vendredi 30 juin 2023

Rheingold

 

Rheingold de Fatih Akin (All/Fr) °°° 2 H 18

Autobiographie (entre comédie, tragédie, thriller urbain , on ne sait pas trop) de Xatar hyper populaire en Allemagne (inconnu ici, enfin de moi). C'est une proposition pas banale, très populaire, qui fait qu'on pardonne tout au chanteur-criminel. Des prisons syriennes avec son père  compositeur reconnu, sa mère femme guerrière kurde (magnifique Mona Pirzad), jusqu'au trafic de drogue, en passant par un casse hilarant d'or, le parcours du chanteur est exceptionnel ( qu'est-ce qui est vrai ou faux?) De toute façon, Emilio Sakraya par sa beauté, sa présence incroyable et sa force de jeu, à lui seul, vaut les deux heures trente du film. A prendre, malgré une certaine violence, comme une comédie Feel-Good.

jeudi 29 juin 2023

Passages

 

Passages d'Ira Sachs (FR/G.B) ¤ 1 H 31

Nul. C'est assez bien résumé l'histoire de ce trio amoureux, qui a mon avis n'en est pas un, personne n'aimant personne. Juste des envies de sexe de temps en temps. Un cinéaste chiant vit avec un mec mais couche avec une femme et c'est une révélation qui ne va pas durer, mais il réussit à la mettre enceinte aussitôt. C'est sinistre. On s'est payé Godard pendant longtemps, Sachs laisse nous tranquille, on allait mieux. A fuir.

mercredi 28 juin 2023

Vers un avenir radieux

 

Vers un avenir radieux de Nanni Moretti (It) °° 1 H 36

Le début du film, l'histoire d'un réalisateur vieillissant de "gauche" sur la pente descendante m'a fait presque croire qu'on serait sur le terrain savoureux de "Journal intime" ou "La messe est finie" mais non, Moretti refait son prêchi-prêcha, de l'homme incompris, malaimé, qui sait la vérité et emmerde les autres. Cela marche jusqu'à la scène du pistolet et puis ça part en eau de boudin. Par contre le générique final rattrape quelque peu le film qui possède de très belles scènes. A vous de voir. 

mardi 27 juin 2023

Musée de l'immigration

 

Musée de l'immigration (Paris, Porte Dorée) °°°

Passionnante visite de ce lieu refait à neuf où l'on voit que l'immigration ne date pas d'aujourd'hui et ne s'arrêtera pas demain. Les salles suivent l'ordre chronologique, s'arrêtent sur l'esclavage, les colonies, les venues pour aider la France pendant les guerres, pour reconstruire le pays, ou fuir une guerre (les italiens, les polonais, les portugais, algériens, maliens, marocains, tunisiens, les malgaches, les albanais, les russes etc...) les nouveaux migrants ( afghans, iraniens, syriens, soudanais..) et qui seront ceux du dérèglements climatiques ? on suit aussi comment on les a plus ou moins bien accueillis, logés, aidés, instruits. Bref plein d'autres aspects (un salon de musique avec de bonnes playlists )  Ce musée vaut vraiment le coup d'œil .

Sisu, de l'or et du sang

 

Sisu, de l'or et du sang de Jalmari Helander (Fin/U.S) °° 1 H 31

Gore rigolo. Immense jeu de massacre entre un solitaire et de méchants nazis. Contrairement aux Tarantino, auxquels il est comparé, ce film ne se prend pas du tout au sérieux, heureusement. On se balade dans des paysages assez fabuleux tout en éliminant de toutes les façons possibles l'ennemi. Fallait pas énerver notre finlandais qui a le Sisu ( rage incontrôlée) qui défend son or, sauve des prisonnières coûte que coûte, alors qu'il a été: blessé par balles, frappé par tous les objets existants, découpé, pendu, explosé à la bombe ou lors d'une chute d'avion, auto-recousu 100 fois, trahi par son chien (involontairement) j'en passe... Avec un bon second degré, on peut vraiment apprécié ce film qui sait malgré le sujet éviter la répétition. Sympathique sanguinolence. 

lundi 26 juin 2023

Marinette

 

