mercredi 28 février 2018

La fête est finie

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La fête est finie de Marie Garel-Weiss (Fr) °°° 1 h 33
Toxicos, elles se rencontrent dans un centre. Elles s'aiment ( d'amitié, plus?) mais comme dirait Henri Tachan entre les deux il n' y a qu'un lit de différence... En tout cas elles sont leur malheur et leur porte de sortie. C'est un premier film touchant, magnifiquement interprété par Zita Henrot (Fatima) et Clémence Boisnard. On croit en leur histoire, à leur espoir, à leurs rechutes et on espère en même temps qu'elles, une fin apaisée pour ces deux guerrières. C'est une sorte de suspense qui nous tient de bout en bout. Même les scènes de groupe obligées sont intéressantes. Un film à découvrir.

Black panther

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Black panther de Ryan Coogler (U.S) ° 2 h 14
On ne peut pas trop dire du mal du premier Marvel qui offre les premiers rôles à des noirs. Pourtant ce film interminable met très longtemps à démarrer et est plombé par beaucoup d'effets spéciaux inutiles. ( Les rhinocéros sont ridicules) On baigne dans le kitsch. Pourtant il y a des moments qui réussissent à nous emporter dès qu'il se pose et nous parle politique. Paradoxe Chadwick Boseman fait pâle figure face au méchant hyper sexy avec ses scarifications Michael B. Jordan qui a un passé à défendre. Décors complexes pour une histoire toute bête. En étant indulgent, pourquoi pas.

mardi 27 février 2018

L'insoumis

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L'insoumis de Gilles Perret (Fr) °°° 1 H 30
Même si Mélanchon n'est pas votre tasse de thé ( on peut le comprendre, et une partie du film explique le pourquoi) ce film permet de comprendre l'adhésion forte de ses électeurs et comprendre aussi l'espoir fou d'être élu. Bien sûr, c'est un film bienveillant où il n'y a pas de contradicteur, mais Gilles Perret montre aussi le côté sombre du personnage (qui en est conscient). C'est intéressant de réécouter, non les discours, mais les apartés au cinéaste qui sont d'une clairvoyance incroyable. Pour les sympathisants c'est du petit lait. Regard passionnant sur une campagne étrange vue des coulisses. Osez le film et faites vous une opinion sur la personne politique (autre que cultivée, à l'écoute des jeunes, coléreux, hurlant sur les journalistes).

Le retour du héros

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Le retour du héros de Laurent Tirard (Fr) °° 1 H 30
Après un début assez poussif, ce film gagne au fur et à mesure. L'histoire d'une imposture qu'hélas pas très originale mais servie par un bon duo d'acteurs. On sent qu'ils ont pris beaucoup de plaisir à le faire. Il y a des scènes très réussies ( celle du duel par exemple), mais il manque de rythme. On pense à de Broca un peu mou mais plaisant. Par contre on est conquis par Noémie Merlant en sœur hystérique et surtout par Christophe Montenez ( de l'Académie) hilarant en ne faisant presque rien. pourquoi pas.

vendredi 16 février 2018

L'apparition


L'apparition de Xavier Giannoli (Fr) °°°  2 h 17
Le Vatican demande à un journaliste de guerre d'enquêter sur une jeune fille qui affirme avoir vu une apparition de la Vierge Marie. C'est le prétexte pour aborder des réflexions philosophiques sur la foi. Xavier Giannoli prouve encore une fois après Marguerite qu'il est un excellent metteur en scène. Ce film, comme un thriller, prend le temps pour décortiquer les âmes. Anna est entourée d'un confesseur (Patrick d'Assumçao) sincère mais inquiétant, d'un homme d'église poussé par l'appât du gain (Anatole Taubman) pathétique. Mais c'est le duo Anna-Jacques qui fait que le film prend une ampleur spéciale. A voir absolument.

mercredi 14 février 2018

Cro man


 
Cro man de Nick Park (G.B) ° 1 h 29
Énorme déception. Moi qui avais adoré Shaun le mouton ( dans le top 10) et après avoir lu les critiques dithyrambiques je me précipitais. Et alors ça, je n'ai pas vu le même film qu'eux ! Des hommes préhistoriques qui jouent au foot ! Pas un gag, pas de situations amusantes, une banale histoire sans intérêt. Des personnages vilains. Même le méchant est raté. Je me suis franchement ennuyé . 

