Justice league

 

Justice league de Zack Snyder ( U.S) ¤ 2017 > 2021 3H 45

Interminable. Superman est mort. Des super méchants veulent détruire la terre ( Tiens , c'est nouveau) Batman veut réunir des super héros pour lutter contre l'ennemi. Aucun humour, les batailles s'enchaînent, bref l'histoire tient sur un timbre poste. Et c'est assez laid finalement pourtant certains effets spéciaux restent époustouflants ( le budget est colossale ) mais on s'y est habitué et cela n'impressionnent plus. On respire un peu quand la furie se calme, on reprend espoir d'une histoire simple mais non, tout recommence jusqu'à l'absurde. Allez je retourne draguer Spiderman....

Possessor

 

Possessor de Brandon Cronenberg (G.B /Canada) ¤ 1 h 43

Au bout de 5 minutes, on pense à autre chose, au bout de 10 on tripote déjà son portable, bref la VOD à la demande est redoutable pour les mauvais films. 4 € 99 d'ennui mortel. Une société étrange prend le contrôle de gens volontaires pour commettre des meurtres. C'est ce que j'ai cru comprendre. Effets spéciaux qui rappellent un peu ceux du père (David) moches comme tout. Ce film a reçu le grand prix du festival de Gérardmer: il ne devait rien avoir d'autre à se mettre sous la dent. A vous de voir.

Love and monsters

 

Love and monsters de Michael Matthews (U.S) ¤ 1 h 49 Netflix 2021

Nul. Le réalisateur a du flasher jeune sur " L'homme qui rétrécit" de Jack Arnold parce que son film est truffé de scènes avec grosses bêtes qui veulent manger les petites. Aucun intérêt même pas pour les effets spéciaux. Allez plutôt faire connaissance de notre poulpe oscarisé bien plus sympathique.

La sagesse de la pieuvre

 

La sagesse de la pieuvre de Pippa Ehrlich & James Reed (Afrique du sud 2020) °°°

Poulpe fiction. Très beau et très émouvant documentaire sur la relation entre un plongeur et une pieuvre dans les eaux sud-africaines. Très guimauve, sucré mais terriblement attachant. C'est surtout l'occasion de découvrir une faune incroyable, sa beauté et l'urgence de la sauvegarder. Oscar 2021 du meilleur docu qui a le mérite de nous sortir de nos 10 km confinés. A voir.

Alice in borderland

 

Alice in borderland de Shinsuke Sato (Japon) ° , 2 saisons, 16 épisodes (une saison vue) 

Adaptée d'un manga, cette série d'une extrême violence , s'inspire de films comme "the cube". La population de Tokyo a étrangement disparu, les survivants doivent participer à des jeux mortels qui se répètent, qui sont télécommandés par des forces inconnues. Les jaunes acteurs s'en sortent plutôt bien, les moyens sont là, mais l'intérêt lui s'en est allé depuis le début. 

Le serpent

 

Le serpent de Richard Warlow & Toby Finlay (G.B)°° 1 saison, 8 épisodes 2021 

Poisseux. C'est une série pénible à regarder dans ses premiers épisodes tellement le sujet est horrible. De voir tuer ces pauvres hippies les uns après les autres par un Tahar Rahim au masque impassible, sans aucune émotion, dans une répétition terrible, reste une épreuve. Puis quand on voit le ciel s'éclaircir, pour nous spectateur, on s'accroche. La description du monde des ambassades en prend un sérieux coup, et on s'interroge sur leur efficacité, leur rôle du moins à cette époque. Avec Jenna Coleman ( sa compagne, dont on a du mal à comprendre le comportement), Billy Howle, Ellie Bamber, Amesh Edireweera et Fabien Frankel. A vous de voir.