Marinette de Virginie Verrier (Fr) °°° 1 H 36

Biopic militant. Le dernier match de foot que j'ai regardé date de 1982 ( France/Allemagne), il m'a dégoûté à vie. Aussi j'y allais un peu à reculons. Mais grâce, surtout, à Garance Marillier aussi douée sur le terrain que dans le jeu des émotions j'ai beaucoup apprécié ce film qui va direct à l'essentiel, sans arabesques vaseuses. Pourtant, elle a quand même eu une vie de "merde" entre deux moments de bonheur: un père alcoolo, violent et pervers, une mère battue, des partenaires de jeu jalouses et salopes, des amantes pas toujours à la hauteur ( jusqu'à reproduire la violence passée pour l'une d'entre elles), la non reconnaissance du statut de pro, un salaire de misère... mais une pêche, une hargne jusqu'à trouver peut-être le bonheur au final. Avec une belle distribution: Fred Testot, S; Testud, Emilie Dequenne, Alban Lenoir. A voir.


vendredi 23 juin 2023

Blood and gold

 

Blood and gold de Peter Thorwarth & Stefan Barth (All)   1 H 40

On ne va pas s'attarder sur ce film vraiment très mauvais qui lorgne sur Tarantino ( qui n'est déjà pas ma tasse de thé) mais qui en est une très pâle copie. C'est bête, incohérent, poussif,  violent et très mal joué. On passe.              

Big mother

 

Big mother de et mis en scène Mélody Mourey ( Béliers parisiens) °°° 

Mise en scène tourbillonnante, intelligente pour une excellente pièce sur l'influence des médias. Le président américain, sali par un scandale d'un fake news, voit sa popularité baissée . Un autre parti politique à l'origine de sa chute va essayer de prendre le pouvoir en manipulant les foules. La cellule du New York Investigation va enquêter pour peut-être empêcher la catastrophe annoncée. Pièce très bien écrite, intelligente, politique, drôle et prenante avec des acteurs tous formidables. Une mention spécial pour Pierre-Yves Bon et surtout Karina Marimon (irrésistible dans tous ses personnages, nommée au Molière du meilleur second rôle féminin) A voir absolument.


Il boemo

 

Il boemo de Petr Vàclav (Tch/It/Slo) °°° 2 h 20

Ce très long film dresse le portrait de Josef Myslivecek, muse de Mozart, compositeur oublié du XVIII. Bien sûr ce n'est pas Amadeus pourtant il y en a des bribes, de même qu'on croit souvent être chez Barry Lyndon ne serait-ce qu'avec Vojtèch Dyk qui ressemble beaucoup à Ryan O'Neal (les scènes dans le carrosse ou les salles de jeux et de plaisirs) Le réalisateur prend son temps, suit les espoirs et les succès du compositeur assoiffé de reconnaissance tout en étant modeste, dépeint joliment l'époque. Un film surtout à écouter même si l'image est magnifique. A découvrir.

jeudi 22 juin 2023

Pornomelancolia

 

Pornomelancolia de Manuel Abramovich (Arg/Mex/Fr) ° 1 H 35

Un ouvrier en usine devient acteur porno et réussit grâce aux réseaux sociaux. Un semblant de réflexion sur l'activité des pornos-influenceurs. Entre docu et fiction, très répétitif, Lalo Santos qui joue son propre rôle traine sa carcasse sans enthousiasme (c'est lui qui a choisi cette voie). On ne sait quoi en penser, ce n'est pas une dénonciation, ni une adhésion, pas d'émotion. On aurait préféré voir carrément le film qu'ils ont  tourné. Bof.

mercredi 21 juin 2023

Tyler rake 2

 

Tyler Rake 2 de Joe Russo (U.S) ° 2023

Et il était toujours vivant... Tyler Rake est de retour pour une nouvelle mission périlleuse, une autre extraction, cette fois une famille aux mains de gangsters géorgiens hyper violents. C'est la même chose que le premier , donc on n'est pas déçu. Cela reste un film qui ne sert à rien et qu'on regarde sans savoir pourquoi. Bof.



Nezouh

 

Nezouh de Soudade Kaadan (Syrie/G.B/Fr) °° 1 H 43

Comment faire un film dans une ville dévastée en y semant des perles d'humour et de poésie ? C'est le pari réussi de S. Kaadan. Bien sûr il y a des petites longueurs ou des redites mais globalement on suit avec émotion cette famille qui décide de rester sous les bombes dans un appartement détruit, où l'on accroche des rideaux en guise de murs mais qui permettent aussi une très belle rencontre amoureuse de la fille avec le charmant voisin toujours à la pointe de la technologie. Le père gros nounours veut rester coûte que coûte et la mère s'enfuir pour un avenir meilleur. Que faire ? Vous avez deux heures pour essayer d'y répondre. La réalisatrice arrive, presque, à nous faire croire qu'on est à l'abri dans cet appartement troué de partout, trop fort. A découvrir.


mardi 20 juin 2023

The flash

 

