Dahmer

 

Dahmer de Ryan Murphy & Ian Brennan (U.S) °°° 1 saison, 10 épisodes     

L'histoire de celui qu'on appelait le "cannibale de Milwaukee, un tueur en série qui draguait de jeunes hommes souvent noirs, les emmenait chez lui pour les tuer, les disséquer, voire les manger. L'histoire aussi de l'incompétence de la police plus prompte à croire un blanc qu'une femme noire qui dénonçait  son voisin, incommodée par l'odeur, les cris et autres faits. Quand l'apathie de certains permet une série de meurtre horrible sur plusieurs années. Passionnant et redoutablement interprété par Evan Peters qui a des faux-airs de Malcom McDowell ( Caligula, Orange mécanique) A voir

Les mystères de Barcelone

 

Les mystères de Barcelone de Lluis Danès (Esp) °°° 1 H 46

Un journaliste accro à la morphine enquête sur la disparition d'enfants dans les rues malfamées de Barcelone au début du XX -ème siècle. Film étrange, d'inspirations diverses ( on pense à "Blancanieves", bien sûr, mais aussi à " Sin city") avec une alternance réussie de noir et blanc et de couleurs, de dessins explicites qui simplifient et embellissent la narration. Rues glauques, bordels huppés fréquentés par la haute, horreurs de partout. Microcosme de "freaks" tant au cirque que dans la vraie vie ( cette histoire est inspirée de la réalité) . A voir au Luminor menacé de disparition. 

Poulet frites

 

Poulet frites de Yves Hinant & Jean Libon (Bel) °°° 1 H 40 documentaire

Par les auteurs de la géniale émission Strip-tease, des flics belges vont résoudre (ou pas) un meurtre chez un toxicomane. Il a l'air perdu, cet homme, Alain,  qui ne se souvient de rien ou de pas grand chose . Pourtant on a retrouvé une femme égorgée dans sa cuisine. Alcoolo, toxico, sans alibi mais se disant innocent. On suit avec gourmandise l'enquête de Michel Lemoine avec la complicité de la juge d'instruction, formidable Anne Gruwez. Et le principal indice reste dans cette histoire "une frite" vrai, promis, juré! On replonge dans les archives de l'histoire, découvre le travail minutieux le la police judicaire, y savoure l'humour dans le sérieux. On ne sait plus trop ce qui est fiction ou non, mais on renoue avec l'envie de justice. Chapeau.

Lakmé

 

Lakmé de Leo Delibes (Salle Favart) °°° 2 H 30 mise en scène de Laurent Pelly, direction musicale Raphael Pichon

Inspiré de Pierre Loti. Dans les Indes colonisées, on assiste au coup de foudre entre une fille de brahmane vivant recluse dans un palais au jardin magnifique et un officier britannique. Bravant les interdits et traditions ils vont attiser les tensions communautaires. Un premier acte aux airs connus et charmants se passe dans un décors de Camille Dugas plutôt décevant très zen mais qui du coup laisse place aux talents de Sabine Devieilhe et Stéphane Degout. S'ajoute celui de Frédéric Antoun au deuxième acte Le moment est admirable, les drapés et lampions sont de toute beauté. Le troisième s'étire en longueur ( c'est l'œuvre qui veut ça) et par contre on se trouve dans une ambiance japonaise alors que l'action est sensée se passer en Indes. Il manque la couleur et le foisonnement, Laurent Pelly ayant choisi des costumes blancs, maronnasse très bien pour le brahman mais pas pour le peuple. Une magnifique soirée. 

Maria rêve

 

Maria rêve de Lauriane Escaffre & Yvonnick Muller (Fr) °°° 1 H 53

Feel good movie. Certes, on sait au plan près ce qui va se passe mais n'empêche que l'on marche à fond. On a envie de temps en temps de vivre des fables avec des personnes bienveillantes, dans une comédie romantique réussie qui n'a pas peur de s'assumer comme telle. C'est bourré d'humour; faut dire que le monde de l'art s'y prête, mais ce n'est jamais cucul, Karine Viard ( Toujours aussi bien)  se lâchant joliment et G. Gadebois bouleversant comme d'hab. Délicat et généreux.  