Paris police 1900

 

Paris police 1900 de Fabien Nury (Fr) °°°° 1 saison, 8 épisodes 2021. Canal+

Enfin une série digne de ce nom ! Quel plaisir de regarder une fiction qui a du sens, qui transmet de vraies valeurs: 1899 la République est au bord de l'explosion. Le cadavre d'une inconnue retrouver dans le canal va révéler un jeune inspecteur qui va mener une enquête entremêlée de secrets d'états, supervisée par le préfet Lépine ( Marc Barbé toujours extraordinaire; quand reconnaîtra-t-on son immense talent ?) en plein procès du capitaine Dreyfus avec ses ligues anti-juifs qui ont pignon sur rue. Tout est réussi , scénario, décors, costumes, ambiance, rythme. Et l'interprétation éblouissante: Patrick d'Assumçao, Christophe Montenez, Anne Benoit, Christian Hecq et des moins connus Jérémie Laheurte, Evelyne Brochu ou Thibaut Evrard. Haletant et jubilatoire. Et c'est français, monsieur!

150 ans de la commune de Paris

 

150 ans de la commune de Paris (2021)°°° exposés en différents lieux dans la capitale

Buttes-Chaumont : 20 panneaux qui relatent le mouvement communard, très simplement expliqué. Ils complètent les effigies des grilles de la mairie de Paris plus concentrées sur les personnalités qui ont fait la commune, ou au carré Baudoin de Ménilmontant etc... Il y a aussi le très beau documentaire de ARTE à ne pas rater. Expos courtes mais en temps de pénurie on est preneur surtout si elles montrent un intérêt. Idée brève de balades.

Le chat déambule

 

Le chat déambule (Philippe Geluck) Champs Elysées (2021) °°°

Le chat s'expose sur la célèbre avenue en 20 sculptures monumentales en bronze. L'humour fleurte avec la poésie jouant des contrastes entre la massive bête et ses acolytes petites souris courageuses ou oiseaux convoités. On savoure d'autant plus qu'on est privé d'art depuis trop longtemps et ces statues animalières valent bien celles de Bourdelle (lol) Que du bonheur.

 

Stonewall

 

Stonewall de Roland Emmrich ( U.S)°°° 2015 en All 

On n'attendait pas Emmerich ( Le jour d'après, Independence day, The patriot etc...) sur ce terrain là. Mais après un début classico-cliché le film prend une toute autre dimension. Le 28 juin 69 des émeutes ont éclaté au Stonewall Inn, bar gay à new York. Un soulèvement spontané d'homos épuisés, en colère contre les descentes incessantes de flics et la corruption de ceux-ci qui permettait d'exploiter de pauvres gosses en les prostituant. Cette révolte changera le regard du monde et donnera naissance à la première marche des fiertés. Jeremy Irvine est parfait en jeune provincial rejeté et perdu dans la grande ville et tous ses compagnons de jeu aussi ( Jonathan Rhys-Meyers, Jonny Beauchamps, Ron Perlman ...) Emouvant.

Qui a tué Sara ?

 

Qui a tué Sara ? de José Ignacio Valenzuela (Mex) ° 1 saison, 10 épisodes ( bientôt 2)

J'aurais bien aimé répondre à cette question (ce qui vous aurez évité de regarder cette presque daube)  mais ils ont fait une deuxième saison pour sans doute alambiquer encore plus une intrigue idiote. C'est complètement invraisemblable. Comment après 18 ans de prison, accusé à tord volontairement de l'assassinat de sa sœur, le héros peut-il se venger d'une famille, en s'acoquinant avec la fille du bourreau ? Je ne crois pas que j'aurais le courage de continuer quand la suite sortira...   

Please like me

 

Please, like me de Josh Thomas (Aus) ¤ 4 saisons 32 épisodes ( une seule vue)

Il faut quand même avoir un minimum d'empathie pour les héros d'une série pour pouvoir la regarder, ou alors un sujet sympa, un méchant vraiment méchant, bref, quelque chose à se mettre sous la dent. Ce jeune australien qui se découvre gay en rompant avec sa copine (seul moment amusant) enfin peut-être parce que les avances de son nouvel amour n'ont pas l'air de l'enflammer non plus, m'emmerde. Une mère suicidaire pour la culpabilité, une grand-mère qui se lâche pour le fun voilà des ingrédients nécessaires mais pas suffisants pour l'intérêt . Chiant.