The flash de Andy Muschietti (U.S) °° 2 H 20

C'est plutôt une bonne surprise parce que c'était pas gagné. Tout jouait contre: le ras le bol des super héros, l'acteur Ezra Miller d'habitude assez insupportable, le sujet rabâché 100 fois, l'abondance des effets spéciaux etc... et puis c'était sans compter sur l'humour. Ce film s'auto parodie avec sérieux et il est plutôt très bien écrit ( oui, il y a une histoire et cela change tout). De plus il est bourré de clins d'œil et n'hésite pas à se moquer des Marvel précédents. Vraiment sympa ( un peu long quand même, surtout si on ne veut pas, comme d'hab, rater la pastille finale après 15 minutes de générique)

Black mirror, saison 6

 

Black mirror 6 saisons , 28 épisodes (5 pour la dernière saison),(G.B)°°°

par différents réalisateurs. On retrouve avec plaisir ces petits films ( celui avec Josh Hartnett dure 1 h 20) même si l'effet de surprise n'est plus tout à fait là. Il y a du plus faible, plus "la 5-ème dimension ou série z, jusqu'à du très bon : le dernier avec un Paapa Essiedu ( absolument génial en danseur de Boney M) annonçant la fin du monde. Frissons presque garantis.

Love,live

 

Love, live de Kôji Fukada (Jap) °° 2 H 04

Mélo à la mise en scène très figée, presque scolaire. Ce film très long, devrait nous émouvoir par son sujet douloureux, et puis non, on reste un peu spectateur. Peut-être est-ce dû à la façon dont les personnages réagissent face aux situations : la mère reste assez imperméable aux émotions, la mari encourage ce d'aucun stopperait, l'ex, sourd vit en parallèle du réel. Il y a quand même des moments de pure émotion grâce à de très belles idées de mise en scène. C'est à la fois malaisant et prenant. A vous de voir.

samedi 17 juin 2023

Opéra comique

 

Visite de L'Opéra comique (Salle Favart) °°°   1 H 00          

Très belle visite ce matin avec un charmant guide de la salle Favart. Ce magnifique édifice de trois siècle, ayant brûlé deux fois, républicain, recevant toutes les couches de la société mais respectant les codes des classes sociales, du parterre réservé aux hommes, les corbeilles pour ces dames, au poulailler pour la populace. Le hall, l'avant foyer, le superbe foyer aux peintures grandioses et lustres électrifiés (le premier au monde) plus la salle en elle même, les ateliers ( costumes, perruquiers, décors) salle de répétition. Les programmations passées remarquables à celles d'aujourd'hui et plein d'autres aspects. Que du plaisir. A faire.

vendredi 16 juin 2023

On va faire la cocotte



On va faire le cocotte de Feydeau (Lucernaire)°°° mis en scène et joué par Jean-Paul Tribout.

Georges Feydeau est une valeur sûre. Cette courte pièce, 1 h 10, enlevée, rythmée et joyeusement interprétée nous fait passer une bonne soirée. Trompées par leur mari Emilienne et son amie décident de se venger en faisant la même chose, c'est à dire devenir "Cocotte". Elle trouve son bonheur avec un jeune télégraphiste mais rien n'est si simple. Tous les mécanismes du vaudeville fonctionnent à merveille. A voir.

Vasantha Yogananthan et Henri Cartier Bresson

    


Vasantha Yogananthan (°) et Henri Cartier Bresson (°°)
(Fondation HCB) 

Très déçu par les photos de V. Yogananthan consacrées aux enfants des rues après Katrina à la Nouvelle -Orléans en 2005 dans "Mystery street", j'y allais pour voir celles qu'il avait faite en Inde. Bref, j'avais pas bien regardé le sujet. C'est quand même très léger. Heureusement il y a toujours la valeur sûre de HCB avec des photos faites lors du couronnement du roi Georges VI dont la fameuse "homme endormi". mais enfin cela fait cher pour deux toutes, toutes petites expos. Bof.

Murmuration

 

Murmuration de Sadeck Berrabah (13 ème art) °°° 1 H 00

Comme son nom l'indique, ce spectacle fait référence aux vols incroyables d'oiseaux regroupés que l'on peut voir dans le ciel certains soirs. Cet anglicisme reflète bien ce ressenti hypnotique quand on assiste à cette expérience. 46 danseurs dans un même mouvement sur sur musique géniale de Trex. Ce chorégraphe aux millions de vues sur internet, au côté de Shakira, Chris Brown, peut-être aux J.O de paris 2024 nous éblouit par sa technicité. Ce n'est pas vraiment de la danse mais une communion gestuelle au millimètre. Fantastique. A ne pas rater. 

jeudi 15 juin 2023

The days

 

The days de Hideo Nakata & Masaki Nishiura (Japon) °  1 saison, 8 épisodes Netflix

 Le sujet est important mais la réalisation mollassonne.  On s'ennuie ferme (c'est le comble) avec les mêmes plans, les mêmes cadres, la même lumière, les mêmes dialogues pour raconter l'horreur de Fukushima. On est loin de l'extraordinaire série de "Tchernobyl" Si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sous la dent.      