Ni juge, ni soumise


Ni juge, ni soumise de Yves Hinan & Jean Lebon (Fr/Bel)° 1 h 39
Je sais que cette authentique juge belge est confrontée à la pire racaille qui soit mais sa façon de parler au gens m'a vraiment gêné. Elle à l'air très sympathique au volant de sa dedeuche bleue dans les rues de Bruxelles et pourtant à chaque fois qu'on se retrouve dans son bureau un malaise s'installe. Bien sûr elle est pleine d'humour mais je le trouve souvent déplacé. Enfin je n'imagine pas le métier de juge comme cela. Ceci dit il y a des situations cocasses, quelques bons mots bien trouvés, mais on est loin de la pudeur et de l'efficacité d'un Depardon. Faites-vous donc votre opinion avec l'équipe de Strip-tease.

mardi 13 février 2018

Le labyrinthe III


Le labyrinthe, le remède mortel de Wes Ball (U.S)°° 2 h 21
Ils ont eu du mal à sortir de labyrinthe. Ils se sont confrontés aux zombies. Maintenant ils sont la solution du problème ou pas... Après une ouverture poursuite sur un train assez réussie ce dernier volet avance entre action et réflexion philosophique sans vraiment trancher. Aidan Gillen semble sortir tout droit de "Games of thrones" et joue un méchant amoureux de l'héroïne comme d'hab, donc on est en terrain connu. Tout se regarde très bien même si ce film n'apporte pas grand chose. Mais notre côté midinette veille toujours. Pourquoi pas.

dimanche 11 février 2018

Priscilla folle du désert


Priscilla, folle du désert mise en scène de Philippe Hersen (Casino de Paris) °° ~~ 3 h 00
Dans leur bus rose trois drag-queens professionnelles quittent Sidney pour rejoindre Alice Springs où l'une d'elles doit retrouver son fils. Assez fidèle au film de Stephan Elliott, c'est une débauche de costumes que l'on doit à Fredéric Olivier vraiment inspiré. Rien que pour eux le spectacle vaut le déplacement. Mais il y a aussi tous les tubes disco qu'on aime, un décors superbe où domine le bus Prescilla. C'est tout simplement une revue grandiose avec plumes et tout ce qui va avec. Les chorégraphies sont formidables, seul le dialogue est un peu faible surtout au début mais s'améliore au fur et à mesure. A voir.

samedi 10 février 2018

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Le Daniloris vous remercie pour votre fidélité !
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vendredi 9 février 2018

Stronger


Stronger de David Gordon Green ( U.S) ° 1 h 59
Caricature américaine. Rescapé de l'attentat de Boston lors du marathon, Jake Gyllenhaal est amputé des deux jambes. Il est le miraculé, le héros. Pendant un moment on croit que le réalisateur veut nous montrer l’Amérique profonde, beauf, la communauté irlandaise qui essaie de profiter de l'événement pour sortir la tête de la misère intellectuelle. Et puis non, malgré Tatiana Maslany, touchante, on vire au portrait larmoyant, pénible, de résilience. Il cabotine, en fait des tonnes, qu'on en est mal à l'aise. Et plus le film avance, plus il devient sirupeux jusqu'au défilé de tous les éclopés de guerre ou autre. Insupportable. Dommage pour Jake, première déception pour cet acteur qui reste un de mes chouchous. Bof.