La dernière nuit de Lise Broholm

 

La dernière nuit de Lise Broholm de Tea Lindeburg (Dan) °° 1 H 26

Au XIX ème au Dannemark, Lise rêve de partir de la ferme pour étudier encouragée par sa mère. Son père, lui, pense plutôt trahison familiale, osez quitter le foyer où vivent une tripotée d'enfants. Sa femme est encore enceinte, et l'accouchement, qui a lieu lors d'une absence du père, va très mal se passer. Les images sont vraiment dures, voire gore. Cette peut-être dernière nuit, entre réalité et superstitions, sera éprouvante. Premier film sincère, maladroit, mais très attachant. Prometteur. 

Tout fout le camp

 

Tout fout le camp de Sébastien Betbeder (Fr) °° 1 H 35

Foutraque, absurde, poétique, bancal, farfelu, burlesque, pas banal, émouvant mais pas tout à fait à la hauteur de l'ambition (modeste) du réalisateur. Il y a vraiment de très bons moments noyés dans une aventure où l'on ne rentre qu'à moitié. J'y suis allé pour Thomas Scimeca que j'adore et qui a pour une fois un premier rôle, il y est très bien tout comme Jonathan Capdevielle étonnant mort vivant drôle et touchant qui arrive à être crédible dans un rôle improbable. Faut savoir où l'on met les pieds mais pourquoi pas.

I came by

 

I came by de Babak Anvari  (G.B) °° 1H 50         

On est loin de "Downton Abbey" ou de "Paddington", ici, Hugh Bonneville aurait plutôt tendance à lui trancher la tête à la peluche.  Un magistrat haut placé commet des meurtres protégé par son statut . Il s'en prend à de jeunes gens immigrés, proies faciles, parce que dans sa jeunesse bla bla bla... c'est le choix narratif ici qui est intéressant, flippant même, on ne sait jamais comment cela va se finir. Les personnages principaux ne le sont pas forcément. Habile, réussi même si le personnage du juge n'est esquissé.  

Athéna

 

Athéna de Romain Gavras (Fr) °° 1 H 37 Netflix.

Virtuose mais pour quel message ? Visuellement c'est absolument prodigieux, la scène de la tortue romaine semble être le final d'un immense feu d'artifice du 14 juillet, splendide, prodigieux et pourtant on est en pleine guerre civile dans une cité de banlieue en feu. Cela pose question de l'esthétisation de la violence, de l'intolérable. Je suis absolument partagé entre admirer la réalisation, les plans séquence, la lumière, l'envie de cinéma, entre "Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg et" Assaut" de Carpenter et le fait qu'au bout de 45 minutes il ne me raconte pas grand chose. Cela bouge beaucoup, dans tous les sens jusqu'au tournis, on est perdu ( comme les protagonistes). Cette démesure nuit au film qui semble ne pas prendre partie quoiqu'à la fin... Ce qui m'aurait passionné c'est justement ce qui a déclenché cette guerre civile , les conséquences des politiques absurdes de la ville des gouvernements successifs. Mais il est à voir absolument, histoire de se faire une idée.

Une belle course

 

Une belle course de Christian Carion (Fr) °°° 1 H 41

Tant pis pour les grincheux, Carion sort les violons et même l'orchestre entier et c'est tant mieux. Je n'attendais rien de celui-ci et Dany Boon ne m'a jamais emballé mais leur film est une véritable surprise. Un long voyage en taxi et la rencontre de deux êtres maltraités par la vie: Charles (Boon) d'une sobriété étonnante, dans un rôle dramatique est parfait de justesse et Madeleine ( Line Renaud absolument divine de bout en bout (le "César" n'est pas loin, Marina Foïs a là une vraie concurrente) . Elle est drôle, émouvante, elle vous embarque en un sourire, une phrase. Leur complicité est évidente. Alice Isaac confirme son talent même si elle a défendre la partie plus bancale du film. De temps en temps cela fait du bien de se laisser emporter par l'émotion et surtout préparez vos mouchoirs.

Don't worry darling

 

Don't worry darling d'Olivia Wilde (U.S)°°  2 H 02

Florence Pugh est tout simplement formidable, de tous les plans, dans ce film SF qui souffle le bon et le moins bon. Le côté communauté perdue dans le désert californien, composée de gentils petits couples formatés: elle à la maison épouse parfaite, cuisinière hors pair, attendant le mari piaffant derrière la porte et lui mystérieux travailleur partant pour la journée pour revenir le soir et rassurer d'une caresse sa femme est vraiment réussi. Mais ensuite on a le sentiment de déjà-vu et cela tourne un peu en rond. Cependant cela reste vraiment sympa à voir.

