. C'était le week-end où ils recevaient leurs enfants, petits enfants (Bérénice Béjo très émouvante et Thomas Scimeca toujours aussi décalé et formidable). Film délicat, fait des petites scènes touchantes, prometteur.

Grandeur nature (Fontainebleau)

 

Grandeur nature (Jardin du château de Fontainebleau) °°

Quelques artistes nous proposent leurs œuvres dispersées dans les jardins du château de Fontainebleau, certaines sont même un peu cachées, cela fait une balade sympa à faire pour compléter la visite du château exceptionnelle. Poétiques, amusantes  et même déroutantes. Une préférence pour le roi cerf..

Les ombres persanes

 

Les ombres persanes de Mani Haghighi (Iran/Fr) ° 1 h 47

Qu'il y ait un peu d'étrange, de fantastique dans les films n'est pas pour me déplaire mais là il faut avouer que le réalisateur a eu la main lourde. Une femme découvre que son mari a un double, jusque là rien d'extraordinaire, mais la femme de celui-ci lui ressemble comme deux gouttes d'eau . Après "Pig" un très bon film, Haghighi s'hitchcockise et rate un peu son histoire très pluvieuse. Toutefois,  les acteurs sont bons et cela se laisse voir avec pas mal d'indulgence.

Françoise Pétrovitch

 

Françoise Pétrovitch au musée de la vie romantique. °°

Une quarantaine d'œuvres beaucoup plus intéressante sur place qu'en photos dans un cadre charmant , la maison du peintre Ary Scheffer dont on peut voir des tableaux et son atelier, bien sûr. Mais aussi , on croise Delacroix, George Sand et son portrait de Charpentier, Ernest Renan, Sarah Bernhardt, le tableau "La mort de Géricault, Pauline Viardot, bref quelques figures du romantisme. Sympa ( mais très fréquenté ce jour)

Rendez-vous àTokyo

 

Rendez-vous à Tokyo de Daigo Matsui (Japon) °° 1 H 55

Il faut un sacré moment pour entrer, comprendre et accepter ce rembobinage amoureux ponctué par les anniversaires de Teruo. Mais pendant une bonne heure la magie opère; les deux acteurs sont très attachants, les idées de mise en scène intéressantes, les références cinématographiques bienvenues. Par contre Matsui ne sait pas choisir une fin; il y en a une bonne dizaine possible et superbe, il choisit la plus fade. Dommage. Du trop long dans du très bon. Pourquoi pas.

Paradise

 

Paradise de Boris Kunz (All) °° 1 H 56 Netflix

Kostja Ullman travaille dans une société qui peut rajeunir des êtres en prenant des années à des personnes compatibles. Lorsqu'il découvre qu'il a été trompé et contraint de céder 40 ans de la vie de sa femme pour s'acquitter d'une dette fabriquée par la directrice de la société il va tout faire pour y remédier jusqu'à devenir rebelle lui-même. Enième film du genre mais plutôt bien ficelé sans grande surprise toutefois.

Les meutes

 

Les meutes de Kamal Lazraq (Maroc) °° 1 H 34

On comprend l'intention du réalisateur : nous faire vivre une nuit infernale avec un père et son fils qui doivent se débarrasser d'un cadavre qu'ils ont tué sans le vouloir. Mais trop, c'est trop. Au bout de plusieurs tentatives inabouties, celle avec le pêcheur fait déborder la barque. On en a un peu marre puisqu'on se doute qu'il y en aura d'autres derrière des plus catastrophiques. Par contre il dépeint une ambiance intéressante de Casablanca, poisseuse qui va vers une poésie tragique. Bref un premier film prometteur. Pourquoi pas.