mercredi 7 février 2018

Jusqu'à la garde


Jusqu'à la garde de Xavier Legrand ( Fr) °°°° 1 h 33
Ce film pour moi flirte avec la perfection, surtout quand on apprend que c'est un premier film. A l'opposé de tout ce que l'on nous propose habituellement. Une histoire banale de divorce, des lieux de banlieue sans âme, des ZUP, des pavillons ordinaires, bref tout ce qui ne devrait pas nous intriguer. Le réalisateur nous cloue dans notre fauteuil, il a l'art de créer des tensions dans tout: dès l'ouverture et la lecture du juge, dans la voiture quand l'enfant ( brillantissime Thomas Giora) s'assied à côté de son père jusqu'à l'anniversaire de sa sœur où l'on tremble de peur, par une larme, un regard. On est  chez Carpenter puis Pialat, c'est un enfer domestique. Léa Drucker est quasi muette, solide mais tétanisée de peur , elle est formidable. Denis Ménochet l'ogre aux pieds d'argile compose une partition magnifique éprouvante. Cela vous prend et ne vous lâche jamais. A voir absolument.

Wonder Wheel


Wonder Wheel de Woody Allen (U.S)° 1h 41
Woody a-t-il encore vraiment quelque chose à nous dire ? Cette histoire d'adultère est d'une banalité sans nom. Bien sûr l'image est belle, la caméra se ballade toujours de jolie façon, mais au final on s'ennuie un peu, malgré Kate Winslet et Juno Temple. Super reconstitution de Coney Island où Jim Belushi s'en donne à cœur joie , c'est lui le véritable intérêt du film. Un petit peu déçu.

Les heures sombres


Les heures sombres de Joe Wright (G.B) °° 2 h 05
Historique et intéressant. Le premier mois de mandat de Winston Churchill. C'est Gary Oldman, méconnaissable, qui s'y colle et c'est tant mieux. Son talent fait oublier l'académisme de la réalisation. Il est entouré de kristin Scott Thomas et pas mal d'acteurs de Downton Abbey ( Lily James) par exemple. Un biopic honnête, trop sage qui a le mérite de nous faire réviser notre histoire. C'est déjà ça, quand on pense à quoi tient l'avenir d'un pays ....

dimanche 4 février 2018

Fortunata


Fortunata de Sergio Castellitto (Italie)°°° 1 h 43
Une vilaine affiche pour un très joli film porté par une actrice formidable Jasmine Trinca. Une femme en instance de divorce se bat tous les jours pour gagner sa vie et celle de sa fille en étant coiffeuse à domicile. Elle s'habille comme l'as de pique, un peu vulgaire mais généreuse et forte elle résiste à son ex, flic beauf blessé dans dans son statut de mâle dominant. Un jour elle rencontre Stefano Accorsi ( toujours aussi craquant) psychologue qui pourrait être son sauveur. C'est un film âcre, généreux, dur où déambulent des personnages loufdingues ( Hanna Schygulla, Alessandro Borghi, des chinoises) mais surtout solaire où plane l'ombre des grands auteurs italiens d'antan. Un peu trop de fausses fins mais ce film est à découvrir.

samedi 3 février 2018

L'insulte


L'insulte de Ziad Doueiri (Liban/Fr) °°° 1 h 53
Beyrouth. Tony (Adel Karam) chrétien maronite, profite d'une gouttière mal placée pour arroser un chef de chantier ( Kamel El Basha) qui passait dessous. Celui-ci la répare sans son accord. L'autre la détruit rageusement et se fait traiter de sale con. Commence la tragédie. Cette insulte n'est rien en comparaison de celle que va recevoir notre palestinien. Il y aura procès. Il y aura déballage de toutes les rancœurs, des tragédies du passé, des blessures intimes qui ne refermeront sans doute jamais. Ce film de procès comme le réalisateur les aime ( il a vu tous les grands films américains) nous tient en halène jusqu'au bout et il nous permet de saisir, même si on ne comprend pas tout, la complexité du vivre au Liban. On y apprend le massacre de Damour en 76 par les palestiniens, celui des palestiniens qui sont obligés de se réfugier à l'étranger, l'on passe d'une vérité à l'autre sans cesse. Il n'escamote rien, ne prend pas parti. La fin est assez subtile. Il a une bonne chance pour l'Oscar. A voir.