vendredi 26 juillet 2019

Give me liberty

Give me liberty de Kirill Mikhanovsky (U.S)°° 1H53

On pense immédiatement à After hours le film de Scorsese. Un jeune américain d'origine russe conduit un bus pour handicapés. Par gentillesse il accepte d’amener toute une famille à un enterrement avant de déposer ses clients. Tout va déraper. Anxiogène et drôle en même temps. Avec des passages poétiques ( un vieux noir qui philosophe), des moments agaçants mais qui deviennent hilarants dans la minute qui suit et des personnages incroyablement touchants. A l'image de l'Amérique, surprenante, où tout peut devenir possible, mais terriblement insupportable. Contraste permanent ou le foutraque fait place à la grâce. A découvrir.

Manta ray

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Manta ray de Phuttiphong Aroonpheing (Thaïlande) °° 1 H 45
Sur les traces de son collègue Arichatpong Weerasethakul ( c'est sympa tous ces noms à écrire !) mais en plus accessible. Ce film est dédié aux Rohingyas ce peuple qui fuit la Birmanie. Un thaï recueille un homme quasi mort dans une mangrove hostile. Il est muet. Il est fasciné par son regard triste et va occuper sa vie, inutile depuis le départ de sa femme. S'en suivront d'autres coups de théâtre, le tout dans une atmosphère poétique, onirique et dans un questionnement sur l'autre. Intéressant.

jeudi 25 juillet 2019

303

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303 de Hans Weingartner (All) °°° 2 H 00
Naissance d'un amour. J'adore les raod-movies surtout depuis "T'es belle,moi toujours" de Marboeuf. Dans ce film très agréablement bavard, façon Rohmer, on tombe amoureux des deux étudiants ( Anton Spiker & Mala Emde) Ils sont formidables. Ils se rencontrent par hasard sur une aire d'autoroute, chacun devant rejoindre un être cher dans le sud de l'Europe, ils décident après quelques péripéties de faire le trajet ensemble. Débats politiques, disputes, confidences, moments magiques et romance débutante. C'est d'une délicatesse incroyable, des regards qui trahissent, des mouvements maladroits qui rapprochent, le réalisateur a su faire le portrait attachant de deux belles personnes. C'est rare dans le cinéma d'aujourd'hui. J'ai adoré.

mercredi 24 juillet 2019

Sally Mann

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Sally Mann (Jeu de paume) °°°
Images sombres, personnages fantomatiques. Tout semble vicié par un sentiment de mal-être, d'injustice, de souvenirs d’oppressions, dans cette exploration du sud américain. Mais ces êtres ont plutôt l'air de victimes et non de prédateurs comme dans le film de John Boorman "Délivrance", l'artiste utilisant une technique au collodion humide. Avant cette partie qui m'a beaucoup touché -il y a deux photos de noirs absolument géniales - Sally Mann a beaucoup photographié sa famille, ses enfants en particulier, nus souvent et cela a fait polémique. A voir.

Factory

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Factory de Yuri Bykov (Russie/ Fr/Arménie) °°° 1 H 49
Ce thriller social nous rappelle pas mal la "Casa de papel" même si l'atmosphère d'usine est loin de celle clean de la banque . Mais il y a de l'argent, de la vengeance et des revendications sociales, de la solidarité ouvrières et des trahisons bien sûr avec l’extérieur qui guette, prêt à bondir sur la moindre faille et une sorte de professeur qui ici est un ancien militaire devenu ouvrier qui a derrière la tête pas qu'une simple prise d'otage. Huis-clos prenant, presque toujours dans la pénombre avec des travellings impressionnants sur les machines-outils. Héros voués à l'échec même pour ce garde du corps désavoué qui s'en va sur la route fuyant cet enfer vers un autre. 

mardi 23 juillet 2019

Nous les arbres

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Nous les arbres (Fondation Cartier) °°
On trouve un peu de tout dans cette exposition. Du très bon comme le film de Raymond Depardon, Luis Zerbini avec de très beaux tableaux grand format mélange de l'arbre avec les symboles du quotidien, Klassen, les Arbres étudiés à la loupe ( effectivement) de Cesare Leonardi et du moins bon Karami, Peirera, Khan etc... mais l'ensemble fait qu'on passe un excellent moment ludique, instructif et poétique.