Velvet buzzsaw

 

Velvet buzzsaw de Dan Gilroy (U.S) °° 1H 52

Incroyable casting (Jake Gyllenhaal, Toni Collette, John Malkovich, Rene Russo, Daveed Diggs ...) pour un film extrêmement malin où l'art se venge de ceux qui l'exploitent. Les interprétations de tous sont formidables, la mise en scène où règne l'humour noir est assez réussie. Il y a une superficialité réjouissante et une réflexion sur le monde de l'art intéressante. J'avais presqu'envie qu'il aille encore plus loin dans le gore. Mon côté trash sans doute. On est quand même loin de son merveilleux Nightcall.

Feu follet

 

Feu follet de João Pedro Rodrigues (Port) °° 1 H 07

Un jeune prince tombe amoureux d'un pompier. C'est sûr, pour qui le  pompier en jockstrap est le fantasme absolu, sera ravi. Ode écologiste ( le Portugal a beaucoup souffert des feux) prétexte culturel ( la monarchie n'est plus depuis des lustres), choix radical mais plaisant soit musical, soit ludique en reconstitution de tableaux célèbres, le réalisateur c'est fait, et nous fait, plaisir par la même occasion  mais cela fait-il vraiment un film? Oui, sans doute, parce qu'il y a du burlesque, de l'audace, et surtout de la malice.

La scuola cattolica

 
La scuola cattolica de Stefano Mordini (I) ¤ 1H 46 Netflix.

Film d'une extrême violence totalement gratuite qui devient insupportable. Quel intérêt de faire ce genre de film avec pourtant de grands acteurs. C'est à gerber. Tout le monde dans ce film est détestable, les jeunes comme les adultes. Le seul intérêt est d'apprendre que ce fait divers est à l'origine de la prise de conscience du crime que constitue le viol et de l'évolution de la loi italienne. Beurk.

Coup de théâtre

 

Coup de théâtre de Tom Georges (G.B) ¤ 1 H 38

Un film Cluedo où l'on s'ennuie dès le début, c'est fort. Non seulement on a l'impression de l'avoir déjà vu, malgré Adrian Brody qui tire tout juste son épingle du jeu, le reste est d'une platitude remarquable. Pas d'intrigue ou presque, un flic inexpressif ( Sam Rockwell) , son adjointe (Saoirse Roman) aurait pu être le trublion de l'enquête mais c'est raté et la fin est idiote ( le mobile est tiré par les cheveux). Bref il y a d'autres films plus intéressant à voir. ( Plan 75, Le Mouret etc ...)

Revoir Paris

 

Revoir paris d'Alice Winocour (Fr) °°° 1 H 43

Quatre mois après avoir échappée à un attentat, Mia (Virginie Efira, très bien) ayant depuis perdue la mémoire, tente de se reconstruire en rencontrant d'autres victimes, en entrant dans une association. Film chorale fort (le frère de la réalisatrice était au Bataclan) où l'on suit le parcours de chacun dans l'acceptation ou non, leur cheminement face à l'horreur. Sans trop de pathos, petit à petit lui reviennent des moments, d'où sa quête d'un cuisinier noir qui lui a pris la main lors de la fusillade et qui a disparu. Il y a surtout une très belle fin.

Jeunesse en sursis

 

Jeunesse en sursis de Kateryna Gornostai (Ukraine) °° 2 H 02

Dernier film ukrainien avant l'invasion que l'on regarde différemment du coup. Film sur des ados, jeunes adultes très attachant, très doux qui pourrait presque se passer dans n'importe où. Une chronique faite de rêves, de désirs, de fantasmes, d'amitiés. Pas tout à fait un documentaire à la Sébastien Lifshitz mais il y a de ça grâce la sensibilité de la réalisatrice. A découvrir.

Chronique d'une liaison passagère

 

Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (Fr) °°° 1 H 40

C'est le dialogue qui emporte tout, servi par trois excellents comédiens. On savoure chaque mot, chaque réplique, chaque trait d'humour de cet adultère pas banal. Elle, Charlotte est directe, divorcée, trois enfants et veut profiter sans jérémiade de la vie. Lui, est marié, amoureux de sa femme, coincé, timide plein de préjugés mais terriblement attiré par Elle. Le charme est là, un mélange de Allen, de Lubitsch, de Rohmer et tout ça fait un vrai Mouret. Magnifiquement mis en scène, à déguster.