Manifest

 

Manifest de Jeff Rake (U.S) °° 4 saisons, 62 épisodes Netflix

Le vol 828 à destination de new York disparait des radars sans laisser de traces. Il réapparait 5 ans plus tard. 191 personnes pour qui le temps s'est arrêté, mais pas pour leurs proches. Que s'est-il passé? Comment gérer une telle situation ? Si les premiers épisodes étaient rigolos et les situations cocasses et prenantes, la dernière saison traine en longueur et on fatigue vraiment. On n'en peut plus des invraisemblances ( en dehors du sujet en lui même). Ils gâchent le plaisir comme dans "Lost". Dommage. Bof. 



Fifi

 

Fifi de Jeanne Aslan & Paul Saintillan (Fr) °°° 1 H 48

Elle a quinze ans, vit dans une famille envahissante de Nancy. Elle a l'idée de squatter la villa d'une ancienne amie partie en vacances pour trouver un peu de paix mais le fils de famille débarque. Après un début plutôt lent, ce film devient drolatique avec l'arrivée de Quentin Dolmaire, hilarant en étudiant décalé revenu de tout. Le couple qu'il forme avec Céleste Brunnquell est impayable, mais un humour plus proche de Rohmer que de Zidi, c'est sûr. Il y a des répliques géniales du genre: "J'ai revu des anciens camarades, ils ont changé c'est dommage et d'autres qui n'ont pas bougé, et ben c'est pas mieux" C'est mieux dit dans le film... Et surtout on ne va jamais trop où l'on croit aller, mais tout en douceur. A découvrir.

mercredi 14 juin 2023

Marcel le coquillage

 

Marcel le coquillage, (avec ses chaussures) de Dean Fleischer-Camp (U.S) °° 1 H 30

Charmant. Fabriqué image par image cette histoire absurde mais rigolote suit les aventure d'un coquillage avec un gros œil et des chaussures orange, de sa grand-mère fatiguée et d'un locataire AirBnB qui film tout ça, jusqu'à passer à la TV ce qui a l'air d'être le nec plus ultra du rêve américain. Un peu vain mais plein d'idées de mise en images. Sympa. Pourquoi pas.



mardi 13 juin 2023

Ouvrir l'album du monde

 

Ouvrir l'album du monde (Quai Branly, Jacques Chirac) °°

C'est toujours intéressant de voir les premiers clichés des populations aux quatre coins du monde et quelques paysages. Mais à l'époque il ne fallait pas bouger, donc les images sont très figées, les gens posent, seul ou en groupe et cela bien sûr enlève un peu d'émotion, mais elles restent un témoignage important de notre passé.

lundi 12 juin 2023

El silencio

 

El silencio de Aitor Gabilando (Esp) °° 1 saison, 6 épisodes
Où l'on retrouve Aron Piper dans un rôle d'ado torturé et Manu Rios dans un rôle habillé !! Sergio n'a plus parlé depuis qu'il a tué ses parents il y a six ans ( du moins c'est ce que l'on croit). Aujourd'hui, libre, mais sous surveillance totale, une psy cherche à connaître la vérité en menant sa propre enquête. cette série, même si elle n'a rien de révolutionnaire, est assez addictive. Prenant.



jeudi 8 juin 2023

Wahou !

 

Wahou ! de Bruno Podalydès (Fr) °°° 1 H 30

Ce n'est pas vraiment un film mais une suite logique de sketchs tous réussis dans deux lieux à vendre: une immense maison en pierres meulières et un appartement trois pièces dans un lotissement neuf. C'est l'occasion de retrouver tous les acteurs chouchous du réalisateurs qu'on adore Viard, Podalydès, Azéma, Mitchell, Perron, Moati, Jaoui, Payet, Ligardes et la merveilleuse  Isabelle Candelier. Un coup de cœur pour Victor Lefebvre en stagiaire, hilarant dans un rôle plutôt ingrat. Beaucoup d'humour, de malice, d'humain. Bref on visite ce film comme cette belle maison, on y est bien: il y a des défauts, des lézardes, mais il s'y dégage une ambiance apaisante. A voir.