Berthe Morisot

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Berthe Morisot (Orsay) °
Chaque tableau de Berthe Morisot en lui même est techniquement intéressant et l'ensemble plaisant à regarder. Quelques uns sortent du lot: Eugène, Manet à l'île de Wight ou M.M(onet) et sa fille dans le jardin. Sinon les sujets sont toujours un peu les mêmes: La vie du quotidien, une femme de face, avec toilette, silhouettes dans un jardin, devant psyché, et beaucoup de petits enfants autour. Tout en joliesse, douceur, atmosphère feutrée. Elle a su s'imposer face aux hommes même si son nom est moins connu, peut-être du aux thèmes limités de ses tableaux.

lundi 22 juillet 2019

Yuli

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Yuli d'Iciar Bollain (Esp) °°° 1 H 55
L’incroyable épopée d'un gamin des rues de la Havane à la gloire internationale. Yuli est le biopic plus proche du documentaire de Carlos Acosta qui joue d'ailleurs son propre rôle. Quel destin pour ce fils d'esclave. Son père chauffeur de camion oblige son gamin récalcitrant à faire de la danse. C'est un peu appuyé quelque fois mais on savoure déjà les très beaux moments de danse [ Aïe, aïe, aïe : attention bombasse totale Mario Sergio Elias qui en a ému plus d'un(e)] mais aussi cette joie communicative , cette recherche de bonheur pas toujours évidente. A voir.

dimanche 21 juillet 2019

Persona non grata

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Persona non grata de Roschdy Zem (Fr) ¤ 1 h 32
Amis d'enfance, José et Maxime, associés dans Le BTP se laissent pourrir par un malfrat. Atmosphère qui se voudrait anxiogène mais le film égraine les clichés du genre . Dommage pour les trois comédiens que j'adore. La mise en scène est trop bancale, tout semble convenu. J'aurai aimé aimer.

jeudi 18 juillet 2019

Préhistoire une énigme moderne

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Préhistoire, une énigme moderne (Beaubourg) ?
Loin de moi l'idée de décourager qui que ce soit d' aller la voir, c'est le genre de chose qui ne m'intéresse pas, mais cela n'a rien à voir avec ce qui est présenté. Donc je n'en dirai ni du bien ,ni du mal et vous laisserai faire votre propre opinion. Je préfère visiter les grottes in situ ( même reproduites) et imaginer ce qui a pu inspirer tel ou tel.

Dora Maar

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Dora Maar ( Beaubourg) °°
Femme ( 1907/1997) qui s'émancipe grâce à la photographie, elle fait partie des surréalistes même si ses compagnons d'art la reléguait souvent comme muse et non comme artiste. Ses photos de mode ne m'ont pas trop ému mais quand elle s'affirme de gauche et produit des clichés de gens, de luttes, de rues, cela devient beaucoup plus intéressant. Puis la période surréaliste pointe et sa rencontre avec Picasso. Enfin l'expo conclue par sa peinture qui s'essaie à différents courants. Intéressant. 

Roads

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Roads de Sébastian Schipper (Fr/All) °°° 1 H 40
Rien à voir avec son dernier "Victoria", un long plan séquence, ici on suit deux jeunes garçons paumés sur les routes entre le Maroc et Calais. Gyllen est anglais, il vole le camping car de son beau-père et rencontre William congolais qui lui, veut retrouver son frère disparu dans le Nord de la France. Une amitié va naître solide et insensée; Deux déracinés, deux quêtes d’identité. Des rencontres dangereuses, des espoirs déçus, des moments forts. On adhère totalement à cette histoire " folle, risquée et stupide". A découvrir.

mercredi 17 juillet 2019

Oh la belle vie !