La page blanche

 

La page blanche de Murielle Magellan (Fr) °° 1 H 40

Ce film m'a rabiboché avec Sara Giraudeau dont je n'apprécie pas beaucoup la voix, mais là ça passe. C'est une très jolie petite comédie, sans prétention qui fait du bien. Pierre Deladonchamps est parfait en pierrot lunaire  qui aide cette pauvre fille qui a perdu la mémoire et Sarah Suco itou. Les seconds rôles sont travaillés même les apparitions. On passe un bon moment.

Plan 75

 

Plan 75 de Chie hayakawa (Japon) °°° 1 H 52

Hyper émouvant mais glaçant. Trop de personnes âgées au Japon, la pays décide de s'attaquer au problème, les jeunes n'ont plus la place pour s'épanouir. Le pays met en place un plan d'euthanasie à partir de 75 ans basé sur l'acceptation de la personne vieillissante en échange de 100 000 yens dont ils peuvent disposer comme bon leur semble. Caméra d'or à Cannes ce film remarquable  est d'une violence redoutable parce qu'invisible. Tout à chacun n'arrête pas de sourire, d'être poli, d'aider son prochain. Chieko Baisho, vieille dame, dont l'immeuble va être détruit se laisse séduire par la proposition. Elle va vous tirer des larmes tellement, elle trimbale une mélancolie douce et désespérée se raccrochant aux quelques personnes encore humaines dans ce monde de fous. A voir absolument.

Philo

 

Philo d'Hector Lozano (Esp) °°°° 2 ème saison , 8 épisodes

Encore mieux que la première parce que plus profonde, plus ancrée dans la vie. Dès le premier épisode on est fauché par une mauvaise nouvelle qui va orienter tous les épisodes. On retrouve Carlos Cuevas, toujours aussi craquant et Maria Pujalte professeur alcoolique géniale ainsi que tous les autres étudiants même si David Solan nous a quittés. Je retrouve mon cœur de midinette ( qui n'est jamais loin) en suivant Pol et Axel et surtout j'ai toujours autant de plaisir à réfléchir à tous les sujets philosophiques croisés. Hector Lozano a fait savoir que ce serait vraiment la dernière saison, c'est vrai, vu le final, on voit pas trop comment cela pourrait se poursuivre sans trop tourner en rond. Mais Pol tu vas me manquer. Et si quelqu'un sait où je peux trouver "Merli" les années Lycée , qu'il me le dise. 

Le visiteur du futur

 

Le visiteur du futur de François Descraques (Fr) °°° 1 h 42

J'avais tellement détesté "Kaamelott" que je trainais la patte pour aller voir cette adaptation de websérie. Et puis ce film s'avère être une comédie tout à fait plaisante parce qu'elle ne se prend jamais au sérieux et qui est surtout très bien mise en scène avec des moyens, une vraie histoire. Le thème c'est sûr, est archi rabattu, une sorte de SDF arrive du futur pour sauver le monde. Il vit en 2555 dans ce qui reste d'humanité, en sous-sol, entouré de zombies, avec une bande de potes essayant d'échapper à une milice qui veut les empêcher de changer leur triste destin. Tout le monde à l'air de s'amuser, nous les premiers, avec ce film pas sérieux mais fait sérieusement qui trimbale un message humaniste, écologiste, bourré de bons sentiments. Une simple respiration.

Tout le monde aime Jeanne

 

Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux (Fr) °° 1 H 35

Film original et sympathique, sans plus. Inventeuse  d'une machine révolutionnaire pour dépolluer les océans, Jeanne fait faillite lors de son lancement. Elle se retrouve à  Lisbonne pour vendre l'appartement de sa mère décédée (Marthe Keller) pour palier à son surendettement où elle retrouve un ami d'enfance (L. Lafitte) fantasque et attachant. Le film est entrecoupé par des pastilles dessinées amusantes qui quelque fois cassent le rythme. Pourquoi pas.