mercredi 7 juin 2023

Dernière nuit à Milan

 

Dernière nuit à Milan d'Andrea Di Stefano (I) ° 2 H 05

Où l'on retrouve Pierfrancesco Favino dans un film convenu, très long en flic intègre qui va, pour sa dernière de nuit de travail avant la retraite, déraper. Le film a du mal à démarrer, les personnages ressemblent comme deux gouttes d'eau à tous les autres films de flics et gangsters véreux. Seule la fin est un peu différente et sauve de l'ennui. Bof.

mardi 6 juin 2023

Faces cachées

 

Faces cachées de Joe Lawlor & Christine Molloy (Irl/G.B) ° 1 H 40

Assommant. Tout est prévisible, scolaire et il n'y a aucun suspense dans cette histoire rabâchée mille fois de fille qui cherche sa vraie mère. Elle rencontrera surtout son père qui répètera les mêmes saloperies à des années d'écart. Aucun intérêt.

dimanche 4 juin 2023

Aka

 

Aka de Morgan S. Dalibert ( Fr) ¤ 2 H 00

Adam est un agent infiltré qui tue sans état d'âme pendant tout le film. A ce rythme, on se demande s'il reste encore quelques bandits, terroristes sur notre sol. C'est toujours la même histoire et on s'en fout royalement. J'avoue avoir accélérer un peu pour me sortir plus vite de ce pensum. 



Yé! Circus baobab

 

Yé! (l'eau) Circus baobab (La scala) °°

13 danseurs acrobates de Conakry nous présentent un spectacle assez époustouflant. Dommage qu'il soit presque toujours dans la pénombre, ce qui gâche l'émotion. Trop répétitif, toujours dans la simulation de bagarres, mais les numéros sont très impressionnants. Le final, éclairé, est vraiment réussi. Il aurait fallu un metteur en scène et un auteur pour écrire une histoire en intégrant leur acrobaties. A vous de voir. 

Sweet tooth

 

Sweet tooth de Jim Mickle & Beth Schwartz (U.S) ° 

Rien de nouveau dans cette deuxième saison ( une troisième va arriver) On s'ennuie ferme avec nos petits anihommes , sympathiques, mais c'est tellement convenu qu'on s'y désintéresse très vite. Aucun personnage n'arrive à retenir l'attention. Vous pouvez vous en dispenser , ça libèrera du temps pour quelque chose de plus passionnant.         

La reine Charlotte

 

La reine Charlotte de Jess Brownhell (U.S) °° 1 saison, 6 épisodes

Un épisode de plus à la cour d'Angleterre avec les débuts compliqués de la reine Charlotte promise au roi contre son gré et qui découvrir que la cour n'est pas un long fleuve tranquille. Cette série un peu cucul d'apparence ne va jamais où on l'attend , ce qui en fait son charme. Amours contrariées, folie, complots, bref tout ce qu'on aime, comme feuilleter un magasine people chez le dentiste, un peu kitsch mais plaisant.  



jeudi 1 juin 2023

L'île rouge

 

L'île rouge de Robin Campillo (Fr)°° 1 H 56

L'idée de nous faire vivre la fin de la décolonisation de Madagascar par les yeux d'un enfant est excellente. On suit les événements au rythme de ses escapades: la fin d'un monde, de mœurs spécifiques, de couples aussi, dont celui de ses parents et d'autres, ceux qui ont osé s'accoquiner avec des malgaches par exemple. La reconstitution est jolie, la mise en scène brillante et pourtant on reste un peu en dehors. On n'est pas ému par cet adieu à l'île rouge peut-être parce qu'on y voit presque pas de noirs, on reste dans un cocon entre blancs et loin des préoccupations du peuple qui veut son indépendance autrement que sur du papier. A vous de voir. 

.

Le misanthrope

 

Le Misanthrope de Molière (La croisée des chemins, Belleville) °°°  1 H 45

Agréable surprise que ce Misanthrope joué par une troupe joyeuse , mis en scène par Violette Erhart et Sylvain Martin qui respecte les vers mais donne une touche de modernité par les costumes et une ambiance d'aujourd'hui. Du coup, je regrette d'avoir raté le Courteline et le Rampal qui  complétaient la trilogie, de savourer des aspects différents d'un même personnage dans un autre contexte.( j'ai beaucoup aimé le jeu de Luc Franquine avec ses faux airs de Hugh Grant) A voir si d'une façon ou d'une autre, dans un autre lieu ( celui-ci est charmant) ils reprennent.