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Oh, la belle vie ! avec les cinq de cœur (Théâtre de Paris) °°° 
Commençons par citer les cinq merveilleux comédiens de ce spectacle joyeux et réussi: Pascale Costes, Karine Sérafin, Sandrine Mont-Coudiot, Patrick Laviosa et Fabian Ballarin. Ils ont un talent fou, des voix exceptionnelles, une pêche formidable. Ils prennent un plaisir évident à chanter, sans un seul instrument de musique, que des voix ( deux sopranos, une alto, un ténor et un baryton). Le décors est évolutif, cinq praticables qui deviennent tour à tour, un lit, un vestiaire, un bar etc... Il y a toutes formes de musique, classique, pop, chansons, B.O. On rit beaucoup, apprécie la performance. Juste, s'il y avait eu un filet d'histoire pour lier le tout c'eût été parfait.

L'oeuvre sans auteur

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L'oeuvre sans auteur de Florian Henckel von Donnersmarck (All) °°°  1 h 31 & 1 H 39
Passionnant. J'entends déjà d'aucuns crier à l'académisme, et bien qu'ils hurlent. 10 ans après "La vie des autres" le réalisateur nous offre une fresque autour du peintre Gerhard Richter, de l’Allemagne nazie  à la RDA en passant par le régime est-allemand. Volontairement mélodramatique cette saga réussie, nous offre trente ans d'histoire de l’Allemagne qui remue un passé peu glorieux avec sa horde de personnages associés. D'excellents acteurs Sébastien Kock, la toujours très belle Paula Beer et Tom Schilling très bon en Richter pour un film très bien écrit, à la façon d'"un village français". A voir.

Anna

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Anna de Luc besson (Fr) °° 1 H 37
Nikita-bis. Besson retourne aux fondamentaux pour notre plaisir surpris. "A girl and a gun"une belle junkie russe se fait enrôler par le KGB comme tonton flingueuse qui devient son goulag à elle. Comme de bien entendu, il y aura des revirements , des coups de théâtre mais tout cela est très divertissant. Une nouvelle top qui devient actrice sous nos yeux. Contrat rempli.

lundi 15 juillet 2019

Face à la nuit


Face à la nuit de Ho Wi-Ding ( U.S/Chine/Taïwan) °° 1 H 47
Trois nuit dans la vie d'un flic. Début saisissant avec la chute d'un corps qui s'écrase poursuivi par un drone, on est dans un futur glauque avec des humains aux puces électroniques sous la peau qui sont surveillés en permanence pour tout. De très bonnes idées pour un démarrage poussif, mais dans cette histoire que l'on suit à rebours les deux autres épisodes sont bien plus passionnants. On comprendra pourquoi l'homme tue un malade à l'hôpital. Hommage à Wong Kar-wai avec quelques scènes drolatiques ( la course pour échapper aux policiers notamment) . A voir

dimanche 14 juillet 2019

Champs d'amour

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Champs d'amour (mairie de Paris) °°°
Très belle exposition sur le cinéma Arc-en-ciel. A l'étage on suit l'historique, des premières allusions à l'homosexualité jusqu'au trash de maintenant. Du ridicule dont on se moque ( Stan Laurel, Max Linder, Charlot..).jusqu'au drame bouleversant (Philadelphia, Brockeback), de Stonewall et le Rainbow de Judy Garland aux gaypride du monde entier. L'émotion reste intacte quand on revoit ces films qui nous ont accompagnés, forgés, bouleversés, éblouis, titillés: "Torch song trilogy, Maurice, Cabaret, Tout sur ma mère, 120 battements, Moonlight, Querelle, La loi de désir, Nous étions un seul homme, Together alone... Sans oublier tous les grands noms et leur oeuvre Pasilini ( tout) Fassbinder ( la raison du plus fort) Téchiné ( tout) Visconti,( Mort à Venise) Chéreau ( l'homme blessé et ceux qui ...) Sans oublier la censure que l'on découvre avec The celluloid closet, la diversité des films venus de tous les horizons, les lesbiennes, le gai paris, et la reconnaissance finale avec Oscar, César, Lion d'or etc... Magique et un brin nostalgique. 

vendredi 12 juillet 2019

Acusada

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Acusada de Gonzalo Tobal (Arg/Mex) °° 1 H 53
Film de procès classique, avec intervention des médias sur la culpabilité d'une jeune fille accusée du meurtre de sa meilleure amie pour une histoire de vidéo compromettante; Ni bon, ni mauvais ce film se regarde sans plus. On a ni empathie ni antipathie pour les personnages. Mise en scène un peu lourde pour de très bons acteurs. Bof.