Le tigre et le président

 

Le tigre et le président de Jean-Marc Peyrefitte (Fr) °° 1 H 38

Il sera sans doute de bon ton de démolir ce film parce que classique ampoulé et gna gna ... mais c'est surtout un beau duo d'acteur ( même s'ils sont un peu stéréotypés) une leçon d'histoire, personnellement je ne connaissais rien à ce passage sauf la chute du train évidemment, mais le côté humaniste de Deschanel, élu face à Clemenceau, sa volonté d'abolir la peine de mort pour tous, d'imposer le droit de vote des femmes, la création de maternelles, d'abolir le traité de Versailles source de la prochaine guerre etc ... Il y a un côté farce bienvenu, ( la ronde des conseillers par ex). J'aurais aimé savoir ce qui est vrai ou non dans cette histoire. Pas un chef d'œuvre, c'est sûr, mais plaisant.  

Kompromat

 

Kompromat de Jérôme Salle (Fr) °° 2 h 07

Tiré du livre "Dans les geôles de Sibérie" de Yoann Barbereau. Le directeur de l'alliance française (Gilles Lellouche) à Irkoustk est arrêté, jeté en prison pour pédopornographie, sur un dossier monté de toutes pièces par le beau-père d'une jeune femme avec qui, il avait dansé un soir dans un bar. Il doit être condamné à 15 ans de prison. Lellouche s'en sort brillamment, dans ce rôle très physique de fugitif  traité comme un thriller, dans des décors qui rappellent les grands films sur la guerre froide. Assez réussi.

Amour entre adultes

 

Amour entre adultes de Barbara Topsoe-Rothenborg ( Dan ) °   1 h 44 

Film sur l'adultère qui tourne au tourne au thriller, dans la lignée  des "Diaboliques" de Clouzot. Assez bien réalisé, bien joué mais rien de bien transcendant. Plutôt de facture classique, il se laisse voir jusqu'au bout.

Every thing, everywhere, all at once

 
Every thing, everywhere, all at once des Daniel Kwan & Scheinert (U.S) ¤ 2 H 19

Pourquoi n'ai je pas écouté mon ami Pascal ! Ce film est tellement loin de mes centres d'intérêts que même avec une envie de nouveauté rien ici ne peut me satisfaire. Pour être honnête je ne suis pas resté longtemps parce que ni les actrices Michelle Yeoh, ni Jamie Lee Curtis, ni l'histoire (je n'y ai strictement rien compris), ni la façon ne m'ont accroché. Une bouillabaisse de délires visuels qui laisse pantois.  

Identity

 

Identity de James Mangold (U.S 2003) °° 1 H 27 Netflix

Lors d'un violent orage, 10 étrangers se retrouvent en vase clos dans une station essence. Ils se font assassiner les uns après les autres. c'est le début d'un terrible cauchemar. Ils se rendent compte qu'ils ont des points communs. qui est le tueur. Et si ils n'étaient pas là par hasard. Ce film de dédoublement de personnalité se laisse voir mieux que "Split" de Shyamalan sur le même sujet. Pourquoi pas, avec John Cusack, Ray Liotta, Alfred Molina....

Les cinq diables

 

Les cinq diables de Léa Mysius (Fr) °°° 1 H 43

Jolie surprise, la bande annonce refroidissait plutôt . Ce film est une proposition de cinéma différente par le sujet d'abord: l'odorat très peu traité à l'écran qui entraine un dérèglement temporel et ensuite la façon de nous raconter cette histoire faite de petites touches. On avance en même temps que la petite héroïne (Sally Dramé formidable). Elle enferme de odeurs dans des bocaux et pour certains quand elle les sent se trouve propulsée dans le passé de sa mère (Adèle Exarchopoulos absolument géniale), ce qui va générer des drames. C'est une sorte de fable originale qui garde son suspense, mi poétique, mi anxiogène à l'image magnifique, qui  malgré une certaine abondance de thèmes émeut totalement. A voir.

Rebel

 

Rebel d'Adil El Arbi & Billal Fallah(Bel) °° 2 H 15

Certes il y a un côté spectaculaire qui fleurte avec la complaisance: il fallait oser les scènes musicales dans un tel contexte, un mélange des genres qui prouve la virtuosité et l'extrême ambition des réalisateurs et un côté communautarisme gênant, n'empêche que le sujet est là : l'enrôlement voulu ou non par les djihadistes, la propagande, la violence, la perte de l'innocence, le choc face à la réalité. Ils dénoncent les crimes des islamistes en essayant maladroitement d'y opposer un islam traditionnel vertueux. Les acteurs Lubna Azabal et Aboubakr Bensaihi sont très bien. faites-vous une idée.