Madame Claude

 

Madame Claude de Sylvie Verheyde (Fr) ¤  2021 Netflix 1 H 53

Impossible de s'intéresser à ce film raté. Il aurait pu être passionnant en l'abordant côté relation avec la police, espionnage, magouille, mais ce n'est que platitude, des scènes déjà vues 100 fois en beaucoup mieux. Le jeu des acteurs est caricatural ( pauvres Roschdy Zem, Paul Hamy, P. Deladonchamps, Hafsia Hersi ) Karole Rocher est décevante limite pas bonne et Garance Marillier insupportable. Bref je n'ai pas aimé, mais à vous de voir, certaines critiques ne sont pas mauvaises.

Carrement craignos

 

Carrément craignos de Jean-Pascal Zadi (Fr) °° 2021 France T.V, 1 saison, 9 épisodes

Il faut un épisode pour entrer complètement dans l'humour de Jean-Pascal Zadi. Mais il y a des répliques hilarantes qui font mouche. Fait avec des bouts de ficelle mais tout cela est bon enfant, décalé à l'image de "Tout simplement noir" et on y prend vraiment plaisir. On sent que tous se sont bien éclatés à faire cette farce banlieusarde. Sympa.

Le prix de la paix

 

Le prix de la paix de Michael Schaerer ( CH / Fr / All ) °°° 2021 1 saison 6 épisodes, une seconde à venir.

Série passionnante, même si sa facture est ultra classique, qui a le mérite d'aborder un sujet délicat: les prises de positions douteuses de la Suisse pendant et surtout après la guerre. On suit le destin croisé d'une famille d'industriels de textile. Découvrant petit à petit les compromis, les indélicatesses, les crimes moraux de celle-ci. Un frère chasse le nazi réfugié, l'autre essaie de faire évoluer l'usine familiale, sa femme aidant des enfants revenus des camps dans des conditions plutôt difficiles, sans compter la belle famille qui nage dans des eaux nauséabondes. Servi par une distribution hors pair notamment Max Hubacher dont j'ai déjà vanté les talents dans " Midnight runner", "Mario" et surtout "The captain, l'usurpateur" . A voir. 

Oriented

 

Oriented de Jake Wiltzenfeld ,2015 ( Isr /G.B) ° 1 H 26

2014. Trois amis palestiniens semblent vivre leur homosexualité sans trop de réelles difficultés malgré la guerre à Gaza, les tensions communautaires entre Israël et la Palestine. Pourtant, ils ne savent pas vraiment se positionner dans leur identité sexuelle et nationale. C'est un film étrange qui montre un autre orient, Amman en Jordanie et ses fêtes nocturnes chaudes, par exemple entre autres choses étonnantes. Mais tout cela semble un peu fabriqué et d'exception à l'image de Tel Aviv la paradoxale. Curieux.

The killing

 

The killing de Soren Sveistrup ( Dan) °°° 4 saisons 45 épisodes.
Frustré. Après avoir savouré la première saison de 20 épisodes, Arte décide de stopper la diffusion des autres. Du coup je n'ai vu que 6 épisodes de la deuxième qui était déjà beaucoup moins bien, mais on me promettait une troisième sensas. Bref Je suis le bec dans l'eau. Parlons donc de la première: si le début est assez prévisible ( on commence à comprendre comment sont écrits les scénarii ) la suite est beaucoup plus passionnante.  Coups de théâtre permanents qu'on attend donc, très bien réalisé et interprété par Sofie Grabol , Soren Malling, Mikael Birkkjær et Ken Vedsegaard (pour la seconde)