Les enfants de la mer

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Les enfants de la mer de Ayumu Watanabe (Japon)° 1 H 51
Pensum interminable, torrent d'images (très belles), de mouvements, de musique pour un copier-coller du "tree of life"de Malick qui se perd dans les limbes du n'importe quoi et qui nous perd en chemin . Pourtant le début était très prometteur. L'ennui fait place très rapidement à l'émerveillement initial puis l'agacement arrive. De mes collègues spectateurs, l'un a sombré dans un sommeil profond, et l'autre a cherché vainement à comprendre. Et moi je me suis occupé avec la question : je pars ou non. 

Joel une enfance en Patagonie

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Joël une enfance en Patagonie de Carlos Sorìn (Arg) °°° 1 H 40
 Nous sommes à Ushuaïa, dans un tout petit village enneigé où un couple plein de doute adopte un petit garçon de 9 ans des banlieues de Buenos Aires. Les villageois égoïstement, pour de fausses bonnes raisons feront tout pour éloigner l'enfant des institutions et de leur vie. Film juste, subtil à l'image de la courageuse maman adoptante qui découvre ce qu'est le pouvoir du groupe. Le petit garçon qui pour nous, instituteurs parisiens, serait plutôt un ange devient pour quelques paroles déplacées ( vu son passé c'est vraiment rien) la proie de la bienséance qui s'efface immédiatement devant la facilité. Victoria Almeida est vraiment poignante de justesse. Très courageux, instructif et à voir par les instances de la protection des enfants.

mercredi 10 juillet 2019

Rojo

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Rojo de Benjamin Naishtat (Arg) °°° 1 H 50
Étonnant, dérangeant, fascinant et déroutant. L’Argentine est comme figée, lapin pris dans les phares d'une voiture. Chacun voit, dénonce et attend passif le coup d'état. Thriller parabole incroyablement maîtrisé, volontairement stylisé, aux personnages louches, magouilleurs en tous genre, arrivistes ou paumés. Décors suranné, ambiance feutrée, costumes vintages qui nous laissent spectateur distant de cette farce cynique, sans empathie mais constamment intrigué.

mardi 9 juillet 2019

So long, my son

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So long, my son de Wang Xiaoshuai (Chine) °°° 3 H 05
Dans les années 80, en Chine les ravages de la politique de l'enfant unique. Des parents ( Wang Jingchun & Yong Mei, absolument formidables) essaient de survivre à la mort accidentelle de leur enfant. Longue saga qui file sur 30 ans. Elle commence par la noyade en une scène d'une banalité terrible et se poursuit de faux pas en espoirs prodigués par tous les acteurs cette épopée du pauvre. Non-dits, mensonges, répression, patriotisme, envie d'occident on revit toutes les mutations chinoises dans des allers-retours truffés d'ellipses qui ne nuisent en aucune façon à notre plaisir. C'est une maîtrise totale de mise en scène. Un "long" régal.

lundi 8 juillet 2019

Spider-man: far from home

Spider-man: far from home de Jon Watts (U.S)°°°  2 H 10
Que voilà une bonne surprise ! Un retour plutôt réussi des aventures de Peter Parker ( Tom Holland sexy et sympa) qui passe des vacances mouvementées en Europe avec sa classe. Retour aux sources avec de longs moments de comédie qui font du bien et puis un très beau méchant, normal il a les traits de Jake Gyllenhaal. Une réflexion sur l'apparence à l'heure des fakes-news, que doit-on croire ? qui mène le bal ? Ingénieux et très divertissant.

dimanche 7 juillet 2019

Yesterday

Yesterday de Danny Boyle (G.B) °° 1 h 56
Jack ( Himesh Patel) est un musicien raté. Il chante dans quelques cabarets miteux sous les yeux énamourés de Lily James ( toujours elle). Un soir lors d'une panne inexpliquée il est renversé par une voiture et se retrouve dans un monde où les Beatles n'existent plus. Film charmant qui permet de nous refaire l'oeuvre complète des quatre garçons, véritable déclaration d'amour . Ed Sheeran jouant le jeu malicieusement. L'histoire d'amour par contre est un peu poussive. Un bon moment.

Hammershoi

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Hammershoi (Musée Jacquemert-André) °°°
Un peu oublié, ce peintre apprécié de son vivant peint le silence, la mélancolie, la solitude, l'ennui. Souvent il met mal à l'aise tant ses toiles sont réussies quand toutes ses sensations sont réunies. C'est aussi un peintre de la lumière jouant sur les lignes avec portes et fenêtres comme  leitmotiv. Ses jeux d'ombres sont exceptionnels. Couloirs, pièces d'appartement avec souvent sa femme Ida de dos. On a de suite envie de prendre des "patins" pour glisser sur les parquets immaculés de ses intérieurs froids mais feutrés. Exit, les couleurs vives, la joie, le dialogue, place à la mélancolie, ce qui est aussi valable pour ses paysages. 

vendredi 5 juillet 2019

ça ira (1) fin de Louis

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Ça ira (1) fin de Louis de Joël Pommerat (Théâtre de la porte St-Martin) °°° 5 H 00
Fiction politique contemporaine inspirée de la révolution française. Comment dénoncer et renverser un pouvoir de dictature et que proposer à la place ? Quel processus employer pour y parvenir ? La naissance de notre démocratie. 32 comédiens formidables sur scène et dans la salle dans un brouhaha permanent qui nous donne l'impression d'être dans le mouvement de création. C'est envoûtant, passionnant, réussi, jubilatoire mais avec un bémol: la longueur. 5 heures c'est un peu déraisonnable. Mise en scène brillante et un  travail impressionnant des acteurs. A voir. 

Golden Glove

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Golden glove de Fatih Akin (All) ¤ 1 h55
Fatih Akin sera donc le réalisateur d'un seul bon film: " De l'autre côté". Depuis il rame et ce n'est pas avec cette horreur, dans tous les sens du terme qu'il va nous rabibocher. Hambourg, dans le quartier de Sankt Pauli, Fritz Honka tue des prostituées dans un bar glauque ( le mot est faible) peuplé d'immondes personnes. C'est monstrueux, et à force d'en rajouter dans la laideur on oublie la répulsion pour sombrer dans l'ennui. Peut-être se rattrape-t-il à la fin, je ne suis pas resté pour le voir.

mercredi 3 juillet 2019

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Toy Story IV de Josh Colley (U.S) °°°° 1 H 40

Formidable. Quel plaisir de retrouver toute la bande de Woody, Buzz, Bergère dans des aventures encore plus fantastiques ! Quelle créativité, il y a douze idées à la seconde. C'est fantastique. Cela valait le coup d'attendre aussi longtemps, surtout qu'on pensait que l'histoire était vraiment close. On suit  Bonnie et ses parents en camping car jusqu'à une fête foraine et un étrange magasin de brocante qui réservera pas mal de frisons. Et si Woody se faisait voler la vedette par Bergère et même par d'autres personnages féminins ? Film féministe donc avec un nouveau "fourchette" très attachant. Et une méchante Gabby Gabby, aux rêves impossibles,coincée dans sa vitrine et quand le méchant est réussi ... Forcément génial. A voir obligatoirement.

mardi 2 juillet 2019

Yves

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Yves de Benoit Forgeard (fr) °° 1 h 47
D'abord dubitatif, on est vite pris par cette farce plus politique qu'humoristique aux faux airs de "Black miror" qui aurait rencontré Quentin Dupieux, (celui du "Au poste" pas du "Daim"). Yves est un frigo qui prend le contrôle d'un jeune rappeur paumé. Le film gagne en intérêt au fur et à mesure qu'il avance. Le charme de Doria Tillier, qui ose tout, y est aussi pour beaucoup comme William Lebghil qui confirme son talent comique. Même si dans le film on rit rarement, concours de l'eurovision à part, on sourit tout le temps et par les temps qui